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Vieux 24/06/2008, 10h01
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Crit.Doop sem 66: AZTEK,SUP-MADMAN,X-FORCE,WALKING DEAD,DC UNIVERSE

Critiques Doopiennes semaine 66

SUPERMAN/MADMAN : HULLABALOO

(Mike Allred)

Enchanté par les TPB MADMAN récemment achetés, il était intéressant pour moi de voir comment MIKE ALLRED allait réussir à organiser la rencontre entre son univers délirant si particulier et celui du héros le plus iconique de chez DC, à savoir SUPERMAN.
Le choix de l’homme d’acier est à mon avis la meilleure possible dans la galerie des super héros DC pour un tel crossover, dans la mesure où, le ton de l’histoire étant toujours orienté vers le GOLDEN AGE, il n’est pas incohérent de voir SUPERMAN affronter des menaces un peu farfelues, comme dans ses comics des années 50. Car c’est véritablement un hommage à ce genre de bande dessinées que nous offre ici MIKE ALLRED (et dans toute ses publications en général). Un mot sur l’intrigue : alors qu’ils sont tous les deux en train de mener des expériences dimensionnelles, SUPERMAN et MADMAN se retrouvent mélangés , fusionnant puis se séparant en deux entités distinctes qui vont retomber l’une à METROPOLIS, l’autre à SNAP CITY. Chacune de ces entités possède des pouvoirs des deux personnages, mais pas tous, puisque certains des avantages de SUPERMAN sont retombés sur les deux terres, donnant des capacités hors du commun à des bandits, des beatnicks mutants voire même à des immeubles qui n’avaient rien demandé !
Il va donc falloir réunir les deux personnages, les séparer et retrouver les pouvoirs manquants, chose qui ne sera pas aisée lorsqu’on se rend compte que MR MXYZTPLK traîne dans le coin.
Vous l’aurez compris, SUPERMAN/MADMAN est une aventure absolument délirante, dans le ton des MADMAN et des ATOMICS dudit ALLRED et complètement influencée par les comics des années d’après guerre. En gros, c’est un peu le pendant à ce que font MORRISON et QUITELY sur ALL STAR SUPERMAN, mais en beaucoup moins référencé et beaucoup moins pédant.
Ici, c’est du fun, du fun et du fun que nous propose l’artiste à chaque page, il n’y a pas à réfléchir, juste à se laisser guider par l’action et les rebondissements de l’aventure.
De plus, ALLRED associe à son histoire un sens du design et du détail qui tue assez phénoménal (les deux entités mélangées SUPERMAN/MADMAN sont magnifiques ! ) .
Vous l’avez compris, le ton est carrément celui d’ALLRED, mais le fait d’intégrer SUPERMAN, LOIS et autres dans l’univers de MADMAN sans faire de concessions au plus vieux de tous les super héros ne peut même pas être un reproche, car c’est exactement le but recherché.
Une lecture vraiment très plaisante , que je vous recommande si vous aimez le travail de cet artiste. En revanche, si vous vous attendez à voir du SUPERMAN façon DC UNIVERSE, vous risquez d’être un petit peu déconcertés. Pour les lecteurs qui sont tout à fait réfractaires à l’univers de MADMAN ; vous risquez de ne pas apprécier ce bouquin. Moi j’aime beaucoup, et madame également.
Après, il s’agit d’une rencontre entre deux super héros de deux univers totalement différents, et forcément, on a une intrigue basique qui ne fait pas progresser les personnages, mais ce n’est pas gênant, car encore un fois, c’est tout à fait le but recherché .
Dernière remarque : le SUPERMAN de MIKE ALLRED est tout simplement parfait ! Pour tout vous dire, je me suis même demandé à un moment si ALLRED n’aurait pas dû faire ALL STAR SUPERMAN à la place de FRANK QUITELY dans le genre hommage et référence.


