Il est temps de clôturer ce jeu.
Bravo et merci aux joueurs !
Le scénariste que tous ont reconnu immédiatement était James Robinson.
J'ai longtemps hésité, après avoir écarté Warren Ellis, Grant Morrison, Ron Marz, Kurt Busiek (cherchez l'intrus) et regardé ce que j'avais d'eux sous la main. J'ai finalement choisi Robinson en réalisant qu'il avait scénarisé chez tout le monde, et dans des genres variés. Rétrospectivement, je regrette de ne pas avoir tenté Busiek ou Marz.
Surtout que j'avais totalement oublié, si je l'ai jamais su, vu que c'était à une période ou je ne passais pas beaucoup sur le forum, que NRV avait réalisé un très beau 20 cases sur le sujet, bien plus représentatif de la carrière de Robinson que le mien :
http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=70197
Vous pourrez constater que j'ai utilisé une case que NRV avait déjà mise en exergue, mais j'y reviendrais.
Petit regret, le mode VF que j'avais essayé d'introduire n'a pas attiré de joueurs. Tant pis.
1 -
La série culte de Robinson, indispensable à placer dans ce jeu.
Pour compliquer la tâche des joueurs, ici pas de costume, de bâton cosmique, juste un de ces moments intimes qui a fait le charme de ce titre. Et Yeowell dont je trouve là le dessin plus agréable que celui du Tony Harris de l'époque (et ne parlons pas de ce qu'il est devenu).
La référence à Grundy devait au final faciliter les recherches.
La publication en VF semble s'être arrêtée au volume 3 ...
(enfin, moi je m'en fous, j'ai les 6 omnibus V.O.
)
2 -
Un des creator-owned les plus connus de James Robinson, probablement trop en avance sur son temps.
La publication de cette série, erratique, et le titre de ces TPB, a priori non numérotés, a égaré au moins un joueur.
Seul 11 des 13 numéros sont réunis dans 3 TPB. Le 12, publié chez Homage et le 13, (avec une histoire d'une trentaine de pages et des profils de personnages) publié chez Image, restent orphelins ...
La case représente le personnage titre, Chance Falconer et son dragon, St Georges.
Seuls les 4 premiers numéros ont été publiés en album chez Semic.
3 -
Ici, un travail récent du scénariste chez Marvel, avec une nouvelle version d'une équipe culte, composée de rescapés d'univers parallèles.
Un peu de Spider-Man pour faire plaisir aux Marvelophiles et un de mes personnages Marvel méconnus préférés : Thundra !
Robinson tente ici de nous vendre du Authority avec des personnages à la marge, chargés du poids des archétypes DC qu'il connait bien, avant de basculer dans un schéma plus classique, à la Busiek, en les confrontant à des personnages oubliés de Marvel (les personnages oubliés/désuets et la nostalgie étant un peu le créneau dans lequel on a casé Robinson, qui semble s'y plaire).
Malheureusement, Leonard Kirk, bien que compétent et agréable à regarder, est trop lisse pour que la mayonnaise prenne. Ca manque de peps et ça repose trop sur des ressorts connus.
Marvel relancera le bouzin en confiant la version de Straczynski à Howard Chaykin. Je ne sais pas ce que ça a donné, mais sur le papier ça fait peur ...
4 -
La case que NRV avait déjà utilisée comme certains me l'ont fait remarqué
C'est d'autant plus regrettable que c'est un changement de dernière minute, puisque, initialement, j'avais choisi une case plus difficile, mettant uniquement en scène Mr Fantastic et Doom.
Finalement, j'ai choisi de montrer les deux parties prenantes du crossover en laissant apparaître Deathblow, et en me disant que certains ne le reconnaîtraient pas sous le dessin de Ron Lim.
Car, oui, pour marquer la fin d'Heroes Reborn, les gars de Wildstorm, qui sont en charge des quatre titres après le départ de Liefeld, organisent un crossover qui fusionne les deux univers dans les #13 des séries (un crossover intitulé World War III, un titre qui a servi bien souvent et qui mériterait presque un 10 cases) et qui donne lieu à la mort, temporaire, de nombreux persos (mais c'est toujours "marrant" de voir ces persos bien connus se faire dézinguer d'une manière souvent improbable dans un titre classique).
Une saga traduite dans "Marvel Crossover #12", qui n'est jamais sorti dans ma crèmerie de l'époque et que je n'ai pu me procurer que des années plus tard.
Le point positif de ce crossover : Mike Wieringo dessine dans le FF #13 une de ses rares incursions dans l'univers Wildstorm.
5 -
La case sexy du jeu
(même si pas aussi sexy que la case Sexy choisie par NRV dans son 20 cases).
Encore un crossover, publié en VF dans Marvel Crossover #8 (une publication dont le nom ne mentait et qui en va passer du bouzin) avec sa contrepartie indépendante supervisée par Wildstorm dessinée par Arthur Adams.
Plein de choses sympa dans cette case, comme le logo des FF et celui de Jurassic Park. Peut-être la meilleure case du comics pour tout vous dire (ce qui en dit beaucoup).
C'est du Robinson en mode portenawak comme on voyait souvent dans Gen13 (le portenawak, pas Robinson, hein), alors que c’est le numéro édité par Marvel.
6 -
Ah … Robinson qui essaie de renouer avec Starman … et qui pour moi, se plante (si vous voulez mon avis, dont le monde se fout royalement, je le sais, il ne fallait pas lancer le personnage dans un tour du monde capillotracté, mais situer la majeure partie de l’action à Opal City, qui est juste un des personnages les plus importants et les plus réussis de la série Starman).
