Discussion: Marvel star wars
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Vieux 04/02/2008, 23h14
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Rhodey Rhodey est déconnecté
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Après quelques jours off, le topic reprend.
A partir de maintenant, on peut dire qu'on entre vraiment dans le coeur de la période Michelinie/Simonson.
Le niveau des histoires va monter d'un très gros cran. Pour le dire simplement, on passe d'histoire qu'on relisait pour le fun et la nostalgie à des histoires qui valent vraiment la lecture.
A prendre très au sérieux donc, sauf que... des éditeurs un peu baba sur les bords ont laissé passé les fantaisies de Michelinie. Ca nous donne des incongruités (pour ne pas employer de mot plus vulgaire ) comme Plif.
Bonne lecture.


Nouvelle base et anciennes attaches - #55 à 57



Synopsis :
A la recherche d’une nouvelle base, Leia dirige une équipe pour explorer la planète Arbra. De prime abord, celle-ci semble convenir aux besoins de l’Alliance, mais elle recèle de surprises. Sous une apparence paisible, elle pourrait bien masquer un formidable danger, mais aussi des alliés inattendus. Pendant ce temps, Lando doit remplir une mission bien plus personnelle : réparer ses erreurs. Au premier rang de celles-ci on trouve Han Solo, suivi de prêt par Bespin. C’est le sort des habitants de son ancienne cité qui le conduit à y retourner et à y affronter les pièges de l’Empire dans l’espoir de redonner à la cité sa liberté.


#55 : Plif !
Plif !
Scénario : David Michelinie
Dessins : Walt Simonson
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Don Warfield
Couverture : Walt Simonson


Le Faucon se fait éjecter de la frégte médiacle comme un vulagire supo

En fuite depuis L’Empire Contre-Attaque, l’Alliance Rebelle et sa flotte trouvent enfin une planète à même de leur servir de nouvelle base. Mais avant cela, et c’est l’objet de ce numéro, il leur faut s’assurer que l’environnement est « amical ». Pour le scénariste, cela signifie sympathiser avec une bande de hamsters aliens télépathes, et les débarrasser d’un monstre volant qui décime leur peuple. Expliqué ainsi, ça semble puéril et malheureusement, c’est bien le sentiment qui demeure à la lecture. Pour le moins, on se consolera avec quelques scènes d’action classiques mais sympas. Côté personnages, Leia et Chewie dirigent l’équipe au sol tandis que Luke et Lando sont en retrait avec le reste de la flotte. A eux la charge de lancer une intrigue secondaire qui s’annonce bien plus intéressante.


Alors ? En brochette, revenu à la poile, émincée ? En voila un met apétissant

Le duo Simonson-Palmer fonctionne bien. Comme d’habitude, Palmer impose sa pate et le style très personnel de Simonson ne ressort pas vraiment. Cependant, cela donne des planches de qualité et un travail très régulier. Les personnages sont expressifs, les scènes d’actions bien foutues, les décors forestiers à la hauteur, ça suffit amplement pour cet épisode de transition. D’ailleurs, si l’on veut voir du « vrai » Simonson, il suffit d’admirer la magnifique couverture. Enfin, Warfield assure des couleurs plaisantes.


Arrivée sur Bespin. C'est pas encore l'Empire Contre-Attaque mais on admire quand même les couleurs

Dans cet épisode, Michelinie met en avant un problème qui constituera l’un des thèmes majeurs du Retour du Jedi : l’opposition technologie – nature, sophistication contre simplicité. Arbra est une planète forestière qui rappelle Endor, les Hoojibs ont indubitablement le même rôle que les Ewoks, et l’association entre Hoojibs et Rebelles qui s’en sortent via la symbiose plutôt que l’exploitation des premiers par les seconds est le sujet même de la présence des Ewoks. Ces derniers aident les Rebelles qui les respectent à mettre fin au règne impérial qui cherchait à les exterminer. Donc une fois de plus, la série précède un thème exploité dans le film suivant, ce qui n’enlève pas le mérite de George Lucas mais montre plutôt à quel point ces thèmes sont fédérateurs et classiques.


