Aquaman #51
Kelly Sue Deconnick continue doucement. Ses numéros ne font pas vraiment avancer l'intrigue, mais elle réussit récemment à créer des ambiances et des interactions qui fonctionnent.
Aquaman est allé récupérer Aqualad, ils font connaissance notamment en aimant les vieux dieux à s'installer sur l'île d'Amnesty. Jackson est un peu piquant mais sympa', et Aquaman laisse encore ses pensées vagabonder jusqu'à Mera, qui "tient bon" dans son idée de mariage avec Vulko, pour apaiser les exigences royales. Mais elle sent que ça ne tiendra pas. Aquaman apprend que le fondateur du phare de l'île, qu'ils reconstruisent, était un écrivain, a priori inspiré de Lovecraft, dont Aqualad est fan. Et, évidemment, un monstre tentaculaire attaque Ralph, qui ramenait des victuailles sur l'île ! En parallèle, Luthor livre son offre à Black Manta : Mecha Manta (...), un robot géant avec l'ADN du père de Black Manta.
Bon. Hormis le dernier segment, lié à Year of the Villain qui ne me passionne pas, avec même un élément risible par son côté vraiment ridicule, ça fonctionne bien. La relation Aquaman/Mera est plutôt bien faite, avec ces non-dits et cette distance, et si Aquaman ressemble de plus en plus à la version Jason Momoa (grande gueule, un peu extrême, langage corporel...), la lecture est fluide. Les vieux dieux s'intègrent bien, et la gestion est bonne.
Robson Rocha livre, aussi, de très belles planches, assez léchées et bien fichues. Ca fonctionne bien. La série n'est pas "passionnante", mais elle a une voix, elle a du sens, et si ça a très mal démarré... ben ça va mieux. C'est agréable, même si assez "plan-plan". Allez, je reste encore.