X-FORCE #3-4

(Kyle-Yost / Crain)
X-FORCE est une série qui a beaucoup de problèmes. Premièrement, sa création ne repose sur absolument rien de concret, si ce n’est l’idée de composer une équipe de durs à cuire, utilisant tous les personnages « chasseurs » chez les mutants qui n’auront pas peur de tuer. Bon, si WOLVERINE et X-23 font partie de cette catégorie, j’ai déjà plus de mal avec WARPATH, qui a totalement changé depuis le début de MESSIAH COMPLEX et RAHNE, si bien dans les mains de PETER DAVID sur X-FACTOR.
KYLE et YOST essayent néanmoins de nuancer le propos en montrant justement que WOLVERINE accepte pour que ces personnages ne deviennent pas comme lui, une brute épaisse et sanguinaire. Donc la création et le pitch de la série n’ont plus d’intérêt. On se mord un peu la queue, comme lors de la création d’X FACTOR, où pour protéger les mutants, les X-TERMINATEURS les pourchassaient.
De plus, introduire une nouvelle équipe de mutants , avec des costumes tout noirs pour montrer qu’ils font les « black ops » ne me semble pas vraiment nécessaire.
Mais, on y reviendra tout à l’heure, la concept n’est pas le plus gros problème de la série, des tonnes de séries au départ bancales s’en sont souvent bien sorti au fur et à mesure des épisodes.
L’autre idée de X-FORCE, c’est de faire un retour dans les années 90 , en réintroduisant tous les personnages de cette époque. Vous avez demandé du GRIM & GRITTY, X-FORCE vous le propose ! Il faut dire aussi que les deux scénaristes ayant l’habitude de massacrer à tour de bras leurs personnages principaux dans NEW X-MEN, leur nomination à la tête de ce titre très orienté action et très gore tombait sous le sens. ON lorgne bien évidemment vers le NICIEZA/LIEFELD/ PACELLA et après tout pourquoi pas, si c’est bien fait. Là aussi, il n’y a pas de problème pour moi si c’est solide et si cela tient la route.
Les deux scénaristes réutilisent pas mal de méchants de leur précédente série (les purificateurs…. et surtout leur chef, le révérend MATTHEW.) ; il faut dire aussi que NEW X-MEN n’a jamais eu de fin à proprement parler, les trois derniers épisodes étant noyés au sein de MESSIAH COMPLEX.
Bref : les purificateurs ont capturé Rahne et les trois autres membres de X-FORCE partent donc à sa recherche, massacrant sans ménagement aucun toutes les bases de purificateurs qui tombent entre les griffes et leurs couteaux.
Mais ces derniers ne sont pas sans défense. Conduits par

Là on a un problème : il arrive pas mal de choses à l’un des personnages, qui subit une transformation radicale alors que ce dernier est tout à fait « normal » dans les pages de UNCANNY X-MEN ! Encore un manque de cohésion sur les titres X, je pensais qu’on allait plus en avoir depuis le départ de l’infâme MIKE MARTS, qui a été pourrir toute la continuité chez DC.
De la même manière, j’ai un peu de mal avec les réactions des personnages. Tout ça parce que WOLVERINE lui avait fait la leçon sur le fait que RAHNE est la personne la plus importante de l’équipe, qu’elle est la caution morale du groupe bla bla bla…. X-23 se laisse complètement dépecer par cette dernière, ne se défendant même pas… cela ne colle pas !
Ensuite, l’idée de ramener tous les méchants morts des années 90/2000 est plutôt sympa ; personnellement, revoir MAGUS, GRAYDON CREED ou autre CAMERON HODGE me plaît bien. Et puis, quand on achète une série qui s’appelle X-FORCE, on sait à quoi s’attendre.
Avec du recul, le scénario n’est pas si horrible que ça, on a vu bien pire et bien moins solide.
Ce qui est horrible, en revanche, ce sont les dessins de CRAYTON CRAIN qui rate planche après planche et prend un malin plaisir à mettre des giclées de sang et des corps démembrés absolument partout plutôt que de se consacrer à son storytelling ou simplement aux visages de ses personnages. Il gâche absolument tout ce qu’il dessine, usant en abusant des effets numériques jusqu’à l’écœurement du lecteur. C’est une catastrophe et c’est absolument dommage car on ne peut s’accrocher qu’au scénario de KYLE et YOST , qui n’est pas le plus abouti non plus mais qui ne méritait surtout pas ça !
UN des trucs les plus mal dessinés depuis JOE BENITEZ et ses TITANS.
Bref, une série un peu bancale, avec parfois de bonnes idées bien marrantes, et qui pourrait à la limite être fun si elle n’était pas gâchée par la prestation graphique de CLAYTON CRAIN. J’ai vu dans les sollicitations que le numéro 7 était dessiné par MIKE CHOI, qui conviendrait beaucoup mieux (au moins, il est lisible..)


