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Justice League #2 : je tombe de haut. Tout n'est pas mauvais, il y a du rythme, les dessins de Jimenez ont une belle souplesse (complémentaire avec le côté plus raide de Cheung), mais...
Mais Snyder a, semble-t-il, des problèmes de mémoire et de construction : où sont passés Cyborg et le Joker ? John Stewart près à désintégrer la Totalité dans le #1 est maintenant en mission pour Oa et plus très disposé à aider la JL comme le lui demande Batman ? Comment Luthor a-t-il réussi à se glisser dans Superman (je sais, ça fait une drôle de façon de formuler la chose
) sans être repéré (ne serait-ce que télépathiquement par J'onn J'onzz) ?
Tout ça manque incroyablement de rigueur, comme si le scénariste s'était dit que, dans le flot d'infos de l'histoire, ces éléments passeraient inaperçus. Attention, il va falloir se reprendre sinon j'arrête les frais.
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Black Hammer : Age of Doom #3 : là, en revanche, la copie est impeccable et Lemire est vraiment impressionnant dans la progression narrative.
Des révélations en cascades, des surprises, des coups de théâtre, de la fantaisie, de l'émotion... Et tout ça en vingt pages ! Chapeau l'artiste (qui se permet même de glisser une référence à une autre de ses oeuvres -
Sweet Tooth) !
Graphiquement, c'est toujours particulier, pas franchement beau ni académique, mais pourtant avec un charme indéniable qu'on n'échangerait pour rien d'autre.
Une série absolument addictive.
J'ai craqué pour
Tony Stark : Iron Man à cause de Schiti. Mais pour le coup, il n'est pas le seul à mériter des félicitations car rarement Slott m'a autant réjoui. J'en reparlerai bientôt avec d'autres trucs (plein de trucs lus -
Batwoman,
Skyward,
Dr. Strange - mais pas encore de critiques rédigées)...