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Vieux 08/06/2009, 12h54
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Marvel Digital Knight
 
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Saison 1, episode 1: "Gone for Goode".




Premières images, au bout de 15 secondes, un faux-raccord, une image qui bouge.
Deux flics de Baltimore parcourent une ruelle étroite. Des insultes, des lampes torches, un cadavre, celui de Keith Becker. Dollie Whiters, une femme présente sur les lieux du crime a été amenée à l'hôpital.




"That's the problem with this job, it's got nothing to do with life."
Le mec qui parle, c'est Steve Crosetti, Jon Polito dans la vraie vie, petite boule de nerf italienne au physique de Devito, vu dans un nombre incalculable de séries. Croyant, voyant des complots partout, il trouvera une fin tragique (ouais, je spoile).

Un point commun avec The Wire, le tableau des victimes, en rouge, les cas non élucidés, en noir, les cas élucidés.

Cet épisode commence donc avec le cas Becker... et avec l'arrivée d'un petit nouveau dans la brigade, cherchant le lieutenant Gardiello, le chef de cette unité. Tim Bayliss, pistonné car ayant travaillé auprès du maire, débarque.



L'occasion pour Gardiello de montrer au petit nouveau les lieux. The Box, aka la salle d'interrogatoire, The Fishbowl, sorte de salle d'attente pour criminels en attente d'être questionnés/ embarqués. The board, donc, le tableau des cas en cours.

Passé la visite, on rencontre le gros morceau de la série, John Munch, un peu une sorte de Jim McNulty qui serait moche.


"Don't ever again lie to me like I'm Montel Williams. I'm not Montel Williams."
Lui et Bollander sont sur une affaire où deux victimes ont été poignardées et où le tueur ne va cesser de vouloir mensonger. le boulot de Munch sera de lui faire dire la vérité, il y parviendra évidemment.



On retrouve ensuite Crosetti et son partenaire Meldrick Lewis a l'hôpital pour assister au réveil de Dollie Whiters qui fera comprendre que la famille, ça tue tout, surtout quand il y a une assurance vie à la clé.

Vient le moment où on fait la connaissance d'une des rares femmes de la série, le détective Kay Howard. Bon son personnage n'est pas très développé dans le pilote, on reviendra sur elle par la suite, juste, il fallait la nommer, pour des raisons évidentes de quota.



Alors, ensuite, on retrouve Bollander qui harcèle Munch à propos d'un cas non résolu, celui de
la petite Jenny Goode, retrouvée morte il y a trois mois.
"de-tec-ti-ve Munch."
Bollander, conscience de John Munch, bien entendu, le cas de Jenny Goode sera résolu avant la fin de l'épisode, mais l'affaire est surtout importante car elle nous apprend qu'il ne faut rien lâcher, que même le temps ne peut empêcher un cas d'être résolu si on est minutieux.


Bon, autre personnage préféré, Frank Pembleton, fait son entrée. Une vraie petite tête de con ce Pembleton. On l'oblige à faire équipe avec Beau Felton, de la famille à SuperAlecBaldwin.

"This is a big investigation. Find Pimbleton's car."



Après une petite séance comique dans le garage où Pembleton, au sommet de sa têtedemulitude essaie toutes les voitures de Police du garage afin de trouver celle dont il a la clef, Pembleton préférera faire équipe avec le petit nouveau.

"Biddle, Biddle, Biddle, Biddle..."
Bred, les équipes se composent, les personnages n'en sont qu'à leur premier balbutiement, mais déjà, on comprend qu'on aura droit surtout à du real-life drama avant tout, plus que dans The WIre en tout cas (bon, promis, j'arrête avec les comparaisons).





Une chose évidente aussi, The Box, la salle d'interrogatoire sera forcément un lieu récurrent, et un lieu de surprises. Que ce soit le tueur de Mr Biddle filmé en jump cut sauvages, Pembleton arrachant les aveux d'un Jonathan, meurtrier abasourdi par l'assurance du vendeur de peine de prisons.

L'épisode se finit sur Bayliss prenant en charge son premier meurtre, celui d'une fillette de 11 ans.

Et ouais, on aura aussi des réunions de flics after work à la Bunk/Mc Nulty, mais avec moins de références au train de l'injustice balayant tout sur son passage.

"We're police, go rob somebody else."



Un bon épisode de mise en place, filmé caméra à l'épaule la plupart du temps apparemment, en tout cas de façon très réaliste.

Pour résumer, il faut le dire au moins une fois, on trouve dans ce pilote tout ce que l'on trouvera dans les cop shows des années 2000, l'arrivée du rookie (CSI s01e01), l'hyper réalisme (The Shield), la vie quotidienne des forces de l'ordre (Third Watch/ ER), l'écriture aux petits oignons (The Wire) et certains partis pris filmiques.

Oui, Homicide c'est bien.

Dernière modification par Mast ; 08/06/2009 à 13h00.
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