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Vieux 02/12/2008, 11h10
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Crit.Doop 89: de grands pouvoirs, titans,X-men,Batman et outsiders, heroes

Critiques Doopiennes semaine 89

SPIDER-MAN: Un grand pouvoir


(Lapham / Harris-Lapham / Clark-Gaudiano)

UN GRAND POUVOIR est une mini série qui nous raconte la jeunesse de SPIDEY, c’est à dire sa vie de catcheur, avant qu’il ne décide de mettre ses pouvoirs au service du bien et avant la mort de son oncle.
Bon, je ne connais DAVID LAPHAM qu’à travers son CITY OF CRIME sur BATMAN , que j’avais plutôt bien aimé même si c’était assez long à se mettre en place, mais l’idée de voir TONY HARRIS s’occuper du personnage emblématique de MARVEL me plaisait bien, même si j’ai toujours un peu de mal avec une actualisation des vieilles aventures du silver age. Bon, disons que LAPHAM n’avait pas vraiment beaucoup de soucis de continuité, et qu’il pouvait à peu près faire ce qu’il voulait, dans la mesure où toute la période qu’il raconte ne fait en gros que quelques cases sur le premier numéro de AMAZING FANTASY.
Le début est assez mou. On assiste à un PETER PARKER qui ment à son oncle, à sa tante pour vivre sa vie de catcheur et se faire de l’argent. Cela peut à la rigueur se comprendre, un PETER qui se fait humilier depuis des années, aurait généralement ce genre de réaction ; même si à la base cela ne correspond pas réellement à ce qui se passait dans la BD originale.
La première partie n’est pas franchement réussie, on ne voit pas trop où LAPHAM veut en venir et on ne reconnaît absolument pas PETER de plus, l’ histoire avec les combats de catch est menée trop superficiellement, avec tous les clichés possibles (la femme fatale, les arnaques, etc…) ; mais force est de reconnaître que cela s’améliore au fil des pages ; en effet, dès que PARKER commence à prendre conscience de son rôle de héros. Et là, on retrouve un peu le PARKER qui nous plaît et qui doit affronter toutes les tentations adolescentes pour aller sauver la veuve et l’orphelin. On comprend qu’il a toujours eu bon fonds, mais qu’il fallait juste lui indiquer la voie. Et c’est une rencontre avec la chose qui va lui ouvrir les yeux . Ca ne modifie rien au passé de PETER, mais cela apporte un petit plus, une explication de ses motivations et je trouve ça plutôt pas mal.
Ce changement est finalement bien géré , et la maturation de notre héros (qui prendra sa tournure définitive à la mort de son oncle) est bien enclenchée, ce qui aurait tendance à prouver que même sans la mort de BEN ? PETER aurait certainement fini en héros.
Finalement, si on s’ennuie un peu au début, pas franchement excellent, les deux derniers épisodes remontent la qualité de cette mini série, qui fait finalement passer un bon moment.
Maintenant, les dessins de TONY HARRIS sont assez surprenants. Attention, j’adore TONY HARRIS qui est l’un de mes dessinateurs préférés, en revanche, comme son style est assez photographique et assez figé, j’avais un peu peur de le voir sur SPIDER MAN. J’avais raison, comme tout autre dessinateur un peu réaliste, si les personnages sont OK, il a du mal avec le costume et l’action. C’est un peu dommage. Il prend aussi un autre parti pris intéressant, celui de dessiner les personnages que l’on connaît (BEN, TANTE MAY, PETER , FLASH et même JONAH ) de manière totalement différente à la façon dont on les représente depuis quarante ans ! Cela perturbe un peu au départ, mais finalement, je trouve que c’est plutôt une bonne idée, on sort un peu de la routine, et comme c’est bien fait. Bon, on peut quand même faire un reproche : on reconnaît trop ses modèles photos, on voit bien que le modèle de FLASH est celui du garde du corps d’EX MACHINA et c’est peut être le plus gros défaut de la série.
HARRIS nous refait, de plus, le même coup que la série FLIGHT OF BONES chez MARVEL en abandonnant la mini avant la fin, laissant la partie graphique à LAPHAM lui même qui s’en sort plutôt bien, voire mieux que HARRIS, un peu trop dans les travers qu’on lui connaît !
Finalement une mini série sympathique qui pourra plaire aux nouveaux lecteurs ainsi qu’aux anciens. Pas indispensable non plus quand même, mais la CHOSE vue par HARRIS ets un petit bijou.

