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Vieux 26/07/2008, 16h55
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Crit Doop sem 70: de retour de vacances (X-MEN, HULK, KRYPTONITE etc....)

Critiques Doopiennes semaine 70

X-MEN LEGACY #211-212-213


(Carey / Eaton & Deodato & Peterson / Dell & Henessy)

Les trois premiers numéros de X-MEN LEGACY m’avaient laissé un petit peu perplexe. Je ne voyais pas vraiment quelle direction MIKE CAREY allait donner à cette série, ni le pourquoi de son nouveau nom. Le voile s’est levé au dernier épisode, avec une histoire qui serait plutôt centrée sur les souvenirs de CHARLES XAVIER, à la recherche des fragments de sa mémoire perdus, tout cela entrecoupés de flash-back dessinés par d’autres que SCOTT EATON. .
Le but est simple : faire un tour complet de l’univers X-MEN de base dans cette série, en retrouvant des personnages oubliés, des points de scénario abandonnés en se focalisant sur CHARLES XAVIER et quelques autres mutants (GAMBIT, MALICIA).
A ce titre, ces trois épisodes de LEGACY forment le début du deuxième arc, et MIKE CAREY nous ressort un vieux point de scénario utilisé vraisemblablement une seule et unique fois dans la série X-MEN au numéro 6 ou 7, alors dans les mains de JIM LEE, FABIAN NICIEZA et ART THIBERT , à savoir la base nucléaire ARMAGORDO où travaillaient le père de XAVIER et son beau père.
Quel est l’intérêt me direz vous, de ressasser de vieilles histoires de la période 90, quel est l’utilité de ressortir CARTER RYKING ? On parle d’accessibilité de DC COMICS , mais là, même moi qui suis quand même un bon X-MEN zombie, je dois avouer qu’il m’a fallu quelques secondes pour me remémorer ces épisodes absolument pas incontournables. Soyons clair, cette série s’adresse principalement aux généalogistes qui ne jurent que par leur bible X-MEN, et ça tombe bien, c’est justement mon cas.
Et je trouve cette idée plutôt pas mauvaise ; après tout, la plupart des gens qui lisent les X-MEN sont des fans de plus de dix ans, et c’est logique je trouve, de voir une série parmi la dizaine qui se trouvent dans les kiosques qui se consacre à ces petits points de continuité.
Oui, j’assume pleinement ce petit plaisir coupable, et je dois vous avouer que quelque part, l’idée de revoir SINISTRE et compagnie retconner le passé de XAVIER m’a fait esquisser un petit sourire de fan que je n’avais plus eu depuis assez longtemps.
Car le sujet de ces trois premiers épisodes, c’est en fait les liens qui unissent SEBASTIAN SHAW, CHARLES XAVIER, CAIN MARKO, IRENE ADLER, LE CLUB DES DAMNES et la base d’AMAGORDO et comment MONSIEUR SINISTRE officie en douce depuis des années sur ces gens. Si la liste ci-dessus peut provoquer à certains des éruptions cutanées instantanées, moi personnellement, cela m’a fait frémir mon petit cœur.
MIKE CAREY nous propose ici une bonne relecture de cette période pas vraiment connue et nous introduit donc SINISTRE comme personnage important du passé de XAVIER, je ne vous dévoilerai pas comment, mais il faut savoir que cela peut expliquer aussi certaines choses, comme les résurrections incessantes de ce vilain.
En plus de ça, XAVIER, poursuivi par des tueurs doit faire équipe avec
et on a droit à un joli road-trip concernant ces deux personnages qui n’ont jamais eu beaucoup d’interactions.
Aux dessins, SCOTT EATON est très efficace et agréable à regarder. Il est secondé dans le numéro 211 par BRANDON PETERSON (très bon aussi mais que j’ai eu du mal à reconnaître), au numéro 212 par MIKE DEODATO (excellent) et utilise un nouveau procédé, moitié peinture pour assurer lui même les flash back dans le numéro 213.
Non, pour moi, SCOTT EATON est vraiment le dessinateur qui convient pour ce genre de série, honnête , régulier et lisible.
Le seul problème au niveau du graphisme c’est la colorisation de FRANK D’ARMATA , qui a tendance à tout uniformiser et qui devient assez pénible à la longue. Jolie couverture d’ALAN DAVIS sur le dernier numéro aussi.
En bref, X-MEN LEGACY est une série destinée en priorité aux gens qui suivent les X-Men depuis des années et qui aiment bien tous les petits points obscurs de la continuité mutante, mais c’est aussi pour ces trois épisodes une histoire assez solide , plutôt bien fichue pour une retcon et des dessins tout à fait corrects.
Oui, j’avoue être faible et dans la cible. ET ALORS ? C’est quand même vachement bien de se faire plaisir sur ce genre de BD.

