Countdown To Final Crisis 1
Loose Ends
Writer : Paul Dini
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Tom Derenick
Inker : Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis
Un pour tous, tous pour un !!!! La série arrive enfin au bout de son périple (et dans tous les sens du terme) pour projeter le DC Universe dans sa future (et ultime ?) Crise mais cela est une autre histoire dédiée à
DC Universe 0 justement…
Pour le moment, la série reste sur le coup de théâtre de feu de l’avant-dernière semaine qui offrait un événement majeur de l’Histoire DC promis depuis les 70’s et le travail phénoménal de Jack Kirby sur les New Gods : cela aurait pu mériter un plus bel écrin (pour ceux qui mésestiment à tort ou à raison la 2ème hebdomadaire DC inutile), cela a permis à la saga de prendre à contrepied le lecteur en liaison avec
Death Of The New Gods.
Il ne reste donc qu’un numéro pour souffler sur les braises brûlantes afin d’offrir une vraie et belle conclusion comme avait su le faire
52 Week 52.
Qu’en est-il ? Ceux qui referment le livre sont Jimmy et Forager, Donna et Kyle, Mary Marvel, Jason Todd (oui même lui alors que ce n’est pas Vendredi 13…), Holly et Harley, Buddy Blank et son petit-fils réfractaire au baptême jusque là, Ray Palmer et Pied Piper !!!!!
Qui a le droit de dessiner ce dernier chapitre ? C’est Tom Derenick qui conclut l’histoire….
La dernière back-up n’est consacrée à personne : c’est donc Darkseid qui a vidé le chargeur….. Dommage, DC aurait pu en caser une avant le changement de format dans
Trinity où Fabian Nicieza qui prend le relais de Mark Waid (sur
52) et de Scott Beatty aura plus de place (et moins de diversité pour les dessinateurs).
C’est parti pour la dernière danse…
Darkseid tué par Orion revenu du royaume des morts, il faut conclure…
Mais avant cela, il y a des questions en suspens comme le retour d’Orion, la disparition de Darkseid ou l’énergie dissipée lors du combat de la semaine dernière (direction le Fifth World?) : pour cela, il y a Death Of The New Gods 8 qui sort justement cette semaine mais qui se passe avant Countdown To Final Crisis 2...
Un petit aperçu :
A Metropolis, dégoûté de ne pouvoir raconter son expérience du Multiverse sous peine d’être pris pour un fou, Jimmy Olsen a une scène avec Forager : il faut dire qu’il n’a plus rien de spécial…
Toutes les mêmes...
Pour Ray Palmer, le retour à domicile a un goût amer : il retrouve une maison qu’il a quittée à cause de la folie de Jean Loring (elle est où ???) lors d’Identity Crisis et il a le spleen de Earth-51 où il vivait heureux avec une autre Jean Loring moins cinglée.
Si ses anciens collègues Leaguers lui laissent le temps de s’acclimater, il est déjà importuné par Kyle et Donna…
Un autre qui veut profiter de son retour sur Terre, c’est Hartley !!!!!
Qui n’ont pas de sexe....
Comment est-il parti d’Apokolips ? Une intervention « divine » de Libra ? Solomon ? Son accès à l’Equation d’Anti-Vie ?
Enfin depuis que la Source l’a récupérée, il va falloir que Grant Morrison fasse la lumière sur cette affaire…
Sinon, Hartley veut se (re)ranger du côté du bien : c’est cool car ses anciens collègues Rogues, tueurs de Flash, vont bientôt rentrer de leur expédition de Salvation Run : Final Crisis – Rogues Revenge sera une autre musique pour le flûtiste…
Il y en a qui est content de revenir : c’est Jason qui a complètement mis derrière lui le peu de valeurs chevaleresques qu’il avait engrangées durant son trekking cosmique…
Oui, allons éviscérer Judd Winick l’architecte de ce ratage…
Je souhaite bonne chance à Paul Dini pour en faire autre chose dans Detective Comics.
En tout cas, il ne peut pas devenir Batman lors de Batman R.I.P ou alors c’est plomber la licence…
Du côté des Monitors, c’est Solomon qui sabre le champagne avec sa victoire sur Darkseid auprès du Mur :
Echec et mat définitif ?
J’attends le 2nd round quand Darkseid reviendra via le Fifth World pour lui exploser la tronche !!!!
