Discussion: Marvel star wars
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Vieux 06/03/2008, 22h55
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Rhodey Rhodey est déconnecté
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Sur la piste de l’Etoile Noire - #77, 79 et 80



Synopsis :
La Rébellion découvre que l’Empire met au point une nouvelle arme. Leur meilleure chance d’en venir à bout consiste à récupérer les plans secrets de cette arme. Pour se faire, deux pistes : celle des agents disparus que Luke et ses compagnons suivent depuis un certain temps, et une plus incongrue qui implique Han Solo qui aurait été en possession de l’information recherchée. Chewbacca et les autres se gardent bien de préciser que cette éventualité est impossible afin d’exploiter toutes les opportunités de partir à la recherche de Han. Comme d’habitude, ces nouvelles recherches vont conduire le groupe dans les pires endroits de la galaxie, mais cette fois leurs efforts pourraient bien être récompensés…


#77 : Chanteuse of the Stars
Chanteuses des étoiles
Scénario : Mary Jo Duffy
Dessins : Ron Frenz
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Tom Palmer, Ron Frenz


Avec ce numéro, la série Marvel attaque la dernière ligne droite avant la sortie du Retour du Jedi. Les numéros suivants vont s’attacher à boucler les deux storylines en cours qui concernent la recherche de Han Solo et des deux pilotes impériaux disparus. De manière très opportuniste, la scénariste raccorde cette dernière histoire qui dure depuis plusieurs numéros à l’évènement majeur à venir dans le film : la construction d’une seconde Etoile Noire. Comme on l’a déjà dit, ce genre de pratique donne une cohésion à l’univers et à la série qui est très agréable pour le lecteur lorsque le procédé n’est pas trop téléphoné. Ceci mis à part, on n’en voit pas encore le bout puisque Luke et Leia qui suivent cette piste se retrouvent coincés sur une station spatiale pour une aventure assez peu intéressante. Une fois de plus, on joue la carte du terrain neutre, élément nécessaire afin que les délégations de diplomates puissent se rencontrer. Pourquoi pas, sauf que l’idée reste inexploitée ensuite. Au lieu de ça, nos héros vivent une aventure qui se veut mi-investigation mi-comique, mais qui est 100% chiante, ça c’est sûr.


Les dessins, à l’image du scénario, profitent de la proximité du film et des informations qui affluent. Ainsi, on remarque que la physionomie de Luke Skywalker prend un petit coup de vieux. Ceci afin d’être plus conforme au visage de Mark Hammil que l’on retrouvera dans le film. Pour le reste, c’est un numéro où les discussions et réflexions sont à l’honneur, et qui est assez peu attirant visuellement. D’autant plus que Frenz et Palmer ont choisi d’emblée de ne pas se fouler sur les intérieurs de la station spatiale où se déroule l’essentiel du numéro : ils ont simplement dessiné des rideaux gigantesques partout. Seul point remarquable d’une couverture commune : la présence pour la première fois du sabrelaser vert dans la série !


Réunies sur une même image, la création la plus hot de la série (les Zeltrons) qui cohabite avec les deux plus ridicules

Dommage que l’aventure qui est censée nous projeter vers le film démarre avec un numéro aussi ennuyeux. Le comble étant sûrement atteint avec la présence ridicule des Hoojibs qui servent surtout un scénariste en mal d’inspiration grâce à leur télépathie. Les quelques pages d’introduction sont finalement les seules à retenir, avec un joli opportunisme de Lando qui lui sied bien. Autre élément sympathique : la présence en nombre des Zeltrons dans la station, ce qui lui donne des allures de bordel plutôt que de terrain de rencontres diplomatiques (les deux n’étant pas forcément incompatibles).


#79 : The Big Con
Profession : Escroc
Scénario : Mary Jo Duffy
Dessins : Ron Frenz
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Ron Frenz


Fumée de cigarettes, odeur de liqueur, racaille de l'espace. Une vraie ambiance cantina-SF comme on les aime

Mon petit doigt me dit que Duffy, Frenz et Palmer ont visionné du Albator peu avant de réaliser ce numéro. Honnêtement, difficile de déterminer si la parodie est involontaire ou non, mais la coïncidence serait assez énorme. Du look de Lando à l’ambiance globale du numéro, pas mal d’éléments nous ramènent au pirate de l’espace. Personnellement, voulu ou non, ça ne me dérange pas puisque finalement, cela donne une histoire et une ambiance très réussies. Duffy a joué la carte de l’underground a fond, que ce soit avec les personnages de contrebandiers-losers, l’ambiance de la cantina, ou l’attitude du duo Chewie-Lando. De plus, le numéro porte bien son titre, arnaques et magouilles étant au rendez-vous. Et l’aventure se conclut même sur une poursuite en speeder bien mouvementée. Ces points là sont donc plutôt maîtrisés, et finalement il est plus ennuyeux que le même soin n’ait pas été apporté aus détails. En effet, des éléments aussi incongrus que des lampadaires ou des murs de briques apparaissent de ci delà. Ce n’est pas la première fois, mais ça n’excuse rien…