Histoire : et demi
Dessins : et demi



MANHUNTER #31

(Andreyko /Gaydos)

Après un petit break et l’insistance des lecteurs de cette série, MANHUNTER nous revient avec un nouveau dessinateur et pas des moindres, à savoir MIKE GAYDOS, plus connu pour sa série ALIAS chez MARVEL avec BRIAN BENDIS.
Le but du jeu est donc d’attirer les nouveaux lecteurs sur cette série et ce personnage pas vraiment très connu.
Première remarque : les deux ou trois premières pages qui sont un récapitulatif des épisodes précédents et qui constituent réellement un avantage pour les lecteurs qui n’ouvriraient ce magazine que pour la première fois. Pour les gens qui suivent MANHUNTER, rien de nouveau en revanche. Mais c’est un joli effort, de mettre un aussi long récapitulatif, et je pense sincèrement que cela aurait dû être fait dans plein d’autres séries.
Cela permet aussi pour GAYDOS de se chauffer un peu avant l’histoire principale.
Il y avait des enjeux pour ce relaunch, à savoir si ANDREYKO allait modifier son style pour ces nouveaux épisodes ; pas du tout.
En fait, ANDREYKO fait comme s’il ne s’était rien passé entre le numéro 30 et 31, et reprend son aventure et son héroïne là où il l’avait laissée. Il n’ a pas fait de concessions et on a droit à la KATE SPENCER que l’on connaît depuis le début, cette jeune femme forte et têtue, qui ne veut s’en laisser compter par personne, et surtout pas ses supérieurs.
Cette fois ci, KATE part à le recherche de jeunes filles assassinées et disparues dans un coin du Mexique. Ella va tomber rapidement sur le héros local, BLUE BEETLE qui va sûrement la prendre pour al criminelle.
Côté histoire c’est toujours aussi bien fichu. ANDREYKO (qui est un pote de BENDIS, rappelons le) s’intéresse beaucoup plus à KATE qu’à MANHUNTER, et c’est véritablement le point fort de cette série. Seul petit reproche, on ne voit pas l’agent CHASE et on ne voit pas trop non plus son assistant, DYLAN, mais en revanche, le subplot qui se dessine pour lui (avec le JOKER) me fait saliver d’avance. Sérieux, le JOKER par MIKE GAYDOS miam miam…..
Non vraiment, MANHUNTER est une réussite dans le genre, pas trop adulte mais pas trop super héros de base non plus, c’est un parfait compromis entre les deux et je ne saurais trop vous le conseiller, surtout que ce numéro est un très bon point d’entrée.
Maintenant, la grande inconnue, c’était GAYDOS. Allait-il être à l’aise avec du super héros (elle a quand même un costume rouge , MANHUNTER…) ?
La réponse est oui. Sans aucun problème. Ses dessins ont d’ailleurs un peu évolués, je les trouve plus détaillés, plus fournis que ce qu’il a pu faire chez MARVEL ou chez VIRGIN. Son style est de plus magnifié par les splendides couleurs de JOSE VILLARRUBIA, reconnaissable entre tous et qui apporte lui aussi sa petite pierre à l’édifice.

MANHUNTER est véritablement une série que je vous recommande, en plus les TPB des aventures précédentes sont peu nombreux (4) et disponibles. Je suis vraiment content de voir que DC continue de laisser sa chance à ce titre, quand même très éloigné de la politique éditoriale du moment (puisque aucune référence à COUNTDOWN, KIRBY ou autre ALPHA LANTERNS ne viennent ternir l’histoire…). C’est bien aussi de faire des séries qui tiennent debout toutes seules et j’espère que cela va rester le cas à l’avenir…
Idéal pour les lecteurs, PANINI passe à côté de quelque chose en VF
Je vous le conseille…
Histoire : et demi
Dessins :

INTEGRALE HULK 1987-1988

(David / Mc Farlane & Ridgway / De Mulder & Sanders III )
Contient les épisodes 331 à341 de INCREDIBLE HULK vol 1

