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MICRONAUTS THE NEW VOYAGES N°7
Publié par Marvel en Avril 1985. "In the hand...Fire!" , 22p.
Scénario: Peter Gillis. Dessin: Rod Whigham. Encrage: Akin et Garvey.
Cover: Keith Pollard  |
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La terrible attaque des vaisseaux qui tirent des javelots roses! 
Acroyear s'isole pour "discuter" avec une projection de Cilicia, fruit de son propre cerveau, qui le tourmente depuis plusieurs jours. Se remémorant la situation dans laquelle dans laquelle tous deux se trouvent (Cilicia enceinte et lui, déshonoré), Acroyear en vient à raconter une histoire passée qui pourrait permettre à Cilicia de comprendre pourquoi il a enfreint le code d'honneur des Acroyears pour sauver le Microverse.
Il se remémore une bataille avec la Black Feet, une bande de mercenaires payés pour tenter de renverser Laios, le régent de la planète Ecbatan. Les Acroyears étaient intervenus pour aider Ecbatan:
Ils devraient écrire encore plus petit...
Ayant gagné grâce à la manoeuvre opérée par Illyrie, comparse d'Acroyear, ils atterrirent sur Ecbatan où Laios les accueillit. Mais ils furent alors attaqués par des rebelles et Illyrie ne dut la vie sauve que grâce à Laios qui se jeta dans la trajectoire d'un des javelots tiré par un des vaisseaux rebelles (oui, oui, vous avez bien lu!
). Laios se régénéra grâce à ses propres Body Banks tandis qu'Illyrie préféra la méthode naturelle. Elle a désormais une dette d'honneur envers Laios et partage cette dette avec Acroyear, qui doute de Laios.
"Let us show you what pleasures Ecbatan can offer you..." Je vois, je vois...
Laios raconte que la rebellion est menée par son propre fils, Polibos, depuis le crash de leur vaisseau tuant la femme et l'enfant de Polibos. Depuis, il en veut à son père qu'il tient pour responsable bien qu'il ait aussi était griévement blessé à cette occasion.
Mais, plus tard dans la soirée, Illyrie a la visite de Polibos qui affirme que Laos n'est pas son père....mais son fils! Celui-ci aurait provoqué l'accident et planifié sa renaissance dans le corps de son grand-père grâce aux Body banks! Mais , retenue par sa dette d'honneur, Illyrie, aprés avoir démasqué Laios grâce à une sorte de scanner caché dans son lit, dans lequel elle faisait croire à Laios qu'elle allait s'offrir à lui
, ne peut se défendre et est abbatue. Dans l'ombre, Acroyear n'attendait que celà pour agir et tuer Laios, enfant démoniaque, maintenant que la dette d'honneur a été payée (une vie pour une vie).
Naoooooon! Quel gachis de torse!
La perte d'Illyrie pour une question d'honneur aura été l'évènement qui aura commencé à faire réfléchir Acroyear sur ses priorités. Illyrie a donc été le premier amour d'Acroyear mais jamais concrétisé car il était déja promis par l'honneur et les traditions à Cilicia. Et même quand le majordome d'Ecbatan se trompe et leur propose une chambre avec un grand lit, Acroyear crie au scandale et remet Cilicia à sa place quand celle-ci évoque la possibilité de partager la chambre.
Conseil du jour: vérifiez toujours sous vos draps avant de coucher! 2iéme conseil: on ne montre pas les gens du doigt quand on a de l'honneur.
Ce numéro fill-in au lettrage patte de mouche, s'il reste très moyen au niveau des dessins (pas aidés par une mise en couleur misant sur le vert, jaune et violet
), reste une très bonne surprise question scénario: Gillis non seulement y fait une entorse bienvenue à l'ambiance supposée de la série avec un combat spatial mais livre un récit qui donne beaucoup plus de liant non seulement aux actes passés d'Acroyear, mais au reste du Microverse (comme par exemple la diffusion des Body Banks hors de l'empire de Karza).
L'ombre de Karza plane d'ailleurs un peu sur ce numéro avec cette enfant démoniaque qui non seulement tue sa mère, mais vole le corps de son grand-père (fort bien conservé
) et entend bien en profiter pour forniquer! (il menace d'ailleurs Illyrie de faire du sexe avec elle sinon il la tue, ce qu'il fera devant son refus: "I do not bed children."
). C'est aussi un épisode qui permet de mettre en valeur les différences culturelles au sein du Microverse.
Si vous sortez votre loupe, vous remarquerez des textes fort intéressants de Gillis. 
Bref un fill-in dont la qualité scénaristique aurait mérité un dessinateur plus talentueux.