Chez Ray Palmer, Donna explique la raison de la visite :
Punaise, ils ont osé…
C’est cela oui… Au moins, cela explique pourquoi Donna et Kyle étaient dans l’espace en train de surveiller le Multiverse quand ils subissent l’attaque de Trigon lors du catastrophique Titans 1 de Judd Winick, qui je le rappelle a ramené Jason Todd : il y a des signes comme cela…
Oui, bon, son Green Arrow / Black Canary est bien fun même après le départ de Cliff Chiang : il y a aussi des exceptions.
Pour Mary Marvel, la mort de son nouveau mentor l’envoie quémander auprès de Black Adam car cette dernière estime qu’avec leurs pouvoirs, ils sont supérieurs à tout le monde.
Résultat ? Black Adam l’envoie sur les roses ce qui a le don d’agacer la petite peste…
Du moment que tu n’es pas aussi conne que le Goddam Batman de l’autre…
Teth Adam a toujours ses pouvoirs alors qu’il les a donnés à Mary au début de Countdown ?
Son apparence humaine n’était pas due qu’à l’éclair redonnant à Mary une apparence plus sombre ?
Dans Black Adam – The Dark Age de Pete Tomasi, il semblait que c’était clair…
De toute façon, le Comic-Con de New-York a annoncé que Black Adam (et Isis donc Faust ne sera pas loin…) se montrerait dans Justice Society Of America : il doit bien récupérer ou toujours avoir ses pouvoirs.
Un qui obtient ses pouvoirs est Buddy Blank… Toujours bloqué dans le bunker Command D avec son petit-fils, il s’inquiète de la raréfaction des vivres : la solution vient de Brother Eye revenu de son périple raté d’Apokolips qui transforme Buddy…
Rien ne m’aura été épargné !
Whaou… Histoire de coller au Kirbyverse, tout doit y passer. Maintenant, je me demande bien pourquoi, Earth-51 a montré son Buddy Blank lui aussi bloqué dans un bunker..
Le Buddy Blank – O.M.A.C et le Kamandi de Final Crisis seraient de Terres différentes ?
Sinon, le prénom du petit-fils est enfin lâché ! évidemment, c’est Tommy…
Chez ray Palmer, les squatteurs continuent d’arriver : Jimmy et Forager se pointent bientôt suivis de Nix Uotan le Monitor de Earth-51 (alias serial-loser…).
Ce petit monde convainc Ray Palmer de les suivre mais laisse Jimmy en plan : direction le vaisseau des Monitors leur expliquer leur façon de voir !!
Que des poseurs !
Les Monitors ne sont pas très contents de se voir leur conduite dictée mais Nix Uotan appuie le point de vue des Challengers Of The Beyond dont un Ray Palmer de nouveau en costume alors qu’il est annoncé qu’il ne portera pas de costume, du moins au début, dans Justice League…
Par contre, les Monitors déclarent les Challengers Of The Beyond comme des anomalies : Kyle n’a pas de Terre ?
Ce serait pour cela que Kyle a débarqué : ce ne serait pas le vrai Kyle ? un peu simple car Donna est déclarée apatride aussi. Pour moi, c’est le vrai Kyle et doit plus être mis sur la mauvaise réaction des Monitors.
Après, il en a un qui est content de la tournure des événements :
Quelle surprise…
Avec qui jouera-t-il alors ? Libra ? De nouveau Darkseid une fois celui-ci revenu ? Un autre larron ?
Pour finir, la série sur une scène plus terre-à-terre à Gotham City où Harley et Holly dissertent…
Si, si, il faut que cela change !!!
Et pis, c’est tout : rideau…
Next level... DC Universe 0!!!!!!!!!!
C’est un peu le calme après et avant la tempête ce numéro, genre on ferme le bar après une bonne biture avant de remettre cela le lendemain…
Encore un épisode qui mérite bien son titre : c’est une accumulation de fins en vrac qui montre le statu quo actuel qui ne durera pas car il est programmé pour voler en éclats grâce à Grant Morrison et Geoff Johns dès la semaine prochaine…
Sinon, tel Ulysse qui en a fini avec son Odyssée, les principaux personnages doivent conclure leurs petites histoires (suite à leur retour chez eux) dont certaines trouvent un écho logique dans d’autres séries alors que d’autres sonnent bizarrement après certaines annonces. Pour d’autres personnages, c’est du remplissage et d’autres le retour aux affaires courantes.
Par où commencer ?