#56 : Coffin in the clouds
Les nuages seront ta tombe
Scénario : David Michelinie
Dessins : Walt Simonson
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Walt Simonson


Après un numéro calme, Michelinie nous offre un numéro extrêmement dense. Il se passe beaucoup d’évènements et cette profusion ne se fait pas au détriment de la qualité. Rebondissant sur l’épisode précédent, on retrouve Lando sur Bespin, au sein d’une cité désertée alors qu’il s’attendait à la retrouver sous occupation impériale. L’investigation commence et les dangers sont partout : un Lobot devenu fou, des troupes impériales bien décidées à capturer Lando et cerise sur le gâteau : des bombes « intelligentes ». Les 22 pages sont bien rythmées, avec pas mal d’action, tout en laissant la place à la mise en scène d’une alliance contre-nature dans la plus pure tradition. Le scénariste maintient le suspense tout au long du numéro en suivant Lando à travers ses investigations jusqu’au cliffhanger final qui est sans nul doute un des plus réussi de la série.


Lando cascadeur

Graphiquement, après un numéro 100% forêt, voici le numéro 100% urbain. Si le souci du détail n’est pas poussé sur toutes les cases, le rendu global de l’épisode est satisfaisant sur ce point là. Comme souvent, les illustrations qui ont le plus mal vieilli sont les plans larges de la cité, trop simplistes et manquant le plus souvent de créativité par rapport à ce que l’on attend de Star Wars. D’un autre côté, Simonson se rattrape largement sur les scènes de poursuite et contribue en ce sens à la réussite de l’épisode. Et encore une fois, on bénéficie d’une couverture bien musclée.


On parlait de supo au dernier numéro, cette fois-ci c'est carrément les gaz de Bespin (seuls les vrais fans de SW auront compris le jeu de mots

En conclusion, on notera immédiatement la première apparition d’une future tête d’affiche : Shira Brie. Pour les lecteurs qui ne percuteraient pas immédiatement, ne faites pas de recherches, la surprise n’en sera que plus sympa si vous allez jusqu’au bout de la série Marvel. Enfin, un passage assez délirant au milieu d’un épisode plutôt sérieux : les « talking bombs ». Au rayon des incohérences : le design de Bespin un peu maladroit, et l’évocation du sol de la planète alors qu’elle est une géante gazeuse en théorie. Mais on y reviendra au prochain numéro.


#57 : Hello, Bespin, Good-bye !
Bonjour et au revoir Bestine !
Scénario : David Michelinie
Dessins : Walt Simonson
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Walt Simonson


Lobo, terrifié par sa condition de robot, s'envoit en l'air

Après une première partie de haute volée, ce second épisode sur Bespin est un ton au-dessous. Certes, Michelinie arrive toujours à donner beaucoup de rythme, et les rebondissements et scènes d’action sont toujours nombreux, surtout avec l’arrivée de Luke et Shira dans la partie. Cependant, le début du numéro est beaucoup moins emballant. Déjà, le sauvetage de Lando en forme de parodie de James Bond, est tout au plus rigolo. Ensuite, Lando tombe sur des Ugnaughts qui ont formé une équipe de télé. La télé réalité par les Ugnaughts, il fallait y penser ! Bon, un Ugnaughts c’est quand même un Hobbit en plus moche donc rien de super glamour. Une fois digéré le côté pathétique de cette situation, le lecteur voit Lando monter un mouvement de reconquête de Bespin constitué de Ugnaughts. Heureusement que Lando a aussi un Jedi dans ses relations, sinon la déculottée aurait été sévère. Comme il se doit.


Côté dessins, n’importe quel gribouilleur aurait pu dessiner des Ugnaughts. On ne retiendra pas que ça du numéro bien évidemment, Simonson a suffisamment de place pour exprimer son talent sur le reste du numéro. On retrouve les points forts et les points faibles habituels du duo Simonson - Palmer, respectivement la régularité et le manque de « puissance » par rapport à Simonson seul (voir la couverture pour comparaison). Les décors de Bespin sont globalement assez faiblards.


Leiaaaaa, Leiaaaa, je suis plus beau que Han Solooooo. Première et dernière tentative d'hypnose de la part de Luke Skywalker

En conclusion, cette histoire en deux parties était assez agréable. Elle n’a pas d’enjeu véritablement incontournable, mais elle permet de mettre Lando au centre de l’action, d’introduire le duo Shira Bree - Luke, et d’en apprendre un peu plus sur Bespin même si les idées ne sont pas fumantes. Bref, des Ugnaughts un peu guignols qui partagent l’affiche avec un grand numéro de manipulation de la Force de la part de Luke dans ce numéro.


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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !
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