[anteus]

et on commence donc avec un vieux truc récent!



fear itself est un peu l'event loufedingue de marvel avec un pitch de power rangers qui semble vraiment conccurencer DC Comics avec les super-héros différents qui se trouvaient dotés d'un anneau magique de chaque couleur différente pour autant d'émotions.
Le pitch de base est simple, un méchant dieu venu du fond des âges va tenter de produire une sorte d'apocalypse en se trouvant des héraults qui, comme Thor(tuga), pourront brandir chacun un marteau différent avec une couleur différente (voyez, je vous l'avais dit!).

ça commence bien évidemment avec une vue de la terre toute tranquille puis on zoom sur le poitou-charentes en France. Non là il ne se passe rien, on zoom alors sur les USA, dans le Lower Manhattan où la foule devient enragée à cause des droits de construction d'une zone spécifique. Ils s'apprêtent tous à s'éventrer dans la joie et la bonne humeur, au milieu deux super-héros, l'Agent 0013 et Steve Super Soldier Rogers.
Sharon: "ces gens vont s'entretuer, Steve... c'est le CHAOS!"
Non, Sharon, qu'il lui répond le beau Steve, c'est la démocratie! (faudra m'expliquer en quoi se foutre sur la gueule est une démocratie...)
Bref forcément ça tourne à la baston, une émeute éclate, Rogers file au beau milieu de 3000 hooligans en colère parce que bon, à lui tout seul pas peur, pas mal. Une journaliste intervient au beau milieu "c'est le CHAOS ici!" puis elle tente d'interviewer (ou de faire chier, au choix) Steve Rogers en plein boulot. "Les gens vous voient toujours comme Captain America hein" lui glisse-t-elle subtilement (non non, ça ne servira pas du tout pour la suite, bande de malandrins!).
Bref, le voici qui se prend un caillou en plein coin de la gueule, Sharon le relève doucement, les émeutiers ont fuit ailleurs et tout le monde est gazé dans la joie et la bonne humeur (bis), d'ailleurs on voit bien que ce sont des super-héros, alors qu'il y'a du gaz tout autour, des personnes qui étouffent etc, Sharon et Steve continuent de parler normalement, comme si de rien était, quel super-pouvoir!

Retour dans le Poitou... euh non, on poursuit dans l'Antartique avec un bâtiment nazi en plein milieu de la glace et tout un groupe de types en vert en tenue de camouflage (pratique pour pas se faire repérer sur la glace) qui nous explique que le premier Crâne Rouge avait bien planqué ses bonhommes (oui oui, le bâtiment est minuscule et quasiment invisible) et forcément maintenus en vie (sinon ç'aurait été balot de les trouver raides). La personne mystérieuse continue de parler "mon cher père les a laissés ici pour défendre la baraque bâtie autour de Null, voici la dernière demeure de la société Thulé d'Adolf hitler (espèce de Thulé dira-t-il même avant de se suicider dans son bunker)" il enlève son masque et, ho, surprise, c'est Crâne Rouge bis, la fille de Crâne Rouge qui se faisait appeler autrefois Sin, ah ah, j'avais pas vu le coup venir dis donc!
Bref, les nazis se foutent sur la gueule entre eux d'un coup, ce qui était plus logique que de leur expliquer qu'Adolf Hitler était bel et bien mort depuis 45, Crâne Rougette arrive alors avec son équipe jusqu'à une salle contenant... un marteau emprisonné dans la glace! Un type lui pose alors la question "mais puisqu'Hitler et Crâne Rouge n'ont pas pu brandir le marteau, pourquoi pensez-vous pouvoir y arriver?"
ce à quoi la jeune gourgandine lui rétorque que "damnit, je l'ai vu en rêve, avec ça je tuais Captain America, je dominais le monde et j'avais des places de cinoche gratos et une place de parking à vie devant l'Elysée!Et tout le monde avait PEUR"
heureusement encore qu'elle n'ait pas rêvée d'un jouet Hello Kitty enchanté, ça aurait eu beaucoup moins de gueule!
Le jeune Heinrich se pousse alors, Crâne Rougette s'approche du marteau qui s'appelle Skadi et... transformation!
"mouah ah, me voici ressucitée!" parle-t-elle d'une voix sombre et gutturale!

Nous revoici alors à Manhattan à la Avengers Tower, le soleil se couche, tous les Avengers sont posés sur les toits avec la mine plutôt grâve, ouh la la, il se passe un drôle de truc, en effet, l'émeute, ce n'était que des hommes, il n'y avait pas de super-héros derrière tout ça, c'était le CHAOS, nous narre Captain Super Soldier America.

