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Oui, non, quand même.
Budget limitée oui, Moffat pas aussi épatant que œuvres passées auraient pu le faire ésperer oui, une poignée de mauvais épisodes oui, pas de chef d’œuvre mortel (à la blink/girl in the fireplace/love&monsters/silence in the library/empty child/human nature) oui, pertes de certains des charmes davisiens (l’aspect working-class, l’aspect utopiste accepté sans débat des rapports sexuels à base de bisexualité et de mixité permanente) oui. Et oui, il a niqué son propre concept avec le retour des weeping angels, ce qui est honteux. Mais si l’épisode 12 ne t’as pas filé une banane par minute et ne t’as pas laissé avec ta gaule dans la main tout haletant pour voir le 13, c’est que tu n’as pas d’ame.
Parceque bon, nonobstant tous ces défauts, on a quand même l’un dans l’autre globalement bon an mal an en gros à peu près tous comptes faits au bout du compte si t’y reflechis bien la meilleure saison que tu puisse trouver dans le tas avec cette 5è : meilleur docteur, meilleur assistante, meilleur sidekick (vas-y, viens les don-bi, viens critiquer rory et je t’arrache la clavicule avec les dents) avec un vrai concept derrière les liens les unissant, meilleure direction d’acteurs, meilleur niveau moyen de dialogue, humour plus drole, usage du pathos beaucoup moins lourdau, presque juste, beaucoup moins de nonsense davisien dans l’usage du wibbly-wobbly, timey-winey stuff, un bien meilleur de loin over-arching plot de saison.
Donc oui, mais bon, non.
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