et demi (surtout pour la fin )






TITANS #5


(Judd Winick / Julian Lopez/ Prentis Rollins-Bit-Rod Ramos)

Après quatre épisodes absolument abominables tant au niveau des dessins (affligeant JOE BENITEZ) que du scénario (mais qu’est-il arrivé au JUDD WINICK de EXILES ? ), voici le cinquième numéro de cette série, qui voit la re-formation des TITANS historiques, à savoir NIGHTWING, STARFIRE , BEAST BOY, CYBORG, WALLY, etc…..
On est apparemment dans un arc en six ou sept parties, mais ce numéro fait un peu une pause dans l’action et le récit. C’est nettement moins orienté action et WINICK semble prendre son temps pour développer les relations entre les différents persos.
C’est à priori son point fort, les relations entre les personnages, alors on peut se dire que ce TITANS #5 va être en nette amélioration par rapport aux précédents.
Bonne nouvelle : c’est mieux !
Mauvaise nouvelle : C’est toujours pas ça.
En gros, WINICK va s’attarder sur deux « couples » non officiels, à savoir NIGHTWING et STARFIRE d’un côté et RAVEN et BEAST BOY de l’autre, et il n’arrive absolument pas à rendre ces deux histoires crédibles et intéressantes.
A priori, il envisage le couple DICK et KORY comme deux amants qui sont ravis de se retrouver et de coucher ensemble lorsque l’un d’entre eux est malheureux. Il avait d’ailleurs essayé de remettre les deux personnages ensemble dans OUTSIDERS. Ici, ça finit plutôt mal end épit de l’attraction évidente entre les deux, mais quand même, je pense qu’une légère allusion à BARBARA GORDON aurait été la bienvenue.
En gros, KORY refuse d’être un objet sexuel et de continuer leur relation sous prétexte que DICK ne l’aime pas d’un amour absolu… Mouais….
C’est pas folichon…
L’histoire d’amour naissante entre BEAST BOY et RAVEN est encore moins crédible ? WINICK nous assénant une scènes totalement absurde et ridicule dés les premières planches de la BD, avec un GAR changé en ours qui attend RAVEN dans son université. C’est plutôt débile et ça tombe comme un cheveu sur la soupe, on n’y croit pas une seconde non plus. Rajoutez à cela la progéniture de TRIGON le terrible, une des plus mauvaises idées depuis très longtemps et vous comprendrez que même si le scénario est en amélioration, cela reste toujours bien inférieur à ce qu’on pouvait attendre de JUDD WINICK et surtout d’une série qui se voulait reprendre les pas de WOLFMAN/PEREZ.
On frise souvent le ridicule.
En revanche, on a une très nette amélioration au niveau des dessins, puisque c’est JULIAN LOPEZ (inconnu au bataillon) , qui remplace l’immonde JOE BENITEZ, qui avait remplacé lui-même le plus que fadasse IAN CHURCHILL.
Au moins, les dessins sont compréhensible et les personnages ressemblent à quelque chose., ce qui est quand même une amélioration depuis quatre numéros (pour vous dire le niveau) .
Bon, il abuse un peu des grandes cases, mais soyons logique, il n’a pas non plus grand chose à raconter.
Une des séries les plus décevantes chez DC depuis très longtemps. Ca tombe bien, c’est celle que PANINI va décider de publier dans le mag DC UNIVERSE, qui ne va pas vraiment profiter de ce cadeau empoisonné. Déception et foutage de gueule sont véritablement les maîtres mots de ce relaunch raté. Ni fait, ni à faire !
car nette amélioration niveau dessin







BATMAN & THE OUTSIDERS TPB 1: CHRYSALIS


(Dixon / Julian Lopez-Carlos Rodriguez/ BIT)

