Infinite crisis, qui partait bien mais c’est un peu perdu en route, est arrivé à son terme avec son lot de deuils, de blessures et de traumatismes. Les piliers de l’Univers DC que sont Superman, Batman et Wonder-Woman n’en sont pas sortis indemnes et le futur est incertain. DC nous y projette cependant par un bond d’un an.
Mais que s’est il passé pendant les 52 semaines qui précèdent ce nouveau départ à découvrir bientôt ? DC se lance dans une aventure hebdomadaire qui va faire intervenir nombres de personnages mais aussi d’artistes : Geoff Johns, Grant Morisson, Greg Rucka et Mark Waid au scénario, Keith Giffen, Joe Bennett et Ruy Jose au dessin et à l’encrage. Khaled Tadil est à la traduction, et c’est un soulagement malgré les quelques erreurs relevées par Mycroft !
52 -1/13
(A WORLD WITHOUT SUPERMAN… AND BATMAN… AND WONDER-WOMAN).
Le deuil est au cœur de ces 4 premières semaines. Nous suivons au quotidien la souffrance et le désespoir de Ralph Dibny en deuil de sa femme, mais aussi ceux de René Montoya qui a perdu son partenaire. Booster Gold a perdu Blue Beetle qui lui donnait certains repères et s’égare et se ridiculise dans l’appât du gain et la gloire médiatique, Wonder-Girl est elle aussi dans le déni de la perte cruelle qu'elle vient de subir. De son côté, Steel doit faire face à l’immaturité et l’orgueil de sa nièce. Black Adam, lui, se met en tête de dispenser au monde privé de ses plus grands héros un message de justice pour le moins radical. Pendant ce temps, des savants plus ou moins mégalomanes et dérangés disparaissent mystérieusement…
Le rythme de ces 4 premiers épisodes souffre un peu de la mise en place des nombreuses intrigues qui se développeront probablement dans les prochains numéros. Keith Giffen et Joe Bennett rendent une copie sans génie mais assez lisible, malgré les quelques maladresses de mises en pages qu’a aussi souligné Mycroft. Au final, ces épisodes d’introduction m’ont cependant donné envie d’en savoir plus… On quitte enfin les sagas cosmiques démesurées pour revenir sur Terre et suivre les drames et les espoirs de personnages très humains malgré leurs pouvoirs. A suivre de prés, donc.