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Vieux 13/03/2019, 15h12
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
The Batman Who Laughs : The Grim Knight #1
Pfffouuu. Il en faudrait plus, des one-shots de cette qualité.
Scott Snyder & James Tynion IV livrent un récit "simple" sur le Grim Knight, le "Batman-aux-flingues", ou pseudo Batfleck comme on peut l'appeler (car le Batman de Ben Affleck aimait les armes, et tirer, et tuer avec). "Simple", ce récit l'est parce qu'il ne raconte finalement que l'enlèvement de Jim Gordon du monde normal par le Grim Knight, qui explique pourquoi il en veut à son équivalent sur son monde, et comment il est devenu ainsi.
Le propos n'est donc pas complexe - mais ça n'est pas important. L'important, c'est que Snyder & Tynion détournent des éléments de Year One et d'autres sagas pour les éclairer à la lumière du Grim Knight, et c'est autant glaçant que très bien pensé. Dans ce monde, Bruce Wayne n'est pas resté figé devant Joe Chill, il a récupéré l'arme et l'a tué ; orientant ainsi son serment, son éducation, son action même dans une toute autre direction.
Les deux scénaristes sont malins, flattent le fan via ces détournements de moments célèbres, et caractérisent ainsi un personnage complètement extrême, adepte des solutions mortelles avant tout, et pour tout. Un règne de terreur s'abat sur sa Gotham, et Gordon s'oppose à lui ; car seul le fait que Batman ne tue pas pousse Gordon à l'accepter.
C'est pertinent, c'est cohérent et légitime, et ça permet de très bons passages sur Gordon, impressionnant et déterminé dans chaque monde. Le Grim Knight est plus détaillé, plus pathétique au fond car il apparaît "faible" dans sa démarche et son esprit, mais malgré tout terrible.
Surtout, le numéro est éclaboussé par la classe et la grâce d'un Eduardo Risso complètement à son aise. Il livre des planches magnifiques, superbes, et s'amuse même à caractériser les flashbacks via quelques traits différents ; c'est juste beau, et puissant.
Quelle belle réussite. Il en faudrait plus, des one-shots comme ça, définitivement !
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