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Vieux 23/04/2008, 23h04
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Countdown To Final Crisis 1



Loose Ends
Writer : Paul Dini
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Tom Derenick
Inker : Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis


Un pour tous, tous pour un !!!! La série arrive enfin au bout de son périple (et dans tous les sens du terme) pour projeter le DC Universe dans sa future (et ultime ?) Crise mais cela est une autre histoire dédiée à DC Universe 0 justement…
Pour le moment, la série reste sur le coup de théâtre de feu de l’avant-dernière semaine qui offrait un événement majeur de l’Histoire DC promis depuis les 70’s et le travail phénoménal de Jack Kirby sur les New Gods : cela aurait pu mériter un plus bel écrin (pour ceux qui mésestiment à tort ou à raison la 2ème hebdomadaire DC inutile), cela a permis à la saga de prendre à contrepied le lecteur en liaison avec Death Of The New Gods.
Il ne reste donc qu’un numéro pour souffler sur les braises brûlantes afin d’offrir une vraie et belle conclusion comme avait su le faire 52 Week 52.
Qu’en est-il ? Ceux qui referment le livre sont Jimmy et Forager, Donna et Kyle, Mary Marvel, Jason Todd (oui même lui alors que ce n’est pas Vendredi 13…), Holly et Harley, Buddy Blank et son petit-fils réfractaire au baptême jusque là, Ray Palmer et Pied Piper !!!!!
Qui a le droit de dessiner ce dernier chapitre ? C’est Tom Derenick qui conclut l’histoire….
La dernière back-up n’est consacrée à personne : c’est donc Darkseid qui a vidé le chargeur….. Dommage, DC aurait pu en caser une avant le changement de format dans Trinity où Fabian Nicieza qui prend le relais de Mark Waid (sur 52) et de Scott Beatty aura plus de place (et moins de diversité pour les dessinateurs).
C’est parti pour la dernière danse…



C’est un peu le calme après et avant la tempête ce numéro, genre on ferme le bar après une bonne biture avant de remettre cela le lendemain…
Encore un épisode qui mérite bien son titre : c’est une accumulation de fins en vrac qui montre le statu quo actuel qui ne durera pas car il est programmé pour voler en éclats grâce à Grant Morrison et Geoff Johns dès la semaine prochaine…


Sinon, tel Ulysse qui en a fini avec son Odyssée, les principaux personnages doivent conclure leurs petites histoires (suite à leur retour chez eux) dont certaines trouvent un écho logique dans d’autres séries alors que d’autres sonnent bizarrement après certaines annonces. Pour d’autres personnages, c’est du remplissage et d’autres le retour aux affaires courantes.

Par où commencer ?
  • Jimmy Olsen… Evidemment, il a survécu et du début à la fin, il n’aura pas pesé sur les événements comme il aurait pu : tel Karate Kid (je ne reviendrai sur cette erreur de casting que j’espère réparée dans Final Crisis – Legion Of 3 Worlds), il les a subis.
    C’est tombé sur lui car il fallait un lien humain avec l’héritage de Kirby qui se retrouvé propulsé au milieu d’enjeux plus grands que celui de l’Humanité. Si Jack Kirby l’avait très bien restitué il y a 30 ans, ce n’est pas le cas ici ou alors le fait d’avoir lu les Omnibus Jack Kirby’s Fourth World (je viens de recevoir le 4ème tome !!!) me fait voir cela comme un Canada Dry de ses histoires où il ressemble comme un jeune piquant sa crise d’adolescence et fonçant dans le tas.
    Il ne reste plus qu’à James Robinson qu’à gérer les retombées (et surtout le Forager…) pour un personnage redevenu « quelconque » dans Superman.