Lando-Albator

Graphiquement, l’ambiance Albator est bien sur incontournable. Toute la tenue de Lando est un hommage très fun. Celle de Chewie, dans une moindre mesure, s’y réfère aussi, de même que le look des blasters. La poursuite en speeder accroche bien le lecteur malgré quelques cabrioles un peu too much à mon goût. Mention spéciale pour la page d’ouverture où Frenz et Palmer montrent que lorsqu’ils s’en donnent la peine, ils sont capables de réaliser des portraits incroyablement fidèles aux traits des acteurs. Une bonne manière d’interpeller le lecteur. Il faut aussi mentionner Glynis Wein qui fait une excellente colorisation. Bien souvent, on ne se pose même pas la question tant il y a d’autres choses à critiquer sans en arriver là. Enfin, la couverture est plutôt sympathique, même si un plan un peu moins resserré, et masquant par exemple le visage de Lando, aurait eu plus d’impact.


En conclusion, une excellente lecture. L’ambiance est parfaite, les rebondissement s’enchaînent bien jusqu’au dernier coup de bluff un peu fun de Lando. En prime, l’histoire introduit les évènements du début du film, même si les productions de Dark Horse font qu’elle n’est plus réellement en accord avec la continuité actuelle. La présence de la prostituée donne lieu à une scénette sympa pour le public adulte sans que cela soit gênant pour les plus jeunes lecteurs. Encore un numéro et cap sur le Retour du Jedi.


#80 : Ellie
Ellie
Scénario : Mary Jo Duffy
Dessins : Ron Frenz
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Tom Palmer


Une des meilleures scènes d'ouverture de la série

Après l’ambiance un peu délire du précédent numéro, on conclut ce story-arc sur une note beaucoup plus sérieuse. Luke et Leia prennent le relais pour mettre fin à la recherche du rebelle Tay Vanis qui les a occupé depuis pas mal de temps. Le numéro marie assez bien action et réflexion sur des thèmes aussi sérieux que le sacrifice et la place des droïdes par rapport aux humains. Bien sûr, les lecteurs assidus feront le parallélisme entre l’héroïne du jour et K3PX (voir le #76). Le ressort dramatique du sacrifice fonctionne d’autant mieux que l’on sait la victoire finale si proche. La confrontation Luke-Vader est aussi un bon tour de chauffe avant d’aller voir le film.


La partie graphique est sans conteste le point fort de cette aventure. On retrouve en tout point les éléments du Retour du Jedi, que ce soit dans le look de Luke où dans ses « cabrioles » de Jedi. Les derniers numéros avaient déjà montré un Luke beaucoup plus physique, avec un usage de la Force plus visuel, mais cette fois on passe encore un niveau. A un point que les lecteurs de l’époque ont du vraiment se faire plaisir (ce genre de performances physiques de Jedi n’étant pas aussi communes qu’aujourd’hui). Le reste est tout à fait à la hauteur, avec une ambiance particulièrement lugubre et des personnages un peu plus durs qu’à l’habitude qui sont bien retranscrits. Les fans les plus hardcores devraient retrouver en Ellie la reprise d’un design de droïde qui date des calendes grecques de l’histoire starwarsienne (les sketchs préliminaires de Un Nouvel Espoir pour être précis). Dommage que la couverture manque de soin car la mise en scène est plutôt bien choisie. D’ailleurs on notera que la série ose fréquemment se priver des personnages principaux en couverture.


Et une des meilleures chutes aussi !

En conclusion, c’est la fin d’une période. Malgré une qualité toujours aussi inégale, ça reste certainement la meilleure de la série. Les personnages principaux ont longtemps tourné en rond mais les scénaristes ont su en profiter pour introduire des personnages secondaires intéressants. Bien sûr, on aurait souhaité que cela se fasse plus vite et de manière récurrente mais bon… Tom Palmer, même si on peut lui reprocher de ne pas avoir laissé le style de ses dessinateurs s’exprimer pleinement, a assuré une vraie continuité graphique avec des hommes au style aussi différent que Simonson et Frenz. Des dessins de qualité avec une régularité de métronome, c’est déjà ça.

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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !
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