Voici donc la nouvelle mouture des OUTSIDERS après l’apparition de BATMAN et la mise au placard de NIGHTWING par l’homme chauve souris. En effet, BATMAN pense que DICK n’est pas prêt à assumer le rôle de chef dans une équipe censée faire des missions secrètes et un peu moins nobles que dans les «vraies » équipes de super héros.
Voici donc une équipe formée de gens recrutés par BATMAN pour faire des missions clandestines d’infiltration, etc….
Le concept n’est pas vraiment nouveau, et au début, on pense carrément à une re-dite de la série BIRDS OF PREY, avec un BATMAN/ORACLE sélectionnant les personnages les plus appropriés pour la mission. Si le casting est composé en grande majorité d’anciens OUTSIDERS (KATANA,METAMORPHO, GRACE, THUNDER), on a droit aussi à des apparitions de GUESTS pour la première mission, à savoir CATWOMAN et MARTIAN MANHUNTER. Rajoutez à cela BATGIRL, GREEN ARROW et GEO FORCE et vous comprendrez qu’on a affaire à une équipe composée de personnages plutôt alléchants. Malheureusement, la sauce ne prend pas.
La première mission met l’équipe des OUTSIDERS aux prises avec un reste d’OMAC que BATMAN veut récupérer. Le OMAC a été trouvé par un homme d’affaires peu scrupuleux, Mr JARDINE, qui a un agenda plutôt mystérieux.
Première chose, récupérer le OMAC, et c’est rondement mené ; sauf que voilà, BATMAN veut le garder et faire des expériences dessus. Cela va lui attirer le courroux des membres de la JLA qui veulent que le vilain soit mis en sécurité. Finalement, BATMAN va s’en sortir en mentant et en faisant des cachotteries même à son équipe (comme d’habitude en fait).
Si l’histoire est tout à fait quelconque et pas terriblement intéressante, cette idée d’utiliser des guest pour renforcer l’équipe quand il y en a besoin pouvait être une bonne chose, si tant est qu’il y ait un apport au niveau des personnages. Ce n’est pas vraiment le cas, et on s’ennuie un peu. Au bout de cinq numéros, les affinités et les caractères de ces OUTSIDERS ne sont toujours pas terriblement développés. EN fait, en dehors des missions , on est juste centré sur GRACE ,THUNDER et BATGIRL, tous les autres persos étant assez inexistants.
C’est dommage car les missions sont décrites de manière très linéaire, sans véritablement aucune surprise , ce qui fait que le rôle des guests tombe un peu à plat, puisqu’ils sont contraint à faire uniquement ce pour quoi on les a assignés, et cela n’apporte pas grand chose. Je suis un peu déçu par CHUCK DIXON, qui s’il est toujours assez efficace, ne me satisfait pas cette fois ci au niveau de la psychologie de ses personnages. De même , BATMAN est encore un peu trop caricatural sur le coup et ses disputes incessantes avec THUNDER deviennent à la longue lassantes.
Bref, c’est donc un comics beaucoup plus orienté action qu’autre chose, et j’espérais plus niveau scénar, car c’est répétitif et sans surprise.
Niveau dessins, ce sont deux dessinateurs que je ne connaissais absolument pas, JULIAN LOPEZ et CARLOS RODRIGUEZ (au style assez semblable d’ailleurs) et c’est plutôt une bonne surprise, LOPEZ livre des planches bien détaillées et bien lisibles, avec des personnages reconnaissables.
J’ai eu un petit souci quand même à la fin, je n’ai quasiment rien compris à cette histoire de possession de corps par DIBNY et sa femme. Cela doit certainement être développé dans une autre série, mais pour le coup, ce rend les choses confuses.
L’idée de relancer le titre et de refaire comme les OUTSIDERS au départ (c’est à dire une équipe et pas une famille) est peut être louable, mais ne fonctionnera pas sur la longue si on s’obstine à gommer les relations entre les personnages. J’attends de voir, surtout que DIXON semble avoir été débarqué du titre, ce qui ne présage jamais vraiment rien de bon.
CA se lit quand même comme un bon récit d’action, amis c’est tout à fait dispensable.









X-MEN: DIVIDED WE STAND #1-2

Ces deux numéros sont composés de petites histoires de cinq/dix pages écrites et dessinées par différents auteurs et qui sont censées nous raconter ce qui se passe après MESSIAH COMPLEX en ce qui concerne certains personnages qui n’apparaissent plus dans les séries régulières. En fait, cela permet juste à quelques scénariste de donner une fin à certains de leurs intrigues.

