La mini
Howard the Duck de 2007 par Ty Templeton, Juan Bobillo et Marcelo Sosa.
C'est marrant ces sensations que nous laissent nos lectures, je ne me souvenais plus de l'histoire mais je savais que j'en gardais un bon souvenir. Je me suis donc plongé dans cette mini quasiment avec un œil neuf.
Nous voilà dans une critique des médias contemporains. La télé et la radio bien sûr, mais également tout ce que nous propose Internet, de Youtube aux blogs. Templeton au scénario s'inscrit ici dans la tradition du créateur du canard, Steve Gerber. Ce personnage est parfait pour analyser les défauts de notre époque, c'est même sa fonction première, et il n'est pas dénaturé.
D'autres défauts des USA sont également décortiqués, du port d'armes aux abus invoqués sous couvert du droit à la liberté. Même le président de l'époque, George W. Bush, s'en prend pour son grade, même si c'est facile.
On nous le répète, Howard n'est pas un super-héros, il n'a même pas de pouvoirs. Il est juste perdu dans un monde fou, et qui n'est pas le sien. Gerber serait fier du traitement de son héritage.