Pour la sortie du film HULK, PANINI décide de nous sortir l’intégrale des premiers épisodes de PETER DAVID sur sa série fétiche, qu’il conservera pendant prés de dix ans et qui constitue un run mémorable ! En plus, le dessinateur est TODD Mc FARLANE ,que les plus jeunes ne connaissent même plus mais dont les anciens se rappellent qu’il a crée un événement avec son SPIDER MAN et surtout SPAWN ( 20 ans, ça commence à dater sévère ! ).
Bon , alors disons le clairement, si vous connaissez PETER DAVID sur X FACTOR ou sur FALLEN ANGEL, vous risquez d’aller au devant de graves désillusions. En effet, le scénariste, qui n’avait fait QUE SPECTACULAR SPIDER MAN (avec la mort de JEAN DEWOLFF) se retrouve projeté aux commandes d’un héros qui est un peu laissé à l’abandon depuis le départ de ROGER STERN, de SAL BUSCEMA et la tentative avortée de reprise de JOHN BYRNE. De plus, il faut quand même reconnaître que le point fort de PETER DAVID est plutôt les dialogues, ce qui ne sert strictement à rien quand on a un monstre vert qui ne pousse que des hurlements.
Voici donc notre scénariste qui se retrouve avec de gros problèmes de plot avant même son premier épisode : au moment où il prend la série, BANNER n’est plus HULK, il ne se transforme en monstre gris que la nuit : c’est RICK JINES qui est poursuivi par les HULKBUSTERS (dont BANNER et BETTY qui viennent de se marier font partie). Le pire, c’est que le GENERAL ROSS est mort.
C’est donc un gros gros bordel au sein de la série, et DAVID va mettre un sacré bout de temps avant de prendre ses marques. Il lui faut déjà défaire toutes les choses un peu stupides faites avant. Exit donc le HULK version RICK JONES, la BASE GAMMA, le SHIELD et les HULKBUSTERS. Cela fait beaucoup de choses à remettre dans le droit chemin, et il va falloir à DAVID à peu prés 4 épisodes pour commencer à se diriger vers une direction qui lui convient. Il réintroduit le LEADER, commence un triangle amoureux entre BRUCE,BETTY et son ex-mari ! Ces quatre épisodes sont la fin d’une grosse histoire dont on n’a pas le début, c’est mal fichu, pas terrible et les dialogues font très peur. On ne voit même pas un bout de morceau de ce qu’a pu faire DAVID sur SPIDER MAN, c’est plat et assez inintéressant en soi. A la fin, DAVID nous lance dans un road movie où BRUCE est dans une camionnette avec RICK et CLAY QUATERMAIN : leur mission, retrouver et détruire avec l’aide du HULK gris qui parle normalement et qui débarque toutes les nuits les bombes gamma construites et utilisées par le gouvernement.
Arrive l’épisode 5 , dessiné par JOHN RIDGWAY (HELLBLAZER) et le récit commence à prendre une tournure un peu plus sombre. Cela s’améliore, même si l’histoire (un apparition fantomatique) est encore bien bancale.
S’en suit un crossover avec X-FACTOR, et c’est un comble, DAVID s’intéresse plus aux mutants et à leurs relations qu’aux personnages de sa propre série. Il reste quatre épisodes dans l’intégrale et on se dit que vraiment, il met du temps à trouver son rythme.
Il faut dire que le dessin de TODD McFARLANE est assez immonde. Sur els premiers épisodes, le TODD nous livre des prestations de dessinateur amateur, avec des expressions assez horribles, des proportions assez incongrues sur ses personnages humains et surtout, un manque hallucinant dans la manière de raconter ses histoires. KIM DE MULER fait ce qu’il peut, mais c’est très difficile, et son encrage ne convient pas du tout sur Mc FARLANE. Jim SANDERS III débarque et cela va quand même un peu mieux.
ET dans les trois derniers épisodes, TODD Mc FARLANE commence à prendre un peu confiance, et surtout il va s’encrer tout seul, ce qui provoque une différence assez hallucinante entre un épisode et le suivant. Ce n’est plus le même dessinateur ! On retrouve alors le McFARLANE des débuts de AMAZING SPIDER MAN, avec un sens du style et un storytelling qui s’est nettement amélioré en cinq/six numéros.
Soyons clairs, on commence à entrapercevoir le véritable HULK sur les deux trois derniers épisodes de l’intégrale ; tout le reste n’est vraiment que du travail très approximatif , aussi bien de la part du scénariste que du dessinateur.
Et pourtant, j’ai bien aimé.
Je reconnais que c’est très mauvais en soi, mais en pensant à ce qu’il y a derrière, c’est quand même très intéressant d’une part de voir l’évolution du scénariste, d’autre part celle du dessinateur. En plus, ce sont des épisodes que je n’ai encore jamais eu l’occasion de lire, et c’est toujours bien que PANINI nous propose cela.
Sans vouloir trop m’avancer, à part être un généalogiste, cela risque d’être difficile d’accrocher à HULK L’INTEGRALE 1987-1988. L’évolution est le seul intérêt de ce bouquin en fait, et moi, par chance , ça m’intéresse.
Après, je pense que cette intégrale peut prendre toute sa valeur si les autre suivent très rapidement, car sinon, cela n’a aucun intérêt.
J’espère que PANINI nous ressortira la suite assez rapidement, histoire d’arriver aux épisodes cultes avant l’ère DALE KEOWN.
Si vous cherchez une bonne histoire et de jolis dessins, passez votre chemin. En revanche, si vous voulez voir l’évolution de deux artistes en dix épisodes, cette intégrale est faite pour vous. Je suis pile dans la cible, pour le coup, mais je doute que quelqu’un qui ne connaît pas trop HULK et qui achète parce qu’il y a WOLVERINE en couverture y revienne…..

