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Vieux 14/09/2017, 21h25
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
28e numéro pour Hal Jordan & the Green Lantern Corps, la relance de la majorité des personnages de la franchise par Robert Venditti, déjà à l'oeuvre depuis quelques temps déjà, et qui semble avoir, enfin, trouvé la voie à suivre, et la voix des personnages (il faut dire que la décision de DC de faire de Hal Jordan un hors-la-loi avec un gant Lantern et un look à la Star-Lord était loin d'être bonne) ; et 3e numéro de la saga sur les New Gods, après Godhead qui ne m'a pas convaincu.

Bon, en soi, Venditti prouve encore que les New Gods ne sont pas sa spécialité - ledit Godhead n'était pas bon, les versions New52 des New Gods sonnent faux et creux, et sont malheureusement reprises ici. Les deux premiers numéros de cette saga montraient l'arrivée brutale d'Orion chez les Lanterns, étaient basiques mais efficaces ; là, Venditti meuble clairement dans ce #28 - et ça rendrait l'épisode naze si l'auteur ne parvenait pas à se détacher de son intrigue qui ne décolle pas (des géants de Nth Metal poursuivent les New Gods pour les tuer, soit) pour offrir un moment d'émotion.

Pour simplifier, Lightray file aussi vite qu'il peut avec Highfather (non pas l'équivalent physique et moral de Moïse, mais un général brun et sévère, autoritaire) pour échapper aux ennemis ; les Lanterns doivent le retrouver et envoient Hal, qui n'arrive pas initialement à rattraper le New God le plus rapide... mais finit, surtout, par croiser une des énergies des géants, et a alors une vision - de son père.
Venditti, par ce procédé encore inconnu et un peu bateau, parvient néanmoins à faire oublier le vide de l'intrigue (elle n'avance pas) et cette justification clichée par un vrai, beau moment entre Hal et son père.
Là, l'auteur parvient à démontrer qu'il sait qui est Hal Jordan, et d'où vient son caractère. Cela fonctionne vraiment bien, c'est un passage de vraie émotion, où Venditti maîtrise clairement l'essence du héros, et cela permet d'oublier les défauts d'un épisode bien dessiné mais qui ne fait rien avancer.

Un beau moment, donc, mais qui n'est que ça, et où l'intrigue stagne.
Soit, Venditti livre une belle caractérisation et on peut lui pardonner cette décompression pour la qualité de cette relation ; mais il va falloir reprendre, vite, l'intrigue pour la consolider. Venditti a ici l'occasion de rattraper Godhead, et de continuer la bonne reconstruction du Green Lantern Corps (en soi, un titre bien plus légitime pour la série).
Je suis curieux de lire la suite, mais exigeant après cette pause imposée !
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