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Vieux 09/01/2008, 17h56
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Niglo change la caisse du Fauve


Hulk vs. Fin Fang Foom
(Marvel Comics, décembre 2007, 3.99$)

Scénario : Peter David.
Dessin : Jorge Lucas.
Encrage : Robert Campanella.


Ca fait une paire d’années déjà que chaque nouvelle apparition de Fin Fang Foom a le don de nous réjouir. De l’improbable et délirant Fin Fang Four de Roger Langridge au rôle que lui a fait tenir Warren Ellis dans NextWave, en passant par le Marvel Holiday de l’an dernier (toujours par Langridge), c’est à chaque fois un grand moment de n’importe quoi jubilatoire. Et dans le genre, on pouvait s’attendre à ce qu’une rencontre entre Hulk et Fin Fang Foom atteigne des sommets.

Sauf que, surprise, Peter David a opté pour une approche nettement plus sérieuse et classique. L’action se situe dans un passé pas vraiment défini, à l’époque où Hulk, pourchassé par l’armée américaine, sautait sans arrêt d’un coin à l’autre du continent américain. Au début du récit, il a poussé son errance jusqu’en Antarctique, où le corps inconscient de Bruce Banner est récupéré in extremis par un groupe de scientifiques stationné non loin. Dans le même temps, le hasard faisant bien les choses, l’un des scientifiques en question va découvrir sous les glaces… devinez qui ?

Le récit de Peter David constitue en fait un hommage au film de John Carpenter, The Thing, et à la nouvelle qui en est à l’origine, Who goes there ? de John W. Campbell. Le scénariste en reprend la trame générale (la découverte de la créature suivi de meurtres inexpliqués à l’intérieur de la base) et multiplie les clins d’œil, à travers les noms des personnages (l’un d’entre eux se nomme Carpenter, un autre Campbell) ou les dialogues (voir ci-dessous).


Néanmoins, Peter David met un terme assez abrupt à cette partie du récit pour en venir à ce qui nous a tous amené à nous procurer ce one-shot : le combat Hulk vs. Fin Fang Foom. Là encore, pas d’outrances, le script du scénariste permet à Jorge Lucas (toujours très bon dans son style kyrbiesque) de réaliser quelques planches spectaculaires, mais ce qui semble surtout intéresser David est de rapprocher les deux personnages pour au bout du compte mieux marquer leurs différences.

Au final, même si le récit de Peter David tient la route, et si encore une fois Jorge Lucas est impeccable, on reste un poil frustré par cette rencontre au sommet. A noter que le one-shot se termine par la réédition de la première apparition de Fin Fang Foom, sous le crayon de Jack Kirby bien évidemment. Ce récit a déjà été réédité un nombre conséquent de fois, mais ça ne fait jamais de mal de réviser ses classiques.

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