AZTEK TPB

(Morrison-Millar / N.Steven Harris/ Keith Champagne)

Le série AZTEK, publiée par DC COMICS dans les années 90 aura eu un grand succès critique, mais absolument pas commercial; à tel point qu’elle s’est arrêtée dés le numéro 10 ! Les deux scénaristes créateurs de cette série étant devenus deux grandes super stars et à l’aube d’un final crisis qui va conclure la diarrhée d’idées biscornues de GRANT MORRISON, DC nous offre donc l’intégrale dans ce TPB ; en mettant le nom du scénariste maison bien en haut en gros alors que son camarade n’aura droit qu’au bas de la couverture, en petit et à gauche. C’est de bonne guerre, mais je trouve l’idée en peu ridicule, surtout que le nom de MARK MILLAR pouvait aussi attirer du monde. Bref .
AZTEK nous narre donc les aventures d’un jeune homme, entraîné toute sa vie par une mystérieuse fondation afin de combattre le mal ultime, qui va bientôt débarquer dans la ville de VANITY (au très fort taux de suicide) ; enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre.
Car première surprise , MORRISON et MILLAR ne s’occupent absolument pas de leur personnage dont on ne sait absolument rien. Quelques bribes d’informations par ci par là, mais c’est tout. Evidemment, on suppose que le plan initial était de le développer au fur et à mesure, mais là, forcément, notre curiosité reste insatisfaite.
Les deux scénaristes préfèrent largement s’occuper de la ville de VANITY et des personnages bizarres qui l’occupent : des malfrats aux pouvoirs stupides, etc…. C’est la ville la véritable star de la série et pour moi c’est une bonne intention, mais je comprends pourquoi cela a dû déstabiliser le lecteur à l’époque.
Les deux auteurs écrivent dans un style décousu et fantasque, sans vraiment beaucoup de liant (mais c’est le but) et l’impression de décalage est de plus renforcée par la grande implication du titre dans l’univers DC (GREEN LANTERN, SUPERMAN, BATMAN, LEX LUTHOR, LE JOKER…). En fait, on se demande très souvent si l’on a pas raté quelque chose, si l’on a pas sauté un numéro, tellement le héros est mal défini. Ce n’est pas une critique puisque c’est avant tout le but recherché, donc cela convient. La galerie de personnages qui composent VANITY est succulente dans son exagération. C’est le mot qui définit à mon sens le mieux la première partie du volume : exagéré (en bien, je vous rassure). Tout est caricatural, décalé, ironique et comme c’est très bien fait, on ne s’en plaint pas.
Seulement voilà, tout ce joli travail de départ perd tout son sens avec les derniers numéros, où les auteurs essayent tant bien que mal de conclure leurs différentes intrigues sans pouvoir y arriver. LEX LUTHOR est le cerveau criminel de l’affaire, et cela ne colle pas avec le contexte de départ, car on ne sait toujours rien de cette fameuse organisation, et donc du héros en lui même. L’idée était bonne, mais voilà, les lecteurs n’ont pas suivi l’aventure et toutes les belles promesses des premiers numéros tombent complètement à l’eau.
Deuxième bonne surprise ; les dessins de N.STEVEN HARRIS que je ne connaissais absolument pas. A mi chemin entre MARK BADGER et DUNCAN ROULEAU, ce dessinateur nous offre des planches avec énormément de style, à tel point que l’on est heureux lorsqu’on achète le volume et qu’on feuillette un peu les pages : on se dit « chouette, un artiste intéressant ! ». Et pourtant, là aussi j’ai été déçu au fur et ma mesure de ma progression.
Harris a vraiment beaucoup de style et de bagout, mais son storytelling est assez obscur et rappelle les heures sombres d’un CHRIS BACHALO. On ne reconnaît que très difficilement ses personnages (pourtant caricaturaux) et on ne comprend pas grand chose aux scènes d’action, très jolies à regarder soit, mais très confuses aussi. C’est dommage car la promesse d’une excellente partie graphique disparaît au fil des pages les qualités indéniables du dessinateur s’étiolant au fil du temps pour ne laisser la place qu’à ses défauts.
En fait AZTEK est une très jolie promesse de qualité : ses premiers épisodes sont tout à fait jubilatoires et on se prend vite à rêver d’une série hors du commun, différente et avec plein d’idées, mais le plaisir s’effondre à la lecture des derniers épisodes, et surtout de la conclusion bancale car trop rapide. Bon , on ne peut blâmer les auteurs pour l’arrêt précipité de leur série, mais on est quand même franchement déçu par la tournure des évènements.
En refermant la dernière page d’AZTEK, c’est surtout la frustration qui a pris le pas sur le plaisir de la lecture, comme si j’avais réussi a obtenir un rendez vous galant avec la plus belle fille du monde, passé une soirée absolument fantastique lors du repas, pour me rendre compte en montant dans sa chambre qu’elle puait un peu des pieds. Les promesses du départ n’ont pas été tenues jusqu’au bout, c’est dommage. Peut être que le format TPB, qui incite inconsciemment à attendre une histoire complète n’est pas le bienvenu ici, je ne sais pas.
Bn voilà, on retiendra surtout les cinq/six premiers numéros et on se rappellera qu’AZTEK avait tout pour être une splendide série…au départ…..
et demi

