[scarletneedle]

Countdown 42



Shock To The System
Writer : Paul Dini, Tony Bedard & Sean McKeever
Penciller : Carlos Magno
Inker : Mark McKenna & Jay Leisten
Colorist : Rod Reis

Allez, on y croit fort : Countdown a bien démarré le mois de Juillet. Il faut transformer l’essai maintenant.
La concurrence est forte cette semaine avec Green Lantern qui surfe sur le somptueux Green Lantern - Sinestro Corps Special, avec Justice Society Of America et Superman qui reprend du poil de la bête. Comment Countdown peut-il tirer son épingle du jeu si ce n’est en continuant sur sa lancée qui ne demande qu’à être stratosphérique !!!!
Il rameute toute la troupe de personnages récurrents à l’exception de Monarch car Darkseid n’est toujours pas là…
Cela veut dire qu’il va falloir s’ingurgiter Mary Marvel et Karate Kid qui ont écourté leurs vacances pour éviter le pont du 14 Juillet : franchement, il ne fallait pas mais vraiment pas…
Aussi, pas moins de 6 intrigues (enfin certaines n’en ont que le nom cette semaine) se partagent l’affiche : les Rogues, Holly (vraiment la côte inattendue), les Challengers Of The Beyond et Jimmy Olsen rejoignent les susnommés pour une semaine assez touffue…
History Of The Multiverse continue de meubler en attendant de mourir de sa belle( ?) mort…
Keith Giffen est toujours aux abonnés absents alors qu’il était sensé être présent, il aurait pu, il aurait dû…

Après avoir été séquestrés par Deadshot et Multiplex, nos 2 vaillants tueurs de Flash se retrouvent enfin menottés l’un à l’autre !!!
Tiré d’un cauchemar lui rappelant le meurtre de Bart, Jesse apprend qu’ils sont en état d’arrestation !?!

Est-ce que Deadshot et Multiplex travaillent pour le Suicide Squad en vue d’une punition de la part du gouvernement ? Si oui, où situer les Secret Six ?
Plus d'informations dans Suicide Squad en Septembre?

Déjà, l’explication du teaser des é menottés s’explique qu’à chaque tentative de se libérer des menottes, une décharge électrique traverse les 2 assassins et plus ils y vont fort, plus forte est la secousse !
C’est l’occasion pour Jesse de faire un sous-entendu gay vis-à-vis de Hartley : donc Jesse ne l’est pas ou pas encore ? Vivement les longues nuits d’hiver pour ces fugitifs !

Fugitifs ? Bin oui, bien que fouillé, Jesse garde dans sa bouche une mini bombe qui permet aux menottés de prendre la poudre d’escampette mais qui se transforme en baptême de l’air car ils se trouvent dans un avion (gouvernemental ?) : voilà l’explication de la couverture de Countdown 41 !!!

Ca devient vraiment bien cette histoire : ça progresse et les Runaways DC vont pouvoir cavaler. Countdown va-t-il introduire une ambiance Prison Break ?
En tout cas, si la destinée des 2 affreux est bien engagée, pourquoi n’en apprend on pas plus sur celle des autres Rogues ? Wally se sera chargé d’eux ?

Mary Marvel continue son émancipation et célèbre son retour dans la série (oh joie… ) en s’attaquant au Riddler mais, comme Paul Dini en a fait un « justicier » dans Detective Comics, elle doit se rabattre sur Clayface qui est la véritable menace qu’elle a détectée !!!
Si le bref combat montre bien l’évolution de la mentalité de Mary, la présence du Riddler s’explique par sa capacité d’analyse qui conseille à la biaisée de service se trouver un mentor ayant trait à la magie pour lui expliquer comment gérer ses nouveaux pouvoirs !!
A force de jouer au chat et à la souris avec Eclipso, elle va enfin la rencontrer ? Avec Blue Beetle 16 qui a montré que la version Jean Loring s’était échappée (comment ?) de son orbite solaire pour rechercher un nouvel hôte, va-t-on se diriger vers une rencontre fortuite ou téléguidée ?

Holly continue ses découvertes de la face cachée des femmes d’Athéna (sans rien de graveleux dommage ) grâce à Harley : elle lui explique qu’elle a été choisie par Athéna pour ses compétences en psychiatrie après son intermède Secret Six de Birds of Prey qui avait suivi sa libération d’Arkham dans Detective Comics !
Voilà comment en 2 phrases, Dini retourne une autre ambiguïté DC en gérant la situation Harleyquin qui montrait divers visages sur plusieurs séries.
Certains diront qu’il escamote aussi le travail de Gail Simone pour justifier son travail dans le Bat-Universe. J’attends de voir ce que vont devenir les Secret Six déjà que Deadshot semble avoir d’autres visées…

Côté intentions de la déesse, ses motivations seraient d’ouvrir un centre pour femmes dans chaque grande ville des USA genre femmes en détresse : si Harley semble endoctrinée, Holly ne risque pas de s’en faire conter. Un lien avec le futur Batman & The Outsiders où une Catwoman est mentionnée ? Est-ce Holly ou Selina ?

Toujours autant de questions !

Hop, voilà les Challengers Of The Beyond qui ont trouvé Atom mais le nouveau…
A la fin de All-New Atom 13, Ryan Choi était drafté par le trio improbable. Là, la scène se passe chez lui au milieu de ses amis scientifiques dont Panda le geek (poster de Power Girl et tout ça… ) : suite à l’exposé du trio, Ryan est prêt à les emmener dans le Nanoverse ou Palmerverse comme Ray l’a nommé…
La scène se termine sur ma miniaturisation du désormais quatuor.