DANGER ROOM (Carey / Peterson)
C’est une histoire ayant pour personnages principaux SAM et PAIGE GUTHRIE. Ils sont retournés dans leur petite ville de mineurs à la suite de la fermeture du manoir, et si PÄIGE semble bien se faire à cette nouvelle situation, SAM refuse cette nouvelle condition, il veut continuer à mener la vie d’avant, ce qui semble logique, puisqu’on va le revoir dans UNCANNY X-MEN. Rien de bien intéressant et BRANDON PETERSON n’est pas particulièrement inspiré sur ce coup là.
et demi

HOME (Kyle-Yost / Takeda)
C’est le retour au WAKANDA de NEHZNO, un personnage super fort qui est apparu dans la série NEW X-MEN. Il est rejeté par les autres WAKANDAIS non pas parce qu’il est mutant, mais parce que son père n’est pas originaire du WAKANDA.
Le thème intéressant ici, c’est que contrairement à SAM dans l’histoire précédente, on fait remarquer à NEHZNO (qui était arrivé chez XAVIER pour contrôler sa force), que son séjour n’a rien arrangé, au contraire, sa situation a empiré. C’est bien de le faire remarquer et c’est un point de vue intéressant. Les dessins sont corrects, sans plus.


BLEND IN (Skottie Young)
Première incursion à ma connaissance de SKOTTIE YOUNG dans la peau d’un scénariste, et son histoire est certainement la plus réussie du volume. Elle est centrée sur VICTOR, ce garçon lézard de NEW X-MEN , qui lui n’a aucun problème à revenir à la vie normale, ses parents réagissent comme il le faut, ne le rejettent pas, mais son séjour chez XAVIER l’empêche de mener une vie normale : déjà, il a pris beaucoup de retard sur ses études, et en plus de ça, il ne peut s’empêcher de sursauter ou d’attaquer les gens qui agissent bizarrement autour de lui ; ce sont les réflexes de défense qu’on lui a inculqués. EN fait, son séjour chez XAVIER n’a pas du tout été bénéfique quant à son intégration. C’est un très joli contrepoint, et SKOTTIE YOUNG livre en plus de ça de très jolies planches dans son style assez original !
et demi

BELONG (Yost/ Lafuente)
Histoire très courte qui a comme protagoniste un HELLION revanchard car personne ne lui fait plus confiance. Il ne supporte pas la fermeture de XAVIER et son rejet auprès de ses coéquipiers. Il va donc aller voir MAGNETO, qui va lui donner une bonne leçon.
Un récit un peu facile et assez bancal.


MIGAS (Fraction / McKelvie)
Nous raconte l’histoire de SCALPHUNTER, le MARAUDEUR qui s’est exilé à la frontière mexicaine et qui vit dans la peur d’être retrouvé par les X-MEN.Et il a raison, puisque c’est DIABLO qui va le mettre face à ses responsabilités. Un récit sympa en dépit d’une fin un peu facile.


LIGHTS OUT (Carey / Eaton/Hennessy)
Une histoire pas franchement intéressante ou le FAUVE s’en va du manoir XAVIER en emportant MARTHA JOHANSSON. Pas exceptionnel et un peu longuet pour ce que cela veut dire et faire.
et demi

PLANTING SEED (Cebulski / Yardin)
Cette très courte histoire a pour protagoniste ILLYANA RASPOUTINE? A la recherche de son âme qui arrive chez XAVIER et voit tout détruit. C’est plus un teaser pour X-INFERNUS qu’autre chose, mais c’est joliment dessiné.



THE HOLE (Schmidt / Irving)
Nous raconte la discussion entre HAVOK qui moisit au fond d’une cellule SHI’AR (je ne le savais pas) et GABRIEL qui lui apprend les récents évènements de MESSIAH COMPLEX. Scénaristiquement sans aucun intérêt, cette histoire vaut surtout par la présence de FRAZIER IRVING aux dessins, dans son style bizarre et inimitable. Cela ne suffit malheureusement pas pour relever le niveau.
et demi

IDEE FIXE (Swierczynski / Burnham)
C’est une histoire attenante à la série CABLE, puisqu’elle est écrite par son scénariste et nous montre FORGE en train d’essayer de fabriquer une machine qui ne permettra plus les voyages temporels. A voir si c’est développé, mais cela peut poser certains problèmes. De bons dessins de CHRIS BURNHAM


THE SUN ALSO SETS (Cebulski / Lafuente)

Nous montre NORI , des NEW X-MEN aller chercher du réconfort chez DANI MOONSTAR dans un récit assez émouvant et plutôt pas mal dessiné.