WALKING DEAD TOME 5 : MONSTRUEUX

(Kirkman / Adlard)
Contient les épisodes 25 à 30 de la série régulière.
Kirkman, scénariste que je n’apprécie pas particulièrement au premier abord continue à me surprendre sur cette série à l’intrigue pourtant vue et revue. Le principe de départ est très simple : la terre est infestée par les zombies et l’on suit les aventures d’un petit groupe de survivants qui essaye tant bien que mal de se débrouiller avec cette nouvelle donne mondiale. C’est tout.
On ne sait pas ce qui se passe à l’extérieur du groupe, on ne connaît pas les origines de la transformation des morts en zombies et on est totalement centré sur le petit groupe conduit par RICK, un ancien policier tombé dans le coma et qui s’est réveillé trop tard. Toute la série se focalise donc sur les personnages survivants et leurs réactions face à ce bouleversement total qui va évidemment entraîner de nombreuses tensions et exacerber les sentiments. C’est difficile de tenir ce genre d’intrigue sur plus de 25 numéros et pourtant, Kirkman se débrouille toujours aussi bien. Evidemment, les ficelles qu’il utilise pour relancer sa série à chaque fois ne sont pas très inventives : morts de certains personnages principaux, ruptures, amourettes naissantes, tromperies, arrivée de nouveaux personnages au passé mystérieux, mais c’est plutôt bien fait et bien construit, et je me prends à dévorer chaque volume d’une traite à chaque fois.
Car WALKING DEAD se lit très vite, ce qui prouve que l’action est bien menée, sans aucun temps mort et que le suspense est constant.
Intéressons nous plus particulièrement à ce volume : nos héros se sont installés dans la prison qui sert de décor principal depuis déjà deux volumes et commence tout doucement à essayer de reconstruire un modèle de société ; ils remarquent un jour un hélicoptère (de l’armée ? ) dans le ciel ! Comme c’est le premier signe d’activité qui s’offre à eux depuis le début de la série, ils sont ravis, mais déchantent très vite lorsque l’hélico se crashe un peu plus loin. Trois membres du groupe vont alors partir à la recherche des survivants, ce qui va les mener tout droit dans les pattes d’un autre groupe d’humains, conduit par le tout puissant gouverneur, leader tyrannique et amoral qu’on aurait bien vu dans la série PREACHER par exemple. Et qui va se faire un plaisir de soumettre nos héros à de terribles épreuves.
Car autant les massacres et les destructions de zombies ont toujours été traitées de manière assez sobres, sans trop aller vers le gluglu et le crade, autant la confrontation entre les deux groupes humains est particulièrement lourde et difficile à supporter pour les âmes sensibles. RICK et la nouvelle MICHONNE vont être soumis à des tortures particulièrement insoutenables. Ce sont sans aucune hésitation les passages les plus durs de la série depuis le début, les scènes concernant MICHONNE étant particulièrement dérangeantes. KIRKMAN veut nous montrer ici que les codes ont totalement changé sur la planète et que les hommes en général sont devenus encore pire que les zombis, dans un volume qui justifie bien son nom : MONSTRUEUX !
Tout a changé et on a vraiment envie de voir ce qui va se passer dans les épisodes qui vont suivre.
Alors qu’on pouvait s’attendre à un essoufflement, à un ralentissement, WALKING DEAD arrive toujours à capturer l’attention du lecteur. Cela se lit vite, facilement et réussit parfaitement son but premier, à savoir nous distraire. En plus, ce numéro est particulièrement choquant pour les âmes sensibles. Aux dessins, Charlie Adlard assure toujours une prestation de très bonne qualité depuis une bonne vingtaine de numéros d’affilée, et c’est assez rare pour être signalé.
Sans être toutefois exceptionnelle, WALKING DEAD est une série que je lis toujours avec plaisir à chacune de ses sorties. On a ici un très bon volume, très dérangeant et qui nous fait saliver d’avance pour les épisodes qui vont suivre, le cliffhanger , même s’il est encore une fois convenu, étant toujours aussi bien ficelé.
et demi


