Discussion: Niglo lit...
Afficher un message
  #529  
Vieux 10/12/2007, 21h18
Avatar de Niglo
Niglo Niglo est déconnecté
Registered User
 
Date d'inscription: janvier 2003
Messages: 5 218
Niglo change la caisse du Fauve


Batman : Two Faces
(DC/Elseworlds, 56p., novembre 1998)

Scénario : Dan Abnett & Andy Lanning.
Dessin : Anthony Williams.
Encrage : Tom Palmer.


Comme plusieurs autres Elseworlds l’ayant précédé, Batman : Two Faces se situe à la fin du XIXème siècle. Abnett et Lanning y abordent le thème de la dualité, à travers plusieurs éléments du récit : le personnage de Two Face évidemment, l’opposition entre Batman et le Joker (cf. la couverture) ainsi qu’une fleur exotique, dont les comportements nocturne et diurne sont radicalement différents. C’est cette plante que Bruce Wayne a fait venir d’Extrême Orient, et dont il compte tirer un sérum pour venir en aide à Two Face, autrefois procureur respecté, aujourd’hui criminel aux méthodes ultra-violentes.


Lorsque le récit débute, Bruce Wayne n’est pas encore Batman. A aucun moment au cours de l’histoire il n’est fait mention de ses parents, mais visiblement le traumatisme fondateur du personnage n’a pas eu lieu dans cet univers. Il aura lieu beaucoup plus tard, et le responsable en est Harvey Dent. La mort d’une personne proche de Wayne et son sentiment de culpabilité le pousseront à prendre une nouvelle identité. Le conflit entre Bruce Wayne et Harvey Dent va se compliquer lorsqu’entrera en scène un nouveau meurtrier, plus terrible encore que Two Face : le Joker.

Batman : Two Faces puise son inspiration à plusieurs récits très connus, en particulier l’affaire de Jack l’Eventreur et le Dr. Jekyll et Mr. Hyde de Stevenson. Le récit se laisse suivre plaisamment, et propose quelques moments forts, mais repose trop sur une révélation finale que l’on voit venir depuis… la couverture ?

Anthony Williams est un dessinateur britannique qui a beaucoup travaillé aux Etats-Unis dans les années 90. Son style ici a un aspect cartoonesque, pas désagréable dans l’ensemble, évoquant dans ses meilleurs moment le Ed McGuiness des débuts, mais un peu trop irrégulier. Certaines planches sont fort belles, d’autres assez ratées.

Au final Batman : Two Faces est quelque peu décevant. On y trouve de bonnes choses, mais l’ensemble manque de consistance et s’avère trop prévisible dans son déroulement.

Réponse avec citation