Broxton, désormais, la ville voisine d'Asgard sur terre. Une sorte de père de famille appelé Bill déménage. Apparement le bonhomme s'est fait dégommer sa maison et, déçu et ruiné, s'en va avec femme et enfants alors qu'en même temps les vengeurs annoncent qu'ils vont rebâtir Asgard et ainsi filer du boulot à 5000 personnes. Thor est ému jusqu'aux bottes et lâche même un petit "Odin, mon père, il aurait dû être là pour voir ça le vieux filou!"
ça tombe bien car on le voit ensuite entouré de ses deux corbacs dans les ruines d'Asgard cracher sur la presse qui s'est accumulée tout en bas. Il se retourne et... surprise, le Watcher est ici c'est donc que... c'est vraiment... grave!! (normal c'est le CHAOS )) Alors que j'ai toujours vu Odin comme le protecteur suprême des dieux mais aussi des humains, celui qui a envoyé son fils Thor parmi les hommes afin de lui apprendre à mûrir, ça me peine un peu de le voir dans cette scène gueuler sur Thor que les humains ne sont que des insectes et les Vengeurs des "singes en costumes colorés", il demande même à son fils s'il est un dieu ou un homme en lui demandant de choisir entre les deux, ce à quoi Thor répond "l'homme évidemment", Odin s'en va alors en le traitant de faible... euh... What the fuck?

Bref, nous revenons à Sin... euh non, Crâne Rougette, euh non... Skadi! qui s'en va faire de la plongée avec son nouveau marteau dans l'Ocean Pacifique. Elle nous laisse entendre qu'elle n'agit pas d'elle-même, que quelque chose a fait d'elle son Avatar, mais si elle collabore ce n'est que dans le but de ramener son papounet à la vie. Père, j'arrive, ne cesse-t-elle de penser, mais au fond des Océans se trouve non pas Crâne Rouge ni Lady Gaga mais un vieil homme qui lui réponds "eh ouais, c'est moi, le père de tout! Tremble, car j'ai une canne et des dents pourries!"
C'est le CHAOS, on vous l'avais dit!

En ellipse nous voici revenu à Asgard. Odin tremble, "il est de retour, le serpent est de retour." pleure-t-il dans sa barbe. Les vengeurs et les asgardiens qui sont entrain de bouffer et de picoler sont alors arrêtés dans leur élan par Odin qui déboule au milieu de la fête, bien évidemment ça ne peut pas attendre qu'ils décuvent, non, il leur annonce simplement que le temps sur terre pour les asgardiens est révolu, il va falloir fermer boutique. Thor tente de le raisonner mais une nouvelle fois le père et le fils se foutent sur la gueule, Odin a le dessus devant tout le monde réunit, Thor est amené à "l'arbre-monde" avec son peuple afin que les asgardiens puissent fuir en une nouvelle Asgard cette fois-ci de retour dans l'espace.

Parallèlement Skadi sort de l'eau avec le serpent, vous savez, le vieux avec son bâton au fond de l'eau. Le serpent alors tient à sa revanche, il compte effrayer tout le monde et... invoque les dignes!

épilogue: alors que le Colorado surveille attentivement l'espace entre deux cafés-noisettes sept ovnis apparaissent pour tomber sur terre. C'est tellement grave qu'il faut appeler Steve Rogers et le président (euh ouais t'as pas l'air con si c'est rien que des comètes mais bon...) et alors tombe sur terre un peu partout les sept ovnis.

Retour dans les ruines de l'Asgard terrestre, les vengeurs restent comme des cons devant l'arbre-monde qui a englouti tous les asgardiens, mais cap, demande Spider-Man, qu'est-ce qui vient de se passer? et le Super-Mega-Soldier de répondre: "les dieux nous ont abandonnés!"

Bon alors clairement là c'est du grand début d'Event, on nous annonçe, on nous bassine même le méga-cross de ouf qui va ébranler la planète entière. Fraction joue ici avec la peur et la magie ancestrale, c'était plutôt bien vue comme idée, mais le plus gros problème reste que c'est très mal géré. Les allusions sans cesse au chaos et à la peur au final deviennent trop lourdingues. En prime la solution de Stark pour empêcher les gens de New-York de râler est ... d'aller reconstruire Asgard au Texas! (et pourquoi il fait rien pour New-York, ça on n'en saura rien). Bref un premier livre (oui cet event insiste bien pour évoquer le terme Book à la place de Issue, demandez-moi pas pourquoi) qui veut poser les bases d'une intrigue tout en tombant à côté de sa destination. Dommage.
Côté dessin on a un peu les deux visions d'un Immonen, c'est assez inégal. On va avoir des cases super soignées à des moments, des tonnes de détails, de réelles émotions, et parfois des cases à peine esquissées pour pas dire moches sans aucun décor (ou alors la coloration fait pour beaucoup).

La suite dans pas longtemps avec le Book Two donc!