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Vieux 07/04/2015, 20h26
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
oui oui retard retard

Fables #130 - 140 parus dans le volume Camelot par Bill Willingham, Mark Buckingham, Russel Braun, Barry Kitson & Steve Leiahola



Plot : Rose Red a une épiphanie : remonter la table du roi Arthur en tant que paladin de l'espoir. Elle prends même le prince Brandish malgré ce qu'il a fait à la famille de Blanche et au grand dam de celle ci qui s'éloigne de sa sœur. Et pendant que Geppetto continue de magouiller, les deux sœurs se dressent de plus en plus l'une contre l'autre!

Et bien les aminches, la fin approche d'un seul coup avec cet impressionnant volume regroupant pas moins de 11 numéros du #130 au #140. La série se terminant au #150, il faut avouer que c'est appréciable si Urban sort les derniers numéros dans un relié car il y avait de la place pour en sortir au moins 3*!
Gros menu donc ici avec le démarrage du dernier arc de Fables et un ennemi que l'on attendait pas et particulièrement bien trouvé. Aprés l'Adversaire, aprés l'effroyable M. Dark, quel encore-plus-terrible défi attends nos Fables?*: réponse géniale... eux mêmes simplement. Car Willing et Bucking nous dirige vers une Civil War bien prometteuse, notamment en drame et en moments intenses*! Et dire que les auteurs ont préparé leur terrain est un euphémise car il semblerait que les derniers évènements importants commencent à se regrouper ici.
Mais avant d'entrevoir la guerre à venir, les pions se placent petit à petit... à petit. Le récit a en effet un peu de mal à démarrer et pendant un bon moment, l'impression qu'il ne se passe pas grand grand chose flotte dans la lecture. Certes il y a du contenu, un mignon one shot sur des perso ultra secondaire, une autopsie qui se révèlera inutile, la recherche d'une table de forme ronde ^^ et des mises au point par de longs dialogues. Les auteurs sont peut être victimes de la richesse de leur propre univers en ce dense début de volume, devant jongler avec leur plot principal mais aussi avec les multiples sub plots lancés au cours des derniers numéros. Et encore, ils en oublient, comme le mariage de Geppetto, l'étrange fille de la Belle et la Bête et certains personnages autrefois primaires sont à peine effleurés comme la petite Thérèse, devenue adulte en une nuit...
Il faut ainsi passé la moitié du volume pour que les choses bougent enfin aprés donc une introduction assez longue, avec un rythme étrange, alternant les passages centrés sur un perso avec d'autres particulièrement hétérogènes. Mais, ces petits défauts sont vite gommés par l'orientation que prends le récit, une montée en puissance amenant un chaos sans précédent entre Fables et entre deux sœurs qui aiment se détester ou qui détestent s'aimer. Blanche et Rose prennent ainsi deux chemins différents qui vont obligatoirement s'entrechoquer avec fracas. Les auteurs sont passés maître dans l'art de faire monter la pression et le démontre encore, peut être trop lentement mais au final, même les longueurs du début alimentent la puissance de ce qui va suivre.
Quel génie donc de ne pas prendre un enième ennemi qui serait défait à la fin obligatoirement, mais choisir plutôt un combat bien plus intime, bien plus personnel, bien plus intense avec celui de deux sœurs fusionnelles pour le pire et le meilleur (aprés tout, elles étaient déjà au centre de l'intrigue du 1er arc de la série en 2002!!). Blanche prends des alliés, Rose organise sa table ronde et ses chevaliers... les choses se corsent d'autant plus que le malicieux Geppetto n'a pas dit son dernier mot. Ajoutez à cela d'excellents moments fablesques, comme la cuite mémorable de la Fée du Lac, la rencontre entre Bigby et son fils décédé, l'incroyable nouveau rôle de la petite Winter, vent du nord ou la tête de Lancelot, de retour à la table ronde lorsqu'il réalise qu'il se retrouve dans le rôle de ... Guenièvre...
Cet aspect là, parallèle à la quête du roi Arthur est d'ailleurs particulièrement bien traité. Les auteurs non seulement ne s'en cache pas mais joue avec, redistribuant les rôles ancestraux aux nouveaux chevaliers via une fée du Lac décidémment truculente a souhait*!
Ce volume flirte donc avec les défauts de certain arcs, riche, trop riche peut être avant de prendre son envol dans la 2ème partie. Aprés 130 numéros, ce n'est pas la première fois que les auteurs parviennent à redonner vigueur et intérêt à leur œuvre, nous surprenant à chaque fois par des coups de génie bien placés. C'est encore le cas ici, et il tarde de lire la fin de cet affrontement qui promets d'être dramatiquement un sommet du comics.
Hélas, des fill ins viennent terminer la lecture, pas mauvaix en soi mais maladroitement placés. Le soufflet prends un coup dans l'aile alors que l'on s'éloigne de la guerre qui couve vers un récit sans liens. Peut être mieux à faire pour garder la tension à son climax et conserver le lecteur dans un état de crispation et d'inquiétude... d'autant que le dual shots se termine plutôt bien.
Côté dessins, Bucking déroule même si il montre parfois quelques signes de faiblesses lors de cases peu inspirées ou peu détaillées. Dans l'ensemble, il reste parfait dans son rôle, de toute manière cela ne serait pas pareil sans lui. Pour l'épauler dans les fill-ins, du beau monde, Barry Kitson, Russel Braun et Steve Leialoha. Le premier est un peu raide dans son trait mais les deux autres ont un style qui passe très bien, plus rond. Certes Braun est un peu plus épuré dans les décors, Leiahola peu précis sur les visages mais la transition avec Bucking se fait en douceur et les artistes se glissent dans le volume sans effort. Mention spéciale à Leiahola avec un coup de crayons qui ajoute énergie et vitesse à une histoire sympathique même si, donc, éditorialement mal placée.
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