Rodan a une approche assez différente d'un Godzilla classique. Le monstre ne symbolise pas la folie destructrice de l'homme, mais le caractère indomptable de la nature. De fait, le point de vue est plus près de l'homme lambda, en l'occurrence des mineurs, que de thématiques à ampleur comme on a l'habitude dans le kaiju eiga.
Après le film est quand même inégal et comme tu le dis, peine à intéresser par moment (je ne lui ai mis "que" 3/5), mais il s'inscrit parfaitement dans la filmographie d'Honda, dans l'évolution de ses préoccupations.
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