DC UNIVERSE 35
Contient
JLA #9
(Meltzer / Benes)
suite de l’arc LIGHTNING SAGA , qui voit les deux équipes séparées en plusieurs petits groupes distincts afin de retrouver les différents LEGIONNAIRES. On commence par suivre les aventures d’un groupe formé de WILDCAT fils, VIXEN, FLASH et GREEN LANTERN qui se retrouvent dans la cité des GORILLES de SOLOVAR. Ils retrouvent un légionnaire et puis c’est un peu tout. On commence enfin à voir un peu de développement chez VIXEN (au bout de neuf épisodes) . On suit ensuite les péripéties du groupe de POWER GIRL, HAWKMAN, HAWKGIRL et ROY HARPER (RED ARROW, je déteste ce nom). Là aussi, ils retrouvent un légionnaire et point. En revanche on apprend que RED ARROW en pince pour HAWKGIRL et que POWER GIRL a eu une aventure avec HAWKMAN (le veinard ! ).
Pas grand chose de bien nouveau dans cet épisode, l’intrigue n’avance pas vraiment mais MELTZER essaye de s’occuper un peu de ses persos. Il faut dire que RED TORNADO n’apparaît pas et c’est tant mieux, cela permet de faire un peu plus de place pour les autres.
Niveau dessins, le style de BENES me laisse décidément froid. C’est pas moche, c’est pas non plus exceptionnel, mais cela ne me touche pas le moins du monde. Je pense qu’il n’est pas à sa place là dessus.
Bon, étant donné que j’avais trouvé le premier numéro raté, c’est quand même une amélioration. Au moins, les persos interagissent.
Dernière remarque : pourquoi autant de scènes gores dans cette JLA ? Ici on voit une femme avec le crâne évidé : le cerveau a été retiré. Je ne vois pas l’intérêt et ce n’est pas la première fois dans cette revue ! Pour faire plus adulte ? si c’est ça, c’est totalement raté, c’est juste de très mauvais goût.


