Panne Internet la majeure partie de la journée d'hier, donc rattrapage de pas mal de lectures et quelques avis bref
Série régulière
Doctor Who de IDW sur les aventure du 10e Docteur (entre le départ de Donna et The Water of Mars), écrite par Tony Lee et illustrée d'abord par Al Davison puis, ironiquement, par un Matt Smith. Le Docteur se récupère de nouveaux compagnons dans le Hollywood du début du XXe siècle avant d'être jugé pour avoir sauvé une personne dont la mort était écrite. Quelques visages familiers apparaissent, notamment Martha Jones (
) ou Mr Finch.
Bonne et mauvaise nouvelle : la série se lit comme une saison de New Who, soit des histoires liées par un arc majeur. Impression de déjà vu assez forte en lisant les diverses histoires, qui présentent également le Docteur version Tennant sous un jour assez énervant (déjà que la version TV n'est pas ma préférée...). Lisible et assez bonne adaptation de licence mais pas pour tous les gouts.
Ivar, Timewalker, version nouveau Valiant (Van Lente, Clayton Henry). Une scientifique sur le point de découvrir le voyage dans le temps et le moyen de pouvoir changer le cours de l'histoire est embarquée par Ivar, le 3e frère Anni-Pada, dans un voyage entre les époques, alors que le duo est poursuivi par une armée dirigée par une version future d'elle même.
Peut-être est-ce le fait d'avoir vu et lu quelques centaines d'histoires de voyages dans le temps, mais la lecture ne m'a pas vraiment surpris, et la repompe de la série anglaise évoquée plus haut (avouée dans les dernières cases) est assez énorme avec la reprise de la relation Doctor / River Song. Quelques sourires (la rencontre des différentes versions de l'héroïne aux apparences justifiées quelques pages plus loin, la méthode de propulsion dans l'espace d'Armstrong) ne rattrapent pas pour moi une intrigue finalement assez convenue et trop inspirée.
Jersey Gods (Glen Brunswick / Dan McDaid) : Une sorte de super-héros divin intergalactique croise une jeune styliste sur Terre et en tombe amoureux. Mais peut-il concilier son idylle terrienne avec le combat qui oppose son monde paradisiaque à leur ennemi héréditaire ?
Je ne comprends pas la promo qui décrit la série comme "50% Morrisson, 50% Kirby". Entendons nous bien, l'hommage aux créations de Kirby est évidente avec des copies à peine cachée des New Gods, mais point de déconstruction ou de délires mystiques en ces lieux : la série est plutôt ce qu'aurait été la série New Gods créée par Kirby et Stan Lee. Le mélange fonctionne plutôt bien ici, avec une résolution finale absurde bien dans le ton des retours à la vie délirant des héros des âges d'or et d'argent.
Faith (Jody Houser et divers artistes). Zephyr se crée une identité secrète comme blogueuse et tente de concilier vie personnelle, boulot et carrière héroïque. Jeu gentillet sur les tropes des super-héros (reconnaissance de la part des autorités et des victimes secourues, identité secrète mise à jour très rapidement), mais - mode vieux con - je continue à la trouver moins digne d'intérêt que sa version classique (celle-ci venant au premier plan de la série Harbinger après le #25 puis menant une longue résistance contre Harada, soutenue par Magnus puis par Ivar dans la série
Timewalker) : à une destinée intéressante et prévue en amont par les auteurs succède une série qui ne mène à rien.
Tant qu'on est dans Valiant, j'ai parcouru les
Unity 2000 de Shooter et Starlin. Un désastre total que cette rencontre entre plusieurs versions des personnages Valiant/Acclaim, notamment le Darque Acclaim, transformé en espèce de centaure araignée. Une série incompréhensible par deux auteurs en mode hors piste.