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Vieux 06/02/2014, 00h24
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Panini Avengers 1972

Alors que penser de cette fournée 1972 des AVENGERS



Et bien qu'après l'excellente année 1971 je suis resté un poil déçu (rien de méchant ne fuyez pas amis buzzukis)

Cela commence très bien avec la fin de la première Krees/Skrulls War (Avengers #95 à #97) qui est un space opéra où on en prend plein les mirettes. On ne s'ennuie pas une seconde et Roy Thomas assure côté suport cast : les Inhumains, l'intelligence suprême, les mandroides du Shields, Captain Marvel, l'empereur Skrull et Anelle, Ronan et les héros de l'âge d'or. On assiste à la fusion Marvel/Rick Jones. Quand on lit cette saga c'est impressionnant le nombres d'éléments dont on fait encore référence aujourd'hui (secret invasion, les héros de l'age d'or, Rick Jones/Captain Marvel, la paranoia sur Terre par un skrull ayant pris l'apparence d'un politicien, Waid et Johns feront de même....) C'est et cela reste un incontournable. Côté dessins on en prend plein la vue entre Neal Adams et John Buscema sur le dernier épisode. Du Avengers comme je les aime.

La suite c'est une saga en trois (du #98 au #100) qui voit le retour d'Hercule mais qui sert surtout de rampe de lancement pour le numéro 100 de la série. C'est une saga haute en couleur mais aussi en dieux avec la présence d'Arès, de l'Enchanteresse, l'évocation d'Asgard et la visite de l'Olympe ainsi que des éléments celtes avec le Chevalier noir. A la lecture du #98 on pense à Fear Itself ou bien à la saga de Ed Brubaker et Alan Davis sur Captain America et la Madbombs. Ces épisodes sont dessinés par Barry Smith avec l'aide de Sal Buscema. J'ai trouvé le dessin de Barry Smith assez inégale (surtout sur l'épisode #99) mais très intéressant sur le fameux centième épisode car on commence à deviner le style qui va nous enchanter sur Conan ou autre Lifedeath. L'épisode 100 est malin car Roy Thomas convie tout ceux qui ont eu l'honneur d'être des Avengers. Cette saga est l'occasion pour Clint Barton d'abandonner sont avatar de Goliath pour redevenir Hawkeye avec un costume de cirque. Je n'ai pas trouvé que cela soit la meilleur idée qu'ait eu Roy Thomas. Cela traine un peu en longueur même si il y a des moments assez intenses (l'épisode #99 me semble ralentir le tout). Le plus c'est incontestablement le développement de la relation Wanda/Vision qui est clairement affirmé ici. La place de la Vision était même contestée dans l'équipe et la jalousie de Clint fait sourire.

Le #101 est une épisode de transition qui ne m'a pas intéressé. Il est scénarisé pas l'écrivain de science fiction Harlan Ellison dont le style sur cet épisode s'adapte peu au format comics 21 pages. Mais il voit l'arrivé de Rick Buckler aux dessins comme nouvel artiste régulier.

Les numéros #102 à #104 forment la dernière saga du long run de Roy Thomas et ce dernier (sous inspiration de Chris Claremont glisse t'on dans l'éditoriale) et confronte les Avengers aux Sentinelles et à Larry Trask et son fameux médaillon. Autant vous le dire cela part un peu dans tous les sens pour cette ultime aventure made in Thomas et ce dernier essaye en parallèle d'avancer sur les rapports des membres de l'équipe (Vision-Wanda-Clint mais aussi Pietro qui en tant que mutant est développé ici). Il y a un problème de rythme mais ces 3 épisodes me semblent par contre essentiel pour les amateurs des Mutants avec le destin du fils Trask et les sentinelles. Roy Thomas a également été le scribe des X-Men et il maitrise bien tout ce qui a attrait à la famille mutante.

Les deux derniers épisode (#105 et #106) sont l'occasion d'accueillir Steve Englehart comme nouveau scénariste. Au passage John Buscema revient pour le #105 avec Jim Mooney comme encreur (pas le meilleur encreur pour Big John). Steve Englehart commence dans la ligné de son prédécesseur avec une aventure en Terre Sauvage et la rencontre des Mutées. C'est dynamique. La suite (le dernier épisode de cette année 1972) est par contre très intéressant avec le retour du Moissonneur (et l'évocation à nouveau des schémas cérébraux de Simon Williams), du fantôme de l'Espace mais surtout le scénariste met en vedette Captain America et Bucky. On sent immédiatement l'intérêt que porte Steve Englehart au héros à la bannière étoilée.

Période forcément énorme des Avengers, avec un dynamisme terrible cette année 1972 a du mal a reprendre son souffle après l'apothéose de la guerre Kree/Skrull. Néanmoins on en prend plein les yeux et la fin de l'année est prometteuse. Une excellente lecture qui permet de réviser ses classiques mais aussi de mieux comprendre l'univers Marvel à coup sur.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 28/05/2015 à 00h05.
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