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Vieux 10/12/2007, 21h03
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DOCTOR STRANGE N°76
Publié par Marvel en Avril 1986. "What Song the Sirens Sang!", 22p.
Scénario: Peter Gillis. Esquisses: Mark Badger. Dessins: Chris Warner. Encrage: Randy Emberlin.
Cover: Chris Warner encré par Terry Austin.

Le mariage de Warner avec Austin n'est pas des plus réussis.

Critique de l'épisode précédent...
Doc est contacté par Patricia Berenson, la femme d'un de ses anciens collégues chirurgien, Darryl Berenson. Celui-ci a disparu aprés avoir ramené un livre et son bureau semble avoir été le théâtre de rituels de sorcellerie.


Remplacez le livre par votre pile de comics....ça ne vous rappelle rien?!

Doc découvre que Darryl a été attiré par la succube Iuriale vers un livre lui permettant d'aller sur Terre pour se repaître de sa proie. Doc trouve Darryl dans un des tunnels d'acheminement de l'eau sous New York. Celui-ci a fini le sort et Iurale passe de sa dimension sur Terre par un portail et doit combattre le Doc qui tente de la repousser. Mais...


Dieu Merci, Doc n'est pas trés grand donc ça lui évitera de se prendre un coup de tesson dans...

Doc blessé, gisant à terre, Iurale commence à "consommer" Darryl, qui ne demande que ça . Se reprenant, Doc réussit finalement à la renvoyer dans sa dimension, au grand dam de Darryl.
Doc se précipite chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à Patricia Berenson quand...


Y'a de la joie! Y'a de la joie!

Cet épisode marque le début du run de Peter Gillis sur la série. Celui-ci, qui a bouclé Warp et Micronauts the New Voyages, est alors dans un élan créatif chez Marvel qui va lui réussir: il lance au même moment l'excellente série Strikeforce Morituri. Il succéde ici à Roger Stern, et, chose incroyable quand on voit la qualité exceptionnelle du run de Stern, Peter Gillis laissera une empreinte tout aussi forte sur la série, jouant sur des terrains différents de Stern tout en assurant une continuité avec son run.


Si Warner a un peu de mal avec les visages, son côté illustrateur fait merveille dés qu'il y a des éléments horrifiques à dessiner.

Le run de Gillis va se caractèriser par sa noirceur, déja perceptible dans ce numéro. Darryl, c'est un peu vous et moi (enfin surtout vous!), un homme à la réussite professionnelle et économique exemplaire, marié à une femme sublime, riche àen crever, mais complétement éteint à l'intérieur,sas aucune passion et ne ressentant plus rien. C'est pourquoi l'attention d'Iurale pour lui, avec ses composantes sexuelles (faut dire que vu sa dégaîne, il risque pas d'exciter grand monde le Darryl....), raniment chez lui quelque chose qu'il croyait éteint. Darryl, c'est aussi l'homme qu'aurait pu devenir le Doc, ce qui rend la conclusion d'autant plus touchante, avec cette scéne cruelle où le Doc, persuadé d'avoir rempli sa mission, se précipité vers Patricia en lui disant de ne plus s'inquiéter alors qu'elle vient d'apprendre le suicide son mari!


Ce numéro était sponsorisé par......les slips informes!

Ce numéro marque aussi le départ de Mark Badger (qui ne signe que les esquisses de ce numéro), remplacé par Chris Warner, encore inconnu à l'époque, au style trés touffu et fouillé, avec juste ce qu'il faut de caractère. L'association avec Austin aurait sans doute rendu le tout complétement indigeste, c'est donc sans surprise qu'on découvre un nouvel encreur sur la série, Randy Emberlin, qui, s'il lui aussi se laisse aller à une hachure-mania, le fait d'une manière non automatique qui inexplicablement donne plus de caractère et de personnalité au dessin.
A noter aussi cette scéne excellente avec Topaz, qui, dans la même veine mélancolique et morbide, découvre qu'elle ne ressent plus d'émotion du fait de son morceau d'âme manquant:


Topaz la chaudaz!! Quel tombeur ce Doc!



Une nouvelle ére s'ouvre pour le Doc, tout aussi prometteuse que la précédente!

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