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Vieux 05/10/2016, 21h28
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
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Posté par arrowsmith
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1977 de David Peace ou la continuité dans la déconstruction, les bas fond du Yorkshire et l'horreur. L'écrivain travaille avec brio son environnement et surtout sa galerie de personnages. Il exploite, accentue, démonte les faiblesses des êtres humains. On est proche de l'enfer pour chacun des protagonistes. Rien à sauver chez aucun d'entre eux, au lecteur de faire un choix dans ce cloaque dégeulasse et abject. en toile de fond, le jubilé de la reine et des morceaux choisis d'une émission radio comme autant d'écho de la déchéance mise au yeux de tous (du moins eux qui ne savait pas, y en a t il encore ?). Les deux protagonistes sont plus proches qu'ils ne le pensent, avec un gout certains pour le sexe tarifé, qu'ils risquent de payer dans le sang d'ailleurs. D'ailleurs ce sang est au centre de l'intrigue : parenté, lacération, preuve, sortant par tout les pores ou trous, artificiels ou naturels. Grande idée : relier sournoisement, au détour d'une évocation, d'un maitre chanteur, de brutes policières 1977 à 1974. Il ne fait pas de vivre dans le coin. Maggie arrive, sûr que l'on ne va pas y gagner au change. Rythme haché, phrases abruptes et incomplètes, élucubrations et délires tranchent avec les descriptions noires et ignobles de la misère humaine auquel nous confronte David Peace dans un remarquable jeu de piste. Touche de génie, il récidive sur une fin plus ou moins ouverte dont les explications se trouveront peut être dans des morceaux épars de chairs du prochain roman (1980).
3 ans après : 1980
Le plus linéaire des 3 pour l'instant. Plus compréhensible également mais il faut faire travailler sa mémoire pour relier le puzzle (et donc se souvenirs des deux premiers tomes).
J'apprécie toujours autant l'écriture de David Peace même si il faut reconnaitre qu'il abuse parfois un peu dans le côté cryptique. Finalement rien ne change, ils sont tous pourris même ceux qui ne le sont pas. L'homme est faillible et imparfait. Peace le démontre encore une fois. A signaler une fin qui tient en haleine et réservant des surprises.
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