Discussion: [DC] - Trinity
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Vieux 16/10/2008, 20h36
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Trinity 20



I Remember The Day... / Bound To Matter
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Trinity ou la série qui joue à « Où est la Trinité? » : privée de ses têtes d’affiche, la série n’en est pourtant pas moins passionnante depuis des semaines et les changements opérés par Kurt Busiek contribuent grandement à rendre la série atypique et intéressante !
Depuis 2 semaines, les variations du DC Universe rythment la série et le puzzle du 2ème acte se met en place : nouveaux personnages qui s’interrogent ce qui permet de découvrir l’environnement habituel des membres de la Trinité sous un nouveau jour personnages récurrents qui cherchent leur place, etc…
Heureusement, Kurt Busiek ménage à la fois le nouveau lecteur et celui plus assidu qui prendra un pied terrible à voir tous les Œufs de Pâques disséminés qui renvoient à des sagas passées et présentes du DC Universe (en attendant les futures ?) : qu’est-ce qui est au programme ? Vers qui la back-up va se tourner cette fois-ci ?
Mark Bagley est toujours fidèle au poste : heureusement, il est bien secondé dans les back-ups INDISPENSABLES par des dessinateurs plus que sympathiques à regarder et c’est Tom Derenick qui revient faire un petit coucou aux lecteurs cette semaine.





Petite phase de décélération pour la série où Kurt Busiek a manifestement envie de prendre son temps pour ce début de 2ème arc en exposant les fondamentaux de cette New New Earth afin que le lecteur ait toutes les pièces en main.

Après s’être penché sur des points de vue de personnages connus ou nouveaux sur l’absence ressentie de Wonder Woman et Batman, c’est au tour de Superman (enfin presque) de commencer la semaine et le narrateur est ce fameux héros qui va jouer les anomalies au milieu de ce fatras cosmique.
Kurt Busiek renvoie d’entrée à la mort du plus grand super-héros et conclut l’histoire principale par un renvoi à sa 1ère apparition publique lors de Man Of Steel par John Byrne en 1986 : est-ce conscient de faire un raccourci inversé de sa mort (enfin, il va mieux depuis, ne vous inquiétez pas) à ses origines ?
En tout cas, par ce biais, Kurt Busiek installe chronologiquement le super-héros apatride de sa réalité de façon plus poussée dans le DC Universe enrichissant par la même occasion son background : je dirai même qu’il s’approprie la version du personnage créé par Dan Jolley (et repris par Dwayne McDuffie avant l’arrêt de sa série avant d’en faire un Leaguer patenté).
A ce sujet, les discussions particulières et inhérentes au personnage me donnent une impression bizarre en rapport avec Countdown To Final Crisis pour une histoire de concordance d’indices ou alors je cherche la petite bête : ce qui est sûr est qu’au gré des lectures des diverses séries DC hormis Final Crisis, rien ne peut affirmer que a 2ème hebdomadaire DC ait été zappée bien au contraire !

Si ce héros est là pour constater le vide laissé par Superman, il est surtout là pour permettre au lecteur de faire un point sur cette nouvelle réalité notamment sur son historique et de ce qui en découle en termes de divergences né d’un schisme à l’époque du McCarthysme.
En effet, historiquement, cette période charnière dans les comics et DC en particulier annonçait un changement de tendance pour les Mystery Men.
Kurt Busiek ne fait pas le rébarbatif et pose son histoire : il expose d’une certaine façon les Mystery Men et tout l’héritage qu’ils ont engendré dans le Golden Age et le Silver Age où un des signes de rupture entre ces 2 époques était justement l’irruption des versions modernes de la Trinité et surtout de la Justice League Of America. Par ce résumé, Kurt Busiek veut montrer que le rôle de phare de la Trinité était primordial !
Si tout n’est pas noir dans cette réalité, ce n’est pas non plus la joie et certains aspects suggèrent une milice…

Si l’histoire principale continue l’investigation de cette New Earth, la back-up se penche sur l’officialisation du retour aux affaires de Krona !
Si cela reste pour le moment éloigné de la trame principale (avant d’y revenir évidemment), Kurt Busiek et Fabian Nicieza respectent parfaitement le personnage dans sa soif de connaissances, il faut dire que Kurt Busiek avait déjà bien cerné le moustachu dans JLA / Avengers.
Je regrette juste qu’il n’y ait point de révélation véritable sur le pourquoi du comment de son importance : le personnage est un peu perdu comme je peux l’être. Je ne vois pas encore trop où les auteurs veulent en venir avec lui…
Par contre, la scène hebdomadaire est assez savoureuse car, après les clins d’œil à Final Crisis en cascade, voici en venir carrément à Blackest Night vu les protagonistes croisés par Krona : cela remplit bien les pages mais cela risque d’être sans lendemain.

Les lendemains qui chantent, Mark Bagley connaît tant il s’améliore à chaque sortie : il faut dire qu’il n’a pratiquement qu’u seul personnage à dessiner cette semaine et il claque un Leaguer de toute beauté.
De même, le trait tout en rondeur de Tom Derenick est en adéquation avec les Contrôleurs et Krona : évidemment, les Contrôleurs ont tous la même tête et le copier-coller aide grandement le dessinateur qui a aussi Reign In Hell à gérer ; néanmoins, niveau décors, c’est léger pour ne pas dire vide.
Par contre, la couverture de Carlos Pacheco est toujours aussi efficace.

Si la Trinité n’est toujours pas (plus) là, la tension ne redescend pas complètement : si ce numéro est assez chiche en avancée notable, il n’en demeure pas moins important car il, faut connaître cet univers pour en apprécier toutes les subtilités et Kurt Busiek s’y attelle de main de maître.
Qui sait si, au final, cet univers n’intégrera pas le DC Multiverse : il ne faut pas oublier que Trinity sera ressentie dans le DC Universe des mois après sa fin, c’est qu’il en restera bien quelque chose….
Après, j’ai eu un sentiment de moins bien mais il faut dire que ce numéro coïncide avec la sortie de tie-ins à Final Crisis assez fantastiques ! Alors que la déferlante commence, il ne faudrait pas que Trinity soit noyée devant les titres siglés Final Crisis, la série hebdomadaire mérite qu’on s’attarde sur elle : ses qualités sont largement plus nombreuses que ses défauts et c’est toujours un sympathique moment de lecture.

Bilan : et demi
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