JSA #6
(Johns / Eaglesham / José)

Premier souci: les légionnaires réunis la page précédente dans JLA ont disparu ! Pourtant j’ai bien regardé, c’est un crossover entre les deux équipes. Je suppose qu’il y avait un numéro de COUNTDOWN qui devait s’intercaler (mais je n’en suis pas sûr), mais dans le cas contraire, c’est un peu complètement raté ! ON comprend bien évidemment ce qui s’est passé au bout de cinq, six pages mais je trouve cela pitoyable, encore une fois de la part de DC. Ou alors je n’ai rien compris et dans ce cas, la faute est à mettre sur le compte de GEOFF JOHNS qui n’a pas su gérer son histoire. C’est en tout cas très déstabilisant et cela m’a empêché complètement de rentrer dans ce numéro. Après, c’est correct, mais on a droit à une histoire d’illusion mentale qui ne m’a absolument pas convaincu. 22 pages pour un peu rien, c’est beaucoup, surtout quand on passe la moitié de l’épisode à se demander ce qui a bien pu arriver avant.
Sinon, j’ai du mal à accrocher avec cette nouvelle mouture de la JSA tout compte fait. On ne peut rien reprocher à ce titre, le scénario, les dessins d’EAGLESHAM qui me conviennent, mais je ne retrouve pas du tout l’esprit de la série que j’avais adoré avant 52. il manque un petit quelque chose, je crois que c’est encore une fois le manque de finition des personnages , encore trop lisses. Bref, je n’ai pas beaucoup apprécié ce numéro.
et demi (cela mériterait plus, mais comme il manque des infos…)

GREEN LANTERN #20
(Johns / Acuna & Gibbons )
Dernier épisode de l’arc consacré à STAR SAPHIR, certainement celui que j’ai trouvé le plus raté de la série. C’est pas loin d’être une véritable purge, sérieusement. Aucun intérêt dans le traitement de l’histoire, avec cette rivalité COWGIRL/CAROL vraiment mal foutue et mal détaillée. La résolution qui se veut comique est avec du recul assez piteuse et en aucun cas e ne trouve une référence aux comics GOLDEN AGE. Sur ce point là, c’est totalement raté. Il y a bien un développement à la toute fin de l’histoire, ou on sent qu’une intrigue (SINESTRO) est en train de se mettre en place, mais trois épisodes pour ça, c’est trois de trop, surtout quand on a rien à dire à part SAPHIR prend possession de COWGIRL. Les dessins ne relèvent pas du tout l’intérêt, ACUNA n’est décidément pas du tout ma tasse de thé, et je trouve ses visages absolument affreux et sa colo pourrie.
Non, vraiment extrêmement déçu par cette série sur ses trois derniers épisodes.
La petite back up dessinée par GIBBONS est elle aussi la moins réussie jusqu’à présent. C’est anecdotique tout au plus.

Au global, cette série que je trouvais sensationnelle est très décevante. JOHNS attend le retour de REIS et meuble comme il peut, cela se sent.



TEEN TITANS #46
(Beechen & Johns / Barrionuevo / Bit )

Là encore, suite et fin de l’arc avec les titans de DEATHSTROKE. Rien à dire pour ce final, qui n’est qu’une longue longue longue scène de combat. C’est quand même pénible de finir un arc assez long sur 24 planches de baston, en tout cas, la résolution ne me convient pas, là aussi, j’étais habitué à mieux.
On parle de TONY DANIEL en mal, mais en voyant le travail de BARRIONUEVO, je regrette presque ce dessinateur.
BARRIONUEVO souffle le chaud et le froid. Son travail sur BATMAN était très bon, son boulot sur MARTIAN MANHUNTER était pas mal, mais là, je crois tout simplement qu’il y a trop de personnages à dessiner, et conclusion, il rate quasiment une planche sur deux.
C’est la plus mauvaise prestation de ce dessinateur jusqu’alors à mon avis. Il faut dire qu’il n’a pas grand chose à dessiner non plus.
Là aussi grosse déception.


Vous l’aurez compris, le DC UNIVERSE de ce mois est totalement en dessous du niveau des mois précédents. On souhaite que cela s’améliore avec le retour de SINESTRO et d’IVAN REIS, car pour le moment, le crossover JLA/JSA me laisse un peu perplexe et sur ma faim ; les épisodes de GREEN LANTERN avec STAR SAPHIR sont mauvais et la fin de la saga des TEEN TITANS ratée.
Croisons les doigts et attendons avec impatience le mois suivant.
Réponse avec citation