Histoire : et demi mais c’est le généalogiste qui parle ! C’est en fait beaucoup moins bon.
Dessins :
Et puis je veux voir MR FIXIT à LAS VEGAS !


MARVEL HEROES 9 VF
Contient
INCREDIBLE HULK #110
(Pak / pagulayan / Huet)

Bon résolution de l’histoire qui court depuis un petit moment, et c’est AMADEUS CHO qui prouve son point de vue (à savoir que HULK ne pourra jamais tuer un innocent) en poussant le géant de jade à bout sous les yeux des nouveaux INVADERS. Bon, à la fin c’est quand même un arc très très long. Le problème, c’est qu’il faut que PAK tienne la série régulière alors que le personnage principal est occupé ailleurs. Au début, ça n’était pas gênant, mais là, je trouve que cela commence à se voir et à traîner en longueur. Je suis , pour vous dire, un tout petit peu déçu car je m’attendais à mieux. Un peu comme PLANET HULK en fait, GREG PAK peut avoir de très bonnes idées, mais est capable de se vautrer encore sur quelques numéros (l’avant dernier avec le parallèle RICK JONES/MIEHK était assez raté. ) ; il lui manque un peu de régularité. Les dessins de PAGULAYAN sont très efficaces, cela fonctionne bien.


THOR #3
(Straczynski / Coipel / Morales )

L’histoire de THOR commence à avancer, toujours aussi lentement, mais cette fois ci, c’est le réveil d’un des compagnons de THOR et c’est surtout la première confrontation entre THOR et IRON MAN depuis la mort du dieu nordique. Et dieu sait qu’il en a fait des trucs pas terribles , IRON MAN pendant CIVIL WAR. Stracz se rappelle du THOR cloné qui a tué BLACK GOLIATH, et on a donc beaucoup de tension entre les deux personnages. STARK n’est peut être pas trop bien développé ici (il vient juste demander à THOR de régler le problème de ASGARD et de s’enregistrer) , je le trouve assez premier degré et il prend une sacrée rouste. Mais ne boudons pas notre plaisir, j’ai vraiment beaucoup aimé, et OLIVIER COIPEL s’en donne à cœur joie en nous livrant des planches absolument magnifiques.
Autant j’étais un peu sceptique, autant cet épisode m’a redonné confiance dans le talent de STRACZ.
Certainement le meilleur épisode depuis le début, ça commence à se mettre en place et ça promet.



MIGHTY AVENGERS #7
(Bendis / Bagley / Miki )

Bon, cet épisode souffle le chaud et le froid. Il y a en gros trois parties ; la première où JESSICA va trouver TONY pour lui montrer le corps d’ELEKTRA et où TONY demande à cette dernière de revenir parmi les VENGEURS officiels. C’est pas mal du tout, et le ton est extrêmement proche de ce qu’on peut voir dans NEW AVENGERS. J’ai bien aimé.
BENDIS retombe néanmoins dan ses travers dans la deuxième partie, qui nous conte l’arrivée de JESSICA au sein du groupe. On était bien parti, et là, il recommence avec son gimmick de bulles de pensées, et cela devient tout de suite ridicule. C’est fou comment cela rend les personnages absolument risibles, cette idée. Là, c’est très mauvais, les relations entre les personnages ne fonctionnent absolument pas et c’est digne de la pire série Z.
La troisième partie est une partie qui concerne la nouvelle menace qui pointe à l’horizon. C’est plus orienté action et cela marche.
Aux dessins : MARK BAGLEY assure une relève honnête mais je pense que ses dessins perdent de leur impact à cause de l’encrage de MIKI et MARTINEZ ? qui ne me paraissent absolument pas adaptés au style de ce dessinateur.
C’est quand même un épisode de transition à moitié bon, mais BENDIS a toujours autant de mal à ne pas rendre son équipe ridicule quand tous les persos sont réunis.