Et la petite cerise sur le gâteau de la plantade, c’est le perso de Montpellier (le monsieur au casque vert sur la case). Montpellier. Mont-fucking-pellier !!!!
A la fin de la première lecture de la maxi-série, le seul truc qui m’a marqué, c’est : Mais pourquoi s’appelle-t-il Montpellier ???
Après quelques recherches, j’ai fini par comprendre que ça faisait référence à la couleuvre de Montpellier ! Donc, ce héros qui est une espèce de Batman espagnol s’est inspiré de cette couleuvre (pourquoi pas), et adopte le nom de ville française attaché à cette couleuvre… Le message est clair pour les criminels : craignez les villes françaises du Sud de la France (ce qui n’est pas faux, mais ceci est un autre débat)!
Mais à quoi pensait Robinson ! Etait-ce si compliqué de l’appeler la Culebra (la couleuvre en espagnol) et d’en rester là ?
Soyons clair, j’admire la volonté de Robinson d’introduire plein de nouveaux super-héros du monde entier dans ce titre (dont personne ne se resservira probablement plus jamais, hein, sauf si Grant Morrison est inspiré) … mais putain quoi ! Montpellier !
Je m’arrête là, la bave aux lèvres, et fonce me faire vacciner contre la rage.
7 -
Bonjour, je m’appelle Mycroft et je suis fan de Wildstorm !
Robinson a pas mal bossé avec le studio de Jim Lee et pas que sur des crossovers contrairement à ce que les cases précédents pourraient vous laisser croire (notamment sur Wildcats, épisodes que, bizarrement, je n’ai jamais trouvé la motivation d’acheter en TPB malgré mon inscription aux fans de Wildstorm anonymes).
Bref, à l’occasion d’un retour sur les origines de Team One, équipe fondatrice et légendaire de Wildstorm, l’éditeur propose un gimmick original :
Team One : WildC.A.T.s et Team One : StormWatch deux mini-séries de deux épisode qui présentent les mêmes évènements, mais en s’attachant chacune aux personnages qui fonderont les deux grandes équipes de Wildstorm, avec plein d’allusions pour les initiés : John Colt (dont le nom dans la case servait d'indice), Lucy Blaize, Saul Baxter côté WildC.A.T.S, notamment (le côté StormWatch nous donne un aperçu de Henri Bendix jeune, et de l’ancienneté de Backlash, sans parler du père de Jackson King qui joue un rôle important dans StormWatch avant l’arrivée de Warren Ellis).
Le dessinateur Rich Johnson ne fera pas une longue carrière, mais livre une prestation très propre et très agréable …
8 -
Le deuxième bijou sur la couronne de Robinson. Là où Starman est une œuvre longue, construite sur la durée, ici, en 4 épisodes, tout est dit, et de façon assez magistrale …
Ça pourrait sombrer dans le cynisme compte-tenu de l’histoire et ça arrive pourtant à dégager un charme fou.
Le pitch en deux mots pour ceux qui ne connaîtraient pas … Les super-héros (et vilains) cherchent leur place dans le monde de l’aprèsseconde guerre mondiale.
Urban, si tu me lis, ça peut se tenter en VF !
Amusant de de voir à nouveau Paul Smith, dans un style difficile à associer à la case 2, en partie grâce au travail de Richard Ory, le coloriste.
Pas d’indice particulier dans la case, choisie parce qu’elle est juste magnifique, sauf à reconnaître le Manhunter (pas le Martian Manhunter, hein, juste le Manhunter du Golden Age).
9 -
Une case plus légère, en l’honneur de la série TV qui va adopter le dernier comics « léger » de Geoff Johns. Les deux hommes ont surtout collaboré sur les premiers épisodes de Hawkman.
Ce numéro #0 fait le lien entre l’héritage de Starman et la nouvelle Stargirl avant le début de la série de celle-ci.
S.T.R.I.PE. et la référence à Icicle devaient permettre d’identifier la case.
10 -
Ah, la case 10, qui m’a valu quelques reproches.
Je l’ai choisie pour sa difficulté. Je voulais une case dont les dialogues ne fournissent pas d’indice explicite (nom d’un perso par exemple) trop facile à googler.
Je voulais revenir aux sources au jeu : reconnais-tu ce personnage, ce dessinateur, cet encreur, (ou même ce coloriste, comme deux joueurs l’ont fait) ?
Considérant que le scénariste était connu, je trouvais cette démarche d’autant plus légitime que le champ d’investigation était déjà relativement restreint.
Evidemment, ici, j’ai été sadique en choisissant une case sur laquelle le dessinateur adopte volontairement un style légèrement différent de son habitude.
Mais 1 case de ce type sur 10, ça ne me semble pas exagéré, et la plupart des joueurs ont réussi à en triompher.
La référence aux retour des morts devait vous aider à reconnaître ce comics mettant en scène, dans le segment qui vous en est présenté, des versions alternatives de King Faraday et Roy Raymond (le borgne : oui, c'est une version alternative de Firestorm).
Classement des scores :
1 -
NRV : 100 points
2 -
Fredgri : 100 points
3 -
Bukowski : 100 points
4 -
ArnaudXIII : 100 points
5 -
Cytrash : 100 points
6 -
Arrowsmith : 100 points
7 -
Hare Mageddon : 100 points
8 -
Chouetteunhibou : 100 points
9 -
Hilarion : 94 points
10 -
Esseji : 92 points
Sur ces bonnes paroles, je m'en vais préparer mon déconfinement, donc ... Good Night, and Good Luck.