  • Mary Marvel : les montagnes russes au niveau intensité. Il a fallu l’annonce d’un combat futur face à Supergirl lors de Final Crisis pour titiller mon cerveau car jusque là, c’était mauvais ou du moins trop prévisible.
    Dès les publicités de la série parues montrant Eclipso, son destin était connu et Paul Dini n’a pas réussi (ou pu pour raisons éditoriales ?) à sortir des entiers battus. Sûr que c’est paradoxalement le personnage qui a le plus évolué en passant du blanc au noir (en passant par le gris) mais il n’y pas eu ce petit quelque chose qui sauve l’intrigue…

  • Le couple Holly / Harley…. Peut-être qu’il fallait impliquer des personnages du Batverse mais qu’ont-elles apporté ? Si Paul Dini a voulu recréer un duo improbable comme il avait su le faire lors de Batman – The Animated Adventures et lors de la mini-série Harley / Ivy, il n’a fait qu’effleurer le potentiel comique préférant plonger Holly (Harley étant là pour la dimension barrée) dans des aventures convenues (punaise mais Themyscera se voit venir à des kilomètres) au détriment de la série Catwoman qui perdait du même coup un des piliers…
    De plus, le duo referme le bouquin comme s’il ne s’était rien passé : pour elles, c’est sûr.

  • Buddy Blank… Comme pour Jimmy Olsen, il fallait l’intégrer pour respecter la dimension Kyrbienne mais comme pour les exemples cités plus haut, la finalité était connue avant même le début, il « suffisait » d’attendre : bingo pour la fin.


  • Les Challengers Of The Beyond ? Ils font pâle figure face aux Lost In Space de 52. Si Kyle sert de représentant du Green Lantern Corps (mais comment ? Pourquoi ?) et si Donna est l’incarnation des Titans (et pis Dick aurait fait doublon avec l’autre débile), il apparaît que la vraie star de la série est Ray Palmer qui aura permis quelques gimmicks (et d’enquiller des one-shots).
    Personnage le plus mature du lot (mais il avait des intérêts personnels en jeu), il connaît un retour sur le devant de la scène depuis son départ de Identity Crisis et remplit parfaitement son rôle pour éviter un désastre. Par contre, avec l’annonce de sa future intégration à Justice League de James Robinson et Mauro Cascioli en tant que simple Ray Palmer et non Atom, il semble qu’il y a de l’air dans le tuyau entre Paul Dini et Ray Palmer au vu des images…

  • Pied Piper ? Digne représentant d’une intrigue qui va faire des petits dans Final Crisis, il aura su surmonter le début quelconque pour finir en feu d’artifice. Je piaffe d’impatience de le revoir dans Final Crisis – Rogues Revenge par Geoff Johns qui sait écrire les Rogues justement…

  • Je garde le pire pour la fin avec Jason Todd : le néant intégral, l’erreur de casting. En fait, il ne justifie qu’une chose : c’est une anomalie totale… Les plus mauvais moments de la série sont avec lui et cela prouve parfois que lorsqu’un personnage est mort, il doit le rester.
    Sa dernière apparition est représentative qu’il n’a pas évolué : .que de temps perdu et de papier gaspillé…


Si quelques un de ces protagonistes reviendront à coup sûr dans Final Crisis, il en est d’autres qui vont vite repointer leur nez : Superman-Prime (et Monarch ?), les Monitors et les New Gods dont Darkseid.
En effet, si cette conclusion permet refermer certaines intrigues et de renvoyer certains personnages à leurs tâches domestiques, la série aura permis d’éclairer les visées des Bad Guys dans leur objectif de faire main-basse sur le Multiverse : c’est clairement ces liens qui font la jonction entre Countdown To Final Crisis et Final Crisis. Je ne me suis pas farci 51 numéros pour me faire enfler à 100%....
Si Darkseid va être la star 2008 chez DC, j’espère que Grant Morrison expliquera un peu mieux les visées de Solomon : un 3ème joueur est dans l’arène ?
Superman-Prime ? Mon cinglé de service ira casser les pieds au 31ème siècle : un petit truc par Geoff Johns et George Perez…


Sinon, que reste-t-il de cette fin ? A part 2-3 choses notables, c’est trop classique, je suis assez déçu par Paul Dini (seul maître à bord cette fois-ci) que j’ai connu plus inspiré : mains liées par Mike Carlin ?
Il parvient à conclure de façon cohérente le destin annuel des personnages (en regard de leur traitement) avec plus ou moins de bonheur mais cela n’atteint pas la dimension de 52 Week 52 : il fait dire que 52 était une série avec une vraie fin, Countdown To Final Crisis est là pour se projeter dans Final Crisis avec plus ou moins de réussite.


