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Vieux 19/05/2007, 11h50
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Messages: 25 078
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Les inédits MARVEL: DEATHLOCK 1999/2000

DEATHLOCK
Publiée chez MARVEL COMICS de Septembre 1999 à Juin 2000.

Le contexte :
Cette série est l’une des trois séries lancées au cours de l’année 1999 sous le label M-TECH, qui était censée raconter des histoires concernant des super héros mécaniques, à savoir WARLOCK, MACHINE MAN (X 51) et DEATHLOCK.

On avait donc trois séries lancée à grands renforts de publicité puisque le prologue de M-TECH est raconté dans deux annuals X MEN, dessinées par Rick LEONARDI et scénarisées par ALAN DAVIS. A noter que ces deux annuals sont vraiment très pauvres, Davis suivant des consignes éditoriales et Léonardi faisant de loin l’un de ses plus mauvais travaux. Alors il faut bien comprendre que ces trois séries ont fait long feu, ne trouvant pas leur public et n’allant pas plus loin, je crois, que la douzaine de numéros. Il faut dire que les séries n’avaient pas grand intérêt avec pourtant Louise Simonson et Pascual Ferry sur WARLOCK et Joe Bennet et Karl BOLLERS sur X 51.
Mais comme dans tous ces lancements destinés à une mort très rapide (un peu comme la ligne tsunami) on trouve parfois de bonnes surprises, ici donc le titre DEATHLOCK, par Joe CASEY et Léonardo MANCO.


Les auteurs :
Joe Casey, qui habite à Hollywood et écrit aussi pour le cinéma, a commencé sa carrière mainstream en reprenant le titre CABLE lorsque James Robinson laisse tomber après quelques numéros. Il établira avec le dessinateur LADRONN un run de référence sur ce titre, qui lui donnera accès à plein d’autres titres chez Marvel, DC (ADVENTURES OF SUPERMAN) et Wildstorm notamment. Il reprendra en même temps que Grant Morrison les X men mais sera rapidement remplacé après beaucoup de critiques par …Chuck Austen. On pourra citer aussi son immense run sur WILDCATS vol 2 et WILDCATS 3.0 avec notamment Sean Phillips qui lui a ouvert les portes d’un succès critique à défaut d’un succès en librairie, ainsi que AUTOMATIC KAFKA avec Ashley Wood.
Un site interessant qu’il partage avec Joe Kelly, D. Rouleau et S.Seagle : http://www.manofaction.tv/home.html

Bio incomplète :
UNCANNY X-MEN #394-#409
X-MEN: CHILDREN OF THE ATOM #1-6
CABLE #51-70
INCREDIBLE HULK #468-474
WOLVERINE: BLACK RIO one