C'est drôle, ça : je pense souvent la même chose.
Morrison, à mon sens, est davantage un styliste qu'un vrai storyteller : ce qui l'amuse, c'est de jouer avec les concepts, de voir jusqu'où il peut les explorer. Par exemple, justement avec "7 Soldiers", on s'attend à une histoire avec une équipe : or, ils ne se rencontrent jamais (ou à peine sur la fin). Ce motif du lien invisible, c'est jubilatoire. "52" fonctionnait aussi de cette manière (même si, là, Morrison n'était pas seul aux commandes).
Mais pour en revenir à "Final Crisis", le malentendu ne viendrait-il pas que tout le monde (ou en tout cas, beaucoup) a cru que c'était le dénouement de "Crisis on infinite earths" et "Infinite crisis", que Morrison allait boucler tout ça ?
Car, si j'en crois l'article de "CB", "Final crisis : legion of the 3 worlds" correspondrait plus à une suite des deux premières "Crises"...
|