- Jimmy Olsen… Evidemment, il a survécu et du début à la fin, il n’aura pas pesé sur les événements comme il aurait pu : tel Karate Kid (je ne reviendrai sur cette erreur de casting que j’espère réparée dans Final Crisis – Legion Of 3 Worlds), il les a subis.
C’est tombé sur lui car il fallait un lien humain avec l’héritage de Kirby qui se retrouvé propulsé au milieu d’enjeux plus grands que celui de l’Humanité. Si Jack Kirby l’avait très bien restitué il y a 30 ans, ce n’est pas le cas ici ou alors le fait d’avoir lu les Omnibus Jack Kirby’s Fourth World (je viens de recevoir le 4ème tome !!!) me fait voir cela comme un Canada Dry de ses histoires où il ressemble comme un jeune piquant sa crise d’adolescence et fonçant dans le tas.
Il ne reste plus qu’à James Robinson qu’à gérer les retombées (et surtout le Forager…) pour un personnage redevenu « quelconque » dans Superman.
- Mary Marvel : les montagnes russes au niveau intensité. Il a fallu l’annonce d’un combat futur face à Supergirl lors de Final Crisis pour titiller mon cerveau car jusque là, c’était mauvais ou du moins trop prévisible.
Dès les publicités de la série parues montrant Eclipso, son destin était connu et Paul Dini n’a pas réussi (ou pu pour raisons éditoriales ?) à sortir des entiers battus. Sûr que c’est paradoxalement le personnage qui a le plus évolué en passant du blanc au noir (en passant par le gris) mais il n’y pas eu ce petit quelque chose qui sauve l’intrigue…
- Le couple Holly / Harley…. Peut-être qu’il fallait impliquer des personnages du Batverse mais qu’ont-elles apporté ? Si Paul Dini a voulu recréer un duo improbable comme il avait su le faire lors de Batman – The Animated Adventures et lors de la mini-série Harley / Ivy, il n’a fait qu’effleurer le potentiel comique préférant plonger Holly (Harley étant là pour la dimension barrée) dans des aventures convenues (punaise mais Themyscera se voit venir à des kilomètres) au détriment de la série Catwoman qui perdait du même coup un des piliers…
De plus, le duo referme le bouquin comme s’il ne s’était rien passé : pour elles, c’est sûr.
- Buddy Blank… Comme pour Jimmy Olsen, il fallait l’intégrer pour respecter la dimension Kyrbienne mais comme pour les exemples cités plus haut, la finalité était connue avant même le début, il « suffisait » d’attendre : bingo pour la fin.
- Les Challengers Of The Beyond ? Ils font pâle figure face aux Lost In Space de 52. Si Kyle sert de représentant du Green Lantern Corps (mais comment ? Pourquoi ?) et si Donna est l’incarnation des Titans (et pis Dick aurait fait doublon avec l’autre débile), il apparaît que la vraie star de la série est Ray Palmer qui aura permis quelques gimmicks (et d’enquiller des one-shots).
Personnage le plus mature du lot (mais il avait des intérêts personnels en jeu), il connaît un retour sur le devant de la scène depuis son départ de Identity Crisis et remplit parfaitement son rôle pour éviter un désastre. Par contre, avec l’annonce de sa future intégration à Justice League de James Robinson et Mauro Cascioli en tant que simple Ray Palmer et non Atom, il semble qu’il y a de l’air dans le tuyau entre Paul Dini et Ray Palmer au vu des images…
- Pied Piper ? Digne représentant d’une intrigue qui va faire des petits dans Final Crisis, il aura su surmonter le début quelconque pour finir en feu d’artifice. Je piaffe d’impatience de le revoir dans Final Crisis – Rogues Revenge par Geoff Johns qui sait écrire les Rogues justement…
- Je garde le pire pour la fin avec Jason Todd : le néant intégral, l’erreur de casting. En fait, il ne justifie qu’une chose : c’est une anomalie totale… Les plus mauvais moments de la série sont avec lui et cela prouve parfois que lorsqu’un personnage est mort, il doit le rester.
Sa dernière apparition est représentative qu’il n’a pas évolué : .que de temps perdu et de papier gaspillé…
Si quelques un de ces protagonistes reviendront à coup sûr dans
Final Crisis, il en est d’autres qui vont vite repointer leur nez : Superman-Prime (et Monarch ?), les Monitors et les New Gods dont Darkseid.
