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NIGHTMASK N°8
Publié par New Universe/Marvel en Juin 1987. "Transfer Point", 2p.
Scénario: Archie Goodwin. Dessin: Keith Giffen. Encrage: Rick Bryant.
Cover: Keith Giffen? |
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LE numéro de Nightmask que vous vous devez d'avoir! 
Keith est le spectateur impuissant de la mort de Lita, tuée par un homme mystérieux, dans l'ombre, Justice! Celui-ci recherche Keith pour le tuer! Justice tue ceux qui sont coupables mais Keith n'a rien fait alors pourquoi le cherche-t-il?
Giffen dans un nouveau style très inspiré par José Munoz.
Keith a emmené Lucian et Teddy au cinéma, sentant un danger. Soudain, il voit un punk dans la rue et se met à la course: ce Punk est la clef de tout, il le sent! Mais Justice apparait soudain et tue Lucian! Keith a juste le temps de prendre dans ses bras Tedy pour aller se réfugier dans le métro. Mais il la perd à cause de la foule, tandis que réapparaissent par moment le punk et/ou Justice, donnant naissance à un jeu du chat et de la souris dans les catacombes du métr, une sorte de labyrinthe ténébreux.
Keith découvre qu'il peut se transformer en Nightmask, comme s'il était dans un rêve...Il se fait souvent aider par 2 personnes encapuchonnées dont il ne voit pa sle visage. Il comprend qu'il est dans un rêve, et plus spécifiquement, dans le rêve du punk car:
Beaucoup de personnages de dos, des gros planssur des demi-visages, Giffen maitrise à merveille son nouveau style. 
Finalement, Keith met la main sur le punk et tente de le forcer à se livrer à Justice...c'est alors qu'interviennent à nouveau les 2 personnages encapuchonnés, qui sont les parents morts de Keith qui lui révélent qu'il n'est pas dans le rêve du punk, mais dans son propore rêve, et que c'est son insconcient qui veut que Justice le punisse car il se croit responsable de leur mort. Justice débarque et va pour tuer Nightmask...Keith se laissera-t-il tuer par lui-même?
Une magnifique conclusion, utilisant avec maestria "la grille de 9 cases" que Giffen imposera sur Legion quelques années plus tard.
Un épisode sublîme, qui voit le "retour" d'Archie Goodwin sur la série qu'il a créée. Outre le fait de donne run peu plus de cohérence au New Universe en faisant se "croiser" Justice et Nightmask, cet épisode s'élève largement au dessus des autres grâce aux dessins de Keith Giffen, rendant parfaitement le caractère onirique, angoissant et bizarre de cette course-poursuite cauchemardesque.
Giffen y utilise un nouveau style, qu'il est allé chercher du côté de José Munoz. Cela lui attirera d'ailleurs des ennuis, quand le Comics Journal mettra à jour des quasi-swipes de panels de Munoz. Giffen s'en expliquera en avouant qu'il était devenu complétement obsédé par Munoz, copiant sans avoir l'original à côté de lui des panels de Munoz.
Une chose est sure: Giffen maitrise à merveille ce style et apporte vraiment quelque chose au monde du comics en l'utilisant pendant plusieurs années. Pour plusieurs swipes, il y a plein de panels originaux et une construction propre aux comics qui font qu'on peut aisément lui pardonner.
Cet épisode est en tout cas une réussite exemplaire, à tous les points de vue. Giffen y fait preuve d'une audace, d'une liberté et d'une efficacité dans son stoytelling qui ne seront égalées que par des gens comme Sienkiewicz , JH williams ou Rob Liefeld 'cherchez l'erreur !
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Les personnages deviennent presque des ombres...
Une chose est sure, si vous ne devez posséder qu'un numéro de Nightmask, ce doit être celui-là!