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Vieux 04/05/2018, 22h55
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
DC Nation #0, ou un one-shot comprenant trois petites histoires faisant office de préludes à trois grands moments à venir dans l’univers DC.
En premier, Tom King & Clay Mann se retrouvent pour le retour du Joker, se préparant ou préparant le mariage de Batman & Catwoman. Première utilisation “au présent” du Vilain par l’auteur, ce passage est dans la veine d’histoires classiques du personnage… ni plus, ni moins. Rien de novateur, rien de surprenant, rien de choquant, mais efficace ; sans plus vraiment. Il faut le talent du dessinateur pour donner un véritable intérêt à ce moment sympathique, mais qui sera rapidement oublié.
En second, Brian Michael Bendis & José Luis Garcia-Lopez poursuivent le prélude à la prise en main de la franchise Superman par le scénariste. Après un prologue d’action dans Action Comics #1000, sur Superman lui-même, voici un prélude sur Clark Kent et le Daily Planet… mais sans Loïs, absente voire disparue, avec un mystère et une nouvelle journaliste troublante. Bendis semble vouloir isoler le héros, l’affaiblir sur ce plan-là, et si je n’adhère pas forcément, j’attends de voir. Le scénariste se perd dans le trop long et démonstratif discours de Perry White, mais il commence à construire un Clark vulnérable et qui intériorise difficilement ses troubles, à voir ce qu’il va faire. Garcia-Lopez assurant joliment, c’est un passage qui intrigue, et donne envie de lire la suite ; efficace dans son objectif.
Enfin, Scott Snyder/Joshua Williamson/James Tynion IV & Jorge Jimenez montrent déjà les quatre Justice League de No Justice en action - et ça me botte. J’aime ce qui semble être un gros délire fun, coloré et bigger-than-life, c’est dynamique, les interactions pourraient être très bonnes, et ça donne une ampleur à la Justice League et à ses personnages qui me botte. Oui, je suis clairement fan.

En définitive, le one-shot remplit son office : il prépare trois grands moments, intrigue, donne envie de découvrir le coeur des sagas ; une réussite, mais petite, car si c’est agréable, c’est fait soit sans originalité (le premier), soit de manière maladroite (le second), alors qu’il y avait la possibilité d’être fun et d’appâter vraiment (le troisième).
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