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Vieux 19/08/2008, 00h19
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon on repart sur du Lulu!

Lucifer #29 - 35 parus dans le TPB n°5 Inferno par Mike Carey & Peter Gross, Ryan Kelly, Dean Ormston, Craig Hamilton



Ploteuh : Lucifer se rends en enfer dans la région d'Effrul sous la juridiction du démon Arux pour affronter Amenadiel de l'armée des Anges alors qu'il est privé de ses pouvoirs, piégé dans 2 plumes volées par Susano précédemment.
Remiel, l'un des ange qui dirige l'enfer, met un plan en place avec Amenadiel et Arux pour s'assurer que Lucifer ne batte pas l'ange, ce qui symboliquement serait terrible.
En attendant le duel, Lucifer est l'hôte du Duc de Gly, l'humain qui a récemment usurpé la place à Lady Lys. Il échappe malgré sa faiblesse à deux attentats, notamment grâce à ladite Lys.
Très affaibli, Lucifer parvient sur le champ du duel grâce à Duma, l'autre ange dirigeant l'Enfer, malgré l'interdiction de Remiel. Il remporte le duel en arrachant le coeur d'Amenadiel grâce au Duc de Gly dont le plan permet d'accuser Arux de trahison. Lady Lys prends la place d'Arux, le Duc de Gly qui semble avoir un grand plan, continue sur sa lancée alors que Duma apprends à Lucifer, qu'après ce dernier et lui même, un 3ème ange aurait défié la volonté de Dieu.
Peu après le duel, Mazikeen, l'aide de Lucifer, qui a retrouvé la trace de Susano réfugié chez Scoria le Créateur, parvient à retrouver les plumes de Lucifer après de longues tortures ce qui lui redonne ses pouvoirs.

+ un tenancier de drugstore se retrouve embarqué dans l'univers de Lucifer pour faire une offrande à un nouveau né.

Le détective Solomon David enquête sur le meurtre d'Elaine Belloc. Il remonte jusqu'au cherubim Gaudium qui a récupéré un objet renfermant les grands mères d'Elaine. Son enquête le conduit au ''père'' d'Elaine, qui se trouve être le démon qui l'a tué sous forme humaine. Ce dernier avec l'aspect de son père a aussi absorbé sa mémoire et ses sentiments, du coup la culpabilité le rends fou. En punition, David l'épargne, le condamnant à d'infinies tortures.
Pendant ce temps, Lucifer se lance vers un objectif pour lequel il a besoin du légendaire bateau nordique Nagflar qu'il obtient en échange entre autre de la promesse de libérer Loki le jour de Ragnarok.


Après le très spectaculaire "Divine Heresy" où Lucifer défiait Dieu lui même, c'est avec beaucoup d'attente que j'ouvris ce nouveau volume.
Le dernier amenait la série vers une autre dimension, un autre niveau, le plan de Lucifer apparaissait clairement : sortir de l'emprise de Dieu. Finit les semi quêtes pour le Paradis, ou le fricotis avec des créatures à peine divine... là ça rigole pas, on s'attaque au Créateur?!!
Donc un carrément autre niveau! Et donc très curieux de lire comment Carey s'en sort alors qu'il foule un plot emplis à mon sens de pièges, de possibles affaiblissements du scénar, une baisse de la crédibilité et de la solidité de l'histoire.. bref un jeu dangereux...

Et bien joli contrepied Mr Carey! Effectivement au lieu de nous embarquer directement vers la confrontation, de déchainer l'Enfer, le Paradis et.. le reste... Carey pose une nouvelle pierre à l'édifice. Après un volume grandiose, on repart donc vers du moins extraordinaire... un premier arc tout d'abords qui voit se finir une histoire secondaire. On se délecte de revoir d'anciens perso, rien de se perds chez Carey et encore une fois, ce distillement de personnages et de lieux déjà vu auquel il ajoute encore de la profondeur et de la crédibilité, enrichit très fortement le récit. Bref un premier arc court, moins puissant qu'auparavant mais dans le même ton.
2ème contrepied et 3ème dans la foulée.. on a droit ensuite à un one shot délicieux, completement en dehors de l'histoire mais magnifiquement sombre et "humain", un chtit bijou. Et on finit par le 3ème.. une histoire cette fois ci moins prenante. Carey tente de faire revenir sur le devant de la scène un des perso disparut récemment. C'est un peu maladroit, il y manque le tact habituel concernant notamment le traitement des perso divins, des idées peu séduisantes.. bref un chtit coup de moins bien d'un coup.. là ou un seul numéro aurait pu suffire.

Cela dit Carey est clairement en vitesse de croisière, il reprends des intrigues secondaires, les finit, en commence d'autres, reprends des persos, en crée de nouveaux appelés à être recroisés... on s'habitue à son style et on prends d'autant plus de plaisir à voir tout ce petit monde évoluer, notant ici ou là sans doute des points qui seront repris plus tard. Il reste sur un bon rythme et une bonne dynamique grâce à des petits détails, des paroles, des passages discrets mais qui recadrent de suite le tout dans le Grand Plot!
On s'en écarte un peu sans s'en éloigner, la curiosité est toujours attisée. Ce volume n'est pas le grand pas en avant que l'on peut espérer mais une nouvelle pierre d'un édifice qui du coup s'annonce encore plus grandiose!

Le problème d'un moins bien, d'un affaiblissement du scenar se pose toujours mais pas au même endroit. Carey sait visiblement gérer un plot au dimension biblique mais quid de la fin? on en est pas encore là (enfin pas moi!)

Niveau illustration, la même équipe suit Carey, un trait souvent irrégulier, peu précis pour Peter Gross mais on finit par s'y faire, il reste capable de belles planches. le guest dessineux Hamilton a finalement un style assez proche, du coup cela ne dépareille pas trop même si il manque de détails. Ormston quant à lui est très particulier. Autant au début, j'étais pas très emballé, autant il se dégage de ses dessins une impression de réelle étrangeté, du surnaturel.. notamment très bon lorsque le monde mortel et divin se rencontre comme sur ce fameux one-shot!

Toujours Vozzo à la couleurs, très efficace, très sobre, notamment sur les planches sombres. Visiblement l'alchimie entre dessineux, encreur et coloriste semble être sur les rails.

Au final, un beau volume intermédiaire entre un moment décisif et d'autres visiblement à venir.
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