De retour du musée d'art et d'histoire et du judaïsme après une rencontre avec Joe Kubert...Oui oui, LE Joe Kubert.
Après une heure de conversation menée par un JP Dionnet et un Martin Wincler, tous les deux passionnés et sous le charme du Monsieur, Joe Kubert a improvisé une séance de dédicace (sans doute un peu forcée par les fans). Après 20 minutes et alors que mon tour était sur le point d'arriver, il a fallu laisser place à la conférence suivante. Imaginez ma déception si près du but...mais ni une ni deux, il est décidé d'organiser à la sauvage une séance dans la librairie du musée. Kubert s'est alors retrouvé en pâture seul (il n'avait vraiment aucune assistance) devant une petite dizaine de fans fiévreux (dont le légendaire blondin qui s'est à peu près bien tenu) l'entourant à la limite de l'étouffement. Il faut dire que le pauvre Joe était cantonné dans un coin de la librairie, sur un petit bout de table, assez indigne de son talent. Et pourtant, il a assuré comme une bête, ne se départissant jamais d'un sourire ou d'une photo...Evidemment, les relous de services ont sévis en demandant parfois 2 sketches, entraînant l'absence de sketches pour certains...mais je veux surtout retenir la patience, la gentillesse et le professionnalisme de Joe Kubert, qui dans des circonstances pas très confortables (euphémisme) a véritablement donné corps à sa définition de "légende vivante"...Y a pas à dire, ça fait drôle de rencontrer des gens comme ça, qui définissent plus que quiconque le médium qui nous réunit ici...Il faut chérir ces gens là (et ces moments), parce qu'il n'en reste plus beaucoup.
Une petite pensée aussi pour martin Winckler, heureux comme un gosse que Kubert lui dédicace son recueil "Ennemy Ace".
Désolé pour la mauvaise qualité d'une photo prise avec un téléphone.