Vous l’aurez donc compris, DIVIDED WE STAND est un recueil de petites histoires franchement dispensables qui servent soit de prologue à d’autres séries, soit à mettre au placard certains personnages. Pas franchement intéressant même si le niveau graphique est correct dans l’ensemble.




MARVEL HEROES 13


Contient

HULK #2

(Loeb / Mc Guiness / Vines)

Deuxième épisode de ce nouveau HULK rouge dont on ne connaît rien. Il faut dire que le mystère ne s’épaissit pas dans ce numéro, puisque notre ami le HULK rouge passe les pages du magasine à taper sur tous ceux qu’il rencontre, IRON MAN , DOC SAMSON, j’en passe et des meilleures sans qu’on sache véritablement quel est son but ou quelles sont ses motivations. Si cela se lit sans aucun problème je trouve la fin assez bizarre, puisqu’une claque du HULK rouge suffit à transformer RICK JONES en une sorte d’abomination au nom assez ridicule (A-BOMB). Ce HULK est-il surchargé en radiations ? Quoiqu’il en soit, j’ai l’impression , au vu des deux dernières pages, que ce qui à la base est un récit sympathique sans grand intérêt commence à partir vers le n’importe quoi. ON verra. C’est quand même distrayant.
Les dessins de MCGUINESS ; que je ne supportais pas dernièrement (en fait depuis son SUPERMAN/BATMAN) ont largement tendance à s’améliorer , et même si ça manque encore singulièrement de décors, il livre une bonne prestation. A voir donc.


MIGHTY AVENGERS #10
(Bendis / Bagley / Miki- Martinez)
Suite de LA BOMBE VENOM qui voit SENTRY et IRON MAN replonger dans l’univers MARVEL des années 70 pour affronter FATALIS. Là aussi, c’est assez vide mais tut aussi sympathique. Si ce n’est que BENDIS n’arrive décidément pas à écrire SENTRY convenablement, faisant de ce dernier un véritable boulet en terme de narration. On s’endort et la seule bonne idée vient de faire les couleurs comme dans les années 70 (avec les gros grains) et de mettre des petites annonces en bas de page. C’est marrant surtout que la traduction joue le jeu. Mais bon, quand même , c’est assez décevant pour cette histoire qui s’éternise et qui nous endort. BAGLEY livre lui aussi une très jolie prestation.

et demi

AVENGERS : THE INITIATIVE #8-9
(Slott – Gage / Caselli)

Début d’une histoire en plusieurs parties, et même si c’est extrêmement confus au départ (je n’arrive absolument pas à imprimer les personnages, trop nombreux et pas assez développés à mon goût) à cause d’une narration tout en flash-back, l’histoire prend forme au fil des pages pour livrer une intrigue ma foi de fort bon niveau. L’arrivée du MAITRE DE CORVEE apporte un plus à l’équipe et les révélations parsèment ces deux numéros, on apprend notamment les origines de l’INITIATIVE, ainsi que le destin du pauvre MVP. Des SKRULLS se révèlent eux aussi !
Bon, maintenant il y a les dessins de CASELLI, que je n’apprécie toujours pas. Je trouve son style assez désagréable, notamment ses visages (par exemple, le design du maître de corvée façon super bouffon de MC FARLANE ne me plaît absolument pas) et surtout sa narration est encore trop confuse, parfois, on ne comprend toujours pas ce qui se passe, et c’est gênant. C’est quand même lisible.
Donc une bonne série, l’apport de FRACTION au scénario va peut être permettre à SLOTT de se recentrer et de ne pas s’éparpiller dans tous les sens.

En bref, un magasine vraiment moyen, dont le point d’orgue est cette fois ci AVENGERS INITIATIVE.

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