Si Ray se trouve bien dans le Nanoverse comme semble le croire Bob, pourquoi la série de one-shots Search Of Ray Palmer avec escales dans le 52-verse ? Est-ce qu’en plus de la Plaie et du Mur de la Source, les univers seraient accessibles par le petit côté de la lorgnette ?
Petit aparté, j’ai commencé la série All-New Atom pour cause de label Countdown (oui je suis faible ) : c’est vachement bien foutu. Gail Simone prouve qu’elle a plusieurs cordes à son arc !

Un revenant… Enfin surtout toujours du non inédit !
La scène se passe après le retour de Wally mais avant le départ avorté de Karate Kid dans le futur : il veut voir Batman pour le lui signaler.
C’est très intéressant, n’est-il pas ? Au lieu de donner des informations sur son mystérieux comparse apparu à la fin de Justice League Of America 10, les auteurs font une fois de plus du remplissage alors que le cross-over est fini depuis 1 mois : le foutage de gueule est-il enfin fini ?
A part flinguer le peu d’intérêt du personnage au charisme nul dans Countdown et gâcher du papier, c’est risible au possible surtout quand on n’est pas foutu de mettre l’anneau de vol de la Légion au bon doigt.

Dingue comment j’espère que le Légionnaire qui doit mourir s’appelle Val Armorr. 9 semaines pour rien, on a déjà tué pour moins que cela.

Dans la série, je meuble, voilà Jimmy Olsen qui prend le relais de Karate Kid : il fait des croquis de costumes pour sa future carrière de super-héros alors qu’il ne sait pas comment accéder à ses pouvoirs.
Arrive Loïs qui l’interroge dessus et il lui répond en excuse qu’il travaille sur un strip.

Intérêt nul : allez directement en prison sans passer par la case départ, ne touchez pas 3000 euros.
J’ose espérer que l’épisode dédié à Mister Adventure dans Superman 665 ne sera pas aussi chiant.

Trop dilué ce numéro : 6 intrigues, c’est trop même si certaines ne font qu’1 ou 2 pages, c’est toujours du papier de gâché quand il n’y a rien de concret à se mettre sous la dent comme Karate Kid (il sert à quoi dans la série ????) ou Jimmy Olsen : c’est bien simple s’il n’y a pas avancée, qu’est-ce qui peut justifier leur présence ? Montrer qu’ils sont présents ? Mouais.
Heureusement les autres histoires en ont dans le ventre, même Mary Marvel il faut bien le reconnaître (mais je ris jaune). D’ailleurs, ceux qui se taillent la part du lion sont bien la chaudasse en noir et les Rogues en termes d’exposition et d’évolution.
Cependant, force et de constater que Holly, l’invité de dernière minute (il faut vraiment que je lise Catwoman !), est très surprenant : Dini arrive à créer 1 intrigue et à concilier des chronologies de séries qui avaient tendance à se contredire. D’ailleurs, la force de cette semaine est que le numéro renvoie quasiment chaque intrigue à au moins 1 série du DC Universe soit directement avec les Challengers Of The Beyond, soit indirectement comme avec Mary Marvel.
Est-ce pour cela que Dini est rejoint par à la fois McKeever mais aussi par Bedard cette semaine ? Trop d’histoires à chapeauter ?
Après, j’ai bien aimé l’effet de transition d’une histoire à 1 autre avec un personnage qui commence 1 phrase et dont la fin supposée sort de la bouche d’un protagoniste de l’histoire suivante sans qu’il n’y ait de lien.

Contrairement à la semaine dernière qui était marquée par une unité de lieu pour cause d’enterrement, les intrigues dispersent les protagonistes qui ne sont pas près de se recroiser : quelle menace globale pourra les réunir ? Il faut espérer que le lecteur débarquant maintenant ne sera pas trop largué : un comble devant l’immobilisme des 2 premiers mois !

Si l’histoire commence à tenir ses promesses, il n’en va plus du dessin qui confirme un net recul : personnages aux proportions douteuses (Inertia), visages d’une laideur (Jason Todd a un de ses cous) ou bourdes magistrales (l’anneau de la Légion se porte sur le majeur et non l’annulaire, enfin c’est plus u truc de fan mais dans le cross-over ils ne se trompent pas…).
A part Mary Marvel et dans une moindre mesure Donna, le reste est à jeter. Il devient vital que Giffen ramène ses cliques et ses claques pour éviter ces dérives qui plombent le dessin et donc la série !!
Alors que le scénario ne décollait pas, le dessin sauvait les meubles : l’inverse se produit actuellement.
Sincèrement, ce n’est pas agréable à regarder cette semaine alors que DC offre du Ivan Reis, du Carlos Pacheco et du Dale Eaglesham.

Pour conclure la semaine, History Of The Multiverse tire ses dernières cartouches en racontant pour les retardataires Infinite Crisis et ses retombées : visiblement la semaine prochaine sera consacrée à 52 et la dernière partie sera 1 transition (vers la grosse menace?) pour faire place aux back-ups. Même en adorant Infinite Crisis comme moi, ce résumé est limite passable car il est trop succinct pour les non-initiés et « désordonné » pour les autres. Raconter cela sous la loupe des Terres Parallèles sabre beaucoup de choses de la saga.
Ce qui est amusant ou navrant concerne les tentatives de DC à identifier Superboy Earth-Prime sans l’appeler Superboy : là, il est juste nommé Prime… Si jamais DC ne résout pas ces problèmes de droit, il risque de mourir pour éviter ces petits tracas administratifs !
Jurgens reste dans le ton mais je sens qu’il s’ennuie.

Légèrement moins fluide que Coundown 43, la fournée 42 offre néanmoins son quota de bons moments mais le dessin flingue trop de pages pour en sortir repus !
Reviens Giffen, reviens parce que, Countdown, il a besoin de toi !!!

Bilan : et demi