GAMMA CORPS #4
(Tieri / Ferreira / Floréa)
Bon, suite et fin de cette petite mini bien agréable à lire. La situation se retourne et nos héros apprennent qu’il ne faut compter sur personne quand ils se font démolir par HULK. Un joli développement des personnages, chacun étant mis face à ses responsabilités, son passé ou ses erreurs. Les dessins tiennent plutôt bien la route, ce dessinateur ne pouvant que progresser.
Ce n’est bien évidemment pas la série du siècle, ce n’est certainement pas indispensable, mais c’est correct, bien construit, bien écrit et agréablement dessiné. Cela remplit son cahier des charges sans problèmes.



SUPERMAN : KRYPTONITE

(Cooke / Sale)

Contient les numéros 1-5 et 11 de la série SUPERMAN CONFIDENTIAL.
DARWYN COOKE au scénario de cette nouvelle série SUPERMAN, lui qui a été si bon dans NEW FRONTIER, avec en plus un grand dessinateur (TIM SALE), cela ne pouvait qu’attirer du monde. Le principe de SUPERMAN CONFIDENTIAL, c’est de nous raconter des histoires inédites de SUPERMAN qui ont eu lieu dans le passé, le présent voire le futur du héros, tout ça par des équipes artistiques différentes. On pouvait donc s’attendre à être ébloui.
Mon impression, je dois vous l’avouer est assez mitigée.
Pas en ce qui concerne les dessins, amis plutôt l’histoire que j’ai trouvée assez mal foutue.

Je trouve cela très très tarabiscoté, quand on y rajoute les personnages de LUTHOR et LOIS, ce premier n’ayant quasiment rien à faire dans ce récit qui ne le concerne pas du tout. Il fait juste son apparition en tant que méchant de SUPERMAN, c’est tout.
La relation entre CLARK et LOIS est pas trop mal exploitée, mais je n’arrive absolument pas à situer cette histoire dans le passé, l’aspect rétro n’a pas du tout fonctionné au niveau du récit, et la fin est quand même trop vite expédiée et un peu ridicule. Tout ça pour ça , on a envie de se dire ! C’est bien peu.
Maintenant, force est de reconnaître que les dessins de TIM SALE, même s’il n’est pas au niveau de son SUPERMAN FOR ALL SEASONS que je trouve sublime, sont très très bons, l’illustrateur nous livrant parfois de splendides pages de toute beauté. C’est bien mieux que ses derniers travaux, je pense notamment à CATWOMAN, mais ce n’est pas trop rétro non plus. SALE a son style à lui, et cela marche sur l’homme d’acier.
Maintenant, j’ai vraiment beaucoup de soucis avec l’histoire.
Vraiment, elle n’est pas très originale, mal fichue et très dispensable, je ne comprends pas ce que vient faire cet extraterrestre dans le pâté. On a l’impression que COOKE, qui avait si bien su retranscrire l’essence même des super héros dans NAW FRONTIER a essayé de délayer son récit (deux numéros où il ne se passe pas grand chose et où SUPERMAN vole dans le ciel en se demandant ce qui pourrait bien un jour le blesser, c’est assez lourd et maladroit) quitte à rajouter des éléments en trop qui sont très discutables.
En fait, c’est surtout la résolution du récit qui me pose de graves soucis avec ce SUPERMAN KRYPTONITE, ce qui plombe totalement le truc pour moi. On s’attendait à une jolie histoire assez représentative de SUPERMAN et de ses faiblesses, et si au départ, on se dit que la relation CLARK/LOIS avec un possible triangle amoureux semble bien amenée, la fin tombe dans le n’importe quoi. Bref, je n’ai pas du tout été emballé par les idées de DARWYN COOKE sur ce coup là, beaucoup moins que par les dessins de TIM SALE qui sont à mon sens, un des seuls points forts de l’histoire, qui n’est malheureusement qu’anecdotique.

Histoire :
Dessins :

edit: Merci à MR NIX pour la relecture...

Dernière modification par doop ; 26/07/2008 à 17h27.
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