En guise de dessinateur, c’est le rapide Tom Derenick qui jongle entre Countdown To Final Crisis, Shadowpact et à venir Reign In Hell (mais où va Matthew Clark ??) qui a son nom de générique de fin…
Visiblement, son programme actuel l’a obligé à speeder parce que les visages sont banals voire ratés surtout chez les femmes oscillant entre le regard de folle et la difformité (l’avant-dernière case est terrible…).
Je le sens plus à l’aise dans les scènes intimistes et il restitue très bien le comportement de cinglé de Jason Todd (il est mal dessiné mais il le mérite bien) : enfin, c’est peu et j’ai refermé le comic sans avoir le sentiment de tenir une pépite…

Au sujet de la couverture d’Andy Kubert qui renvoie à celle de Countdown 51 comme celle de 52 Week 52 renvoyait à celle de 52 Week 1 : si la 1ère montrait une grosse partie des héros DC (ou personnages importants du moment), la dernière montre les appelés du début de la série ou presque.
Si Jason Todd n’est pas sur la couverture, j’en conclus que c’est une sanction car il n’a pas apporté grand-chose à la série (comme dit plus haut) tant il a oscillé entre la tête brûlée (il en fallait une mais Jimmy Olsen a pris le relais en mieux) et le crétin (d’ailleurs fini) : à se demander pourquoi DC me l’a fait subir ainsi alors que son retour aurait pu être mieux géré mais je me répète...
Bien sûr, il n’y a pas les Rogues : si le Trickster n’est pas là pour des raisons évidentes, Pied Piper aurait dû être là car leur intrigue reflète bien la série. Cela débute comme une bouse (attendre 2 mois et la mort de Bart…) pour finir en apothéose malgré quelques (ou beaucoup de) longueurs…
Sinon, il faut constater qu’Andy Kubert prend le relais d’Adam Kubert qui aura réussi l’exploit de dessiner 3 couvertures en un mois… Vu son sourire sur les photos du Comic-Con de New-York, il tient la forme !!! Courage, Adam, tu vas bien finir par rendre 4 pages en un mois, c’est possible, j’y crois !

Comme dit plus, la back-up a posé un lapin pour la fin de la série : ce qui bonifiait la série aurait pu en donner une dernière surtout qu’il y avait de bons candidats en lieu et place de certains vilains ayant atterri au sein de la série…
Enfin, c’est bien là que les top-artists DC auront été…

En effet, la rumeur tirée de Lying In The Gutters ayant circulé selon laquelle DC placerait la crème de ses artistes sur certains numéros clés est donc restée une rumeur même si Jim Starlin est passé en coup de vent.
Bon, Scott Kolins, Ron Lim font partie de mes chouchous (pas de coming-out honteux ), j’y adjoins sans souci David Lopez (avec Catwoman en même temps !!), Tom Derenick (malgré la conclusion), Jesus Saiz (le meilleur d’entre tous) et Jim Calafiore (avant de migrer sur Gotham Underground) qui auront su mener leur barque au milieu des océans de souffrance qu’auront été Manuel Garcia et surtout Carlos Magno. Ce dernier aura su évoluer positivement vers la fin mais il partait de tellement bas….
Le dessin, un des « maux » de Countdown To Final Crisis
Si tout ne fut pas la panacée visuelle, il a bien fallu faire des choix pour maintenir la périodicité hebdomadaire de la série (pas un retard en 103 semaines consécutives !!!) : heureusement avec Trinity, j’aurai le beurre et l’argent du beurre avec Mark Bagley (un autre de mes chouchous) qui saura bien tenir les délais (12 pages par semaine soit quasiment 2 numéros par mois mais il commencera très fort avec un épisode double)….

Sinon, au-delà de l’histoire qui aura souffert de pas mal de dysfonctionnements, il faut bien dire que l’un des chevaux de la bataille de la série était cette fameuse synchronisation du DC Universe pour offrir à la fois de la clarté mais aussi de l’intensité aux histoires…
Mission accomplie ?
Non et renon d’ailleurs, la série s’en est éloignée car les auteurs ont vu (seulement à mi-parcours) qu’ils n’y parviendraient pas !! Amazons Attack où Washington morfle à 2 mois d’intervalle pour la même chose, Lightning Saga où Karate Kid apparaît alors que le cross-over Justice League Of America / Justice Society Of America est fini, Sinestro Corps War dont le suspense pour Superman-Prime fut pas mal gâché ou avec un Kyle Rayner parti dans le Multiverse sans qu’aucune mention n’en soit faite dans Green Lantern ou Green Lantern Corps en sont des exemples flagrants…
Si 52 s’était écarté de sa mission 1ère (raconter l’année squizzée pour tout le DC Universe) pour finalement suivre les différents protagonistes, c’est bien parce que la série était dépassée par son succès (mérité en plus).
Pour Countdown To Final Crisis, je pense que c’était pour limiter la casse… C’est dommage car Paul Dini et ses acolytes sont loin d’être des manchots en individuel : comme quoi additionner des talents n’est pas toujours synonyme de succès.

Pour finir un petit mot sur les ties-in car il faut dire qu’il y en aura eu. De Countdown – Arena à Countdown Presents The Search For Ray Palmer en passant par Countdown Presents lord Havok And The Extremists, Countdown Presents Captain Carrot & The Lost Ark ou encore Countdown To Mystery ou Countdown To Adventure (stop, n’en jetez plus ), il faut bien dire que Dan Didio avait raison de dire qu’aucun n’était indispensable à la saga, c’est donc en parfaite connaissance de cause que j’ai vidé mon porte-monnaie.
Il y a eu à boire et à manger et je suis sûr que le DC Multiverse en a encore sous la semelle et que libéré des contraintes éditoriales, DC va pouvoir en exprimer la quintessence : dès Final Crisis ?
Le plus paradoxal est que les 2 ties-in les plus importants à la série et à Final Crisis sont ceux qui ne portent pas la mention Countdown sur la couverture : Death Of The New Gods pour des raisons évidentes et Salvation Run qui annonce les prémices d’une nouvelle Secret Society. Enfin, comme j’ai tout fait, je n’ai rien raté…

En conclusion, Countdown To Final Crisis aura surtout le malheur de passer après 52 et de ne pas pouvoir démarrer pied au plancher ses intrigues, le tout servi par des dessinateurs honnêtes pour la plupart.
De plus, il n’y a pas eu assez d’événements internes pour justifier la mention event alors que dans l’année écoulée, DC présentait de vrais succès comme Sinestro Corps War ou Action Comics avec l’arc Superman & Legion Of Super-Heroes.
Si ce n’est pas le succès souhaité, ce n’est pas non plus un naufrage intégral mais de là à légitimer 51 numéros introductifs à une grande Crise, il y a avait de la place pour se lâcher….
Après, je suis bien « soulagé » car DC Universe 0 arrive dans la foulée pour ré-exciter mon geek-omètre et Final Crisis et son alléchante ribambelle de ties-in s’approchent sans oublier Trinity qui a la chance d’avoir 2 mètres-étalons pour bien se distinguer !

10…9…8…7...6...5…4....3...2...1...

Bilan : (pour la dernière semaine)

Sinon

Bilan final : cela oscille entre et et demi

P.S : merci à tous ceux qui m’ont lu (que vous fûtes d’accord ou non) et soutenu tout long de l’aventure Countdown To Final Crisis, cela m’a bien motivé à aller jusqu’au bout !
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Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
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