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Vieux 07/06/2007, 22h11
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Brother Ray Brother Ray est déconnecté
Charlton Addict
-Généalogiste Sénile-
 
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Brother Ray change la caisse du Fauve
TITRE : Secrets Of Sinister House # 8 (12/1972)
EDITEUR : DC Comics



COVER : (Nick Cardy/ Nick Cardy)

D’après ComicsVF pas de traduction Française pour cette publication (à vérifier car pas d’index).

1/ The Young Man Who Cried...Werewolf
( ? / ? / ?)

En guise de première histoire, un chassé croisé entre forces de l’ordre et d’étranges créatures nocturnes : les loups garous vampires. Un effrayant mélange qui causera bien des soucis à un opiniâtre policier nommé Charly Jones.



Le récit débute de manière étrange par la curieuse implication d’un dénommé Myron Belnap autour de crimes étranges proférés sur ses petites amies du moment par une créature mystérieuse qu’il qualifie lui-même de loup garou. En fait Jones s’aperçoit rapidement que ces crimes ne sont que « passagers » puisque les victimes réapparaissent toutes rapidement et en apparente bonne santé. Il remarque en outre que celles-ci sont porteuses de discrètes morsures au niveau de leurs carotides. Pour Jones il ne peut y avoir de doute, il est aux prises avec le surnaturel. Face aux railleries de ses supérieurs il poursuivra l’enquête, mais se retrouvera impuissant pour lutter contre de telles créatures.



Alors que l’épidémie s’étend et que l’incrédulité de son entourage devient pesante. Le seul moyen d’enrayer ce processus souterrain serait peut être de faire appel à un espèce de tueur de vampires qu’il a rencontré dans le cadre de son enquête. Ce dernier s’avère être un horrible maître chanteur qui hélas ne pourra mener à bien cette traque ou il passera du rôle de chasseur à celui de chassé. N’est-ce pas officier Jones…



2/ Paying With Fire
(Maxene Fabe/ Ruben Yandoc/ Ruben Yandoc)



La vie des gamins de ce bloc d’immeubles est un véritable enfer. Le concierge est une brute épaisse qui utilise les enfants du voisinage pour faire son sale boulot : la collecte et l’incinération des ordures en particulier. Billy se voit contraint d’alimenter l’incinérateur en combustible. La terreur générée par ce sale bonhomme est telle que aucun de ses infortunés souffre-douleurs n’osent révéler leur souffrance à quiconque.



Billy comme les autres subit en silence et lorsqu’il décide de se faire un petit plaisir, en se payant un petit lézard Chinois, le concierge n’est jamais loin pour lui rappeler ses devoirs. Ce dernier, pour couronner le tout ne semble pas très attiré par ce genre de reptile et projette le petit animal dans une cellule de combustion.

Après une période bien difficile inexplicablement Billy, à la grande surprise de son entourage, change radicalement de comportement et fréquente avec assiduité l’incinérateur. Il se trouve que le dispositif n’a jamais aussi bien fonctionné et que le tyrannique concierge ne pense plus trop à terroriser quiconque vu qu’il semble avoir bien d’autres soucis. « Lézard Chinois » qu’il disaient…



3/ Moonlight Bay!
(Nelson Bridwell/ Alex Nino/ Alex Nino)



Cette histoire courte raconte la curieuse destinée d’un astronaute qui atteint d’une terrible malédiction (lycanthrope à ses heures) essaiera de remplir sa mission pour le compte de la Nasa : explorer la face cachée de la Lune. Après avoir pris toutes les précautions d’usage et connaissant parfaitement l’effet des rayons lunaires émis lors de la phase de pleine Lune Ferber, à son grand soulagement, se pose en compagnie d’un collègue sur l’astre maudit. Il a pourtant négligé une petite chose qui va être fatale pour lui. En effet il constatera à ses dépens que le rayonnement Terrestre peut être lui aussi fatal vu les circonstances.



Mon avis : De l’originalité pour ces 3 récits, le coté amusant du premier face au coté sombre du dernier, difficile de choisir. Ma préférence se tournera donc vers la légèreté du second. Coté artistique la performance de Yandoc est tout à fait convaincante. Nino quant à lui est dans sa période modeste, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Conclusion : Ainsi s’achève la couverture de ces inédits de Secrets of Sinister House il ne me restera, dans un ultime post, qu’à faire le rattrapage de quelques histoires inédites disséminées ici où là au sein des 14 numéros publiés.