En effet, si cette conclusion permet refermer certaines intrigues et de renvoyer certains personnages à leurs tâches domestiques, la série aura permis d’éclairer les visées des Bad Guys dans leur objectif de faire main-basse sur le Multiverse : c’est clairement ces liens qui font la jonction entre
Countdown To Final Crisis et
Final Crisis. Je ne me suis pas farci 51 numéros pour me faire enfler à 100%....
Si Darkseid va être la star 2008 chez DC, j’espère que Grant Morrison expliquera un peu mieux les visées de Solomon : un 3ème joueur est dans l’arène ?
Superman-Prime ? Mon cinglé de service ira casser les pieds au 31ème siècle : un petit truc par Geoff Johns et George Perez…
Sinon, que reste-t-il de cette fin ? A part 2-3 choses notables, c’est trop classique, je suis assez déçu par Paul Dini (seul maître à bord cette fois-ci) que j’ai connu plus inspiré : mains liées par Mike Carlin ?
Il parvient à conclure de façon cohérente le destin annuel des personnages (en regard de leur traitement) avec plus ou moins de bonheur mais cela n’atteint pas la dimension de
52 Week 52 : il fait dire que
52 était une série avec une vraie fin,
Countdown To Final Crisis est là pour se projeter dans
Final Crisis avec plus ou moins de réussite.
En guise de dessinateur, c’est le rapide Tom Derenick qui jongle entre
Countdown To Final Crisis,
Shadowpact et à venir
Reign In Hell (mais où va Matthew Clark ??) qui a son nom de générique de fin…
Visiblement, son programme actuel l’a obligé à speeder parce que les visages sont banals voire ratés surtout chez les femmes oscillant entre le regard de folle et la difformité (l’avant-dernière case est terrible…).
Je le sens plus à l’aise dans les scènes intimistes et il restitue très bien le comportement de cinglé de Jason Todd (il est mal dessiné mais il le mérite bien) : enfin, c’est peu et j’ai refermé le comic sans avoir le sentiment de tenir une pépite…
Au sujet de la couverture d’Andy Kubert qui renvoie à celle de
Countdown 51 comme celle de
52 Week 52 renvoyait à celle de
52 Week 1 : si la 1ère montrait une grosse partie des héros DC (ou personnages importants du moment), la dernière montre les appelés du début de la série ou presque.
Si Jason Todd n’est pas sur la couverture, j’en conclus que c’est une sanction car il n’a pas apporté grand-chose à la série (comme dit plus haut) tant il a oscillé entre la tête brûlée (il en fallait une mais Jimmy Olsen a pris le relais en mieux) et le crétin (d’ailleurs fini) : à se demander pourquoi DC me l’a fait subir ainsi alors que son retour aurait pu être mieux géré mais je me répète...
Bien sûr, il n’y a pas les Rogues : si le Trickster n’est pas là pour des raisons évidentes, Pied Piper aurait dû être là car leur intrigue reflète bien la série. Cela débute comme une bouse (attendre 2 mois et la mort de Bart…) pour finir en apothéose malgré quelques (ou beaucoup de) longueurs…
Sinon, il faut constater qu’Andy Kubert prend le relais d’Adam Kubert qui aura réussi l’exploit de dessiner 3 couvertures en un mois… Vu son sourire sur les photos du Comic-Con de New-York, il tient la forme !!! Courage, Adam, tu vas bien finir par rendre 4 pages en un mois, c’est possible, j’y crois !
Comme dit plus, la back-up a posé un lapin pour la fin de la série : ce qui bonifiait la série aurait pu en donner une dernière surtout qu’il y avait de bons candidats en lieu et place de certains vilains ayant atterri au sein de la série…
Enfin, c’est bien là que les top-artists DC auront été…
En effet, la rumeur tirée de
Lying In The Gutters ayant circulé selon laquelle DC placerait la crème de ses artistes sur certains numéros clés est donc restée une rumeur même si Jim Starlin est passé en coup de vent.
Bon, Scott Kolins, Ron Lim font partie de mes chouchous (pas de coming-out honteux
), j’y adjoins sans souci David Lopez (avec
Catwoman en même temps !!), Tom Derenick (malgré la conclusion), Jesus Saiz (le meilleur d’entre tous) et Jim Calafiore (avant de migrer sur
Gotham Underground) qui auront su mener leur barque au milieu des océans de souffrance qu’auront été Manuel Garcia et surtout Carlos Magno. Ce dernier aura su évoluer positivement vers la fin mais il partait de tellement bas….
Le dessin, un des « maux » de
Countdown To Final Crisis…
Si tout ne fut pas la panacée visuelle, il a bien fallu faire des choix pour maintenir la périodicité hebdomadaire de la série (pas un retard en 103 semaines consécutives !!!) : heureusement avec
Trinity, j’aurai le beurre et l’argent du beurre avec Mark Bagley (un autre de mes chouchous) qui saura bien tenir les délais (12 pages par semaine soit quasiment 2 numéros par mois mais il commencera très fort avec un épisode double)….
Sinon, au-delà de l’histoire qui aura souffert de pas mal de dysfonctionnements, il faut bien dire que l’un des chevaux de la bataille de la série était cette fameuse synchronisation du DC Universe pour offrir à la fois de la clarté mais aussi de l’intensité aux histoires…
Mission accomplie ?
Non et renon d’ailleurs, la série s’en est éloignée car les auteurs ont vu (seulement à mi-parcours) qu’ils n’y parviendraient pas !!
Amazons Attack où Washington morfle à 2 mois d’intervalle pour la même chose,
Lightning Saga où Karate Kid apparaît alors que le cross-over
Justice League Of America /
Justice Society Of America est fini,
Sinestro Corps War dont le suspense pour Superman-Prime fut pas mal gâché ou avec un Kyle Rayner parti dans le Multiverse sans qu’aucune mention n’en soit faite dans
Green Lantern ou
Green Lantern Corps en sont des exemples flagrants…
Si
52 s’était écarté de sa mission 1ère (raconter l’année squizzée pour tout le DC Universe) pour finalement suivre les différents protagonistes, c’est bien parce que la série était dépassée par son succès (mérité en plus).
Pour
Countdown To Final Crisis, je pense que c’était pour limiter la casse… C’est dommage car Paul Dini et ses acolytes sont loin d’être des manchots en individuel : comme quoi additionner des talents n’est pas toujours synonyme de succès.
Pour finir un petit mot sur les ties-in car il faut dire qu’il y en aura eu. De
Countdown – Arena à Countdown Presents The Search For Ray Palmer en passant par
Countdown Presents lord Havok And The Extremists,
Countdown Presents Captain Carrot & The Lost Ark ou encore
Countdown To Mystery ou
Countdown To Adventure (stop, n’en jetez plus ), il faut bien dire que Dan Didio avait raison de dire qu’aucun n’était indispensable à la saga, c’est donc en parfaite connaissance de cause que j’ai vidé mon porte-monnaie.
Il y a eu à boire et à manger et je suis sûr que le DC Multiverse en a encore sous la semelle et que libéré des contraintes éditoriales, DC va pouvoir en exprimer la quintessence : dès
Final Crisis ?
Le plus paradoxal est que les 2 ties-in les plus importants à la série et à
Final Crisis sont ceux qui ne portent pas la mention
Countdown sur la couverture :
Death Of The New Gods pour des raisons évidentes et
Salvation Run qui annonce les prémices d’une nouvelle Secret Society. Enfin, comme j’ai tout fait, je n’ai rien raté…
En conclusion,
Countdown To Final Crisis aura surtout le malheur de passer après
52 et de ne pas pouvoir démarrer pied au plancher ses intrigues, le tout servi par des dessinateurs honnêtes pour la plupart.
De plus, il n’y a pas eu assez d’événements internes pour justifier la mention
event alors que dans l’année écoulée, DC présentait de vrais succès comme
Sinestro Corps War ou
Action Comics avec l’arc
Superman & Legion Of Super-Heroes.
Si ce n’est pas le succès souhaité, ce n’est pas non plus un naufrage intégral mais de là à légitimer 51 numéros introductifs à une grande Crise, il y a avait de la place pour se lâcher….
Après, je suis bien « soulagé » car
DC Universe 0 arrive dans la foulée pour ré-exciter mon geek-omètre et
Final Crisis et son alléchante ribambelle de ties-in s’approchent sans oublier
Trinity qui a la chance d’avoir 2 mètres-étalons pour bien se distinguer !
10…9…8…7...6...5…4....3...2...1...
Bilan :
(pour la dernière semaine)
Sinon
Bilan final : cela oscille entre
et
et demi
P.S : merci à tous ceux qui m’ont lu (que vous fûtes d’accord ou non) et soutenu tout long de l’aventure Countdown To Final Crisis, cela m’a bien motivé à aller jusqu’au bout !