52 - 6
Bien que ne connaissant de DC que les figures iconiques, j'ai lu le 52-6 avec beaucoup de plaisir.
De mois en mois, les intrigues de Johns, Morisson, Rucka et Waid gagnent en épaisseur et les vicissitudes de la nièce de Steel prennent soudain de l'intérêt en même temps que le personnage. Les plans retords mâtinés de télé-réalité sadique de Luthor pour Infinity inc. sont un vrai délice et la rencontre avec un nouveau groupe de Teen Titans éphémère qui m'a semblé plus parodique que serieux ajoute une touche de fantaisie bienvenue.
On en apprends un peu plus sur les disparitions de savants fous et le périple du Dr Magnus le mène dans de curieux endroits en hallucinante compagnie.
La rédemption de Black Adam et l'expansion rapide de sa famille occulte un peu les aventures de La Question et de René Montoya que j'espère retrouver rapidement.
Oliver Queen, lui, fait son grand retour au devant de la scène médiatique avec des projets de grande ampleur et une condescendance de bon aloi pour la nouvelle et balbutiante JLA, elle aussi assez amusante.
Au final, un numéro moins sombre que les précédents mais qui offr...vend son lot de rebondissements avec suffisamment d'efficacité graphique par Giffen, Bennett, Jimenez et leurs accolytes pour donner envie de se précipiter sur la suite le mois prochain!
Je m’interroge cependant sur quelques aspects du travail de Panini…
1/ A moins de sous-entendre des mœurs libertines au sein de la nouvelle JLA, Khaled Tadil n’aurait-il pas confondu «dissolue» avec «dissoute» dans les titres du Daily Planet ?
2/ Christian Grasse parle du « vif succès » du n°1 de 52, d’ « une parution qui se vend bien », d’un «enthousiasme qui semble avoir traversé l’Atlantique et contaminé la France ». Le passage à la bimestrialisation du magazine pour cause de ventes décevantes ne serait-il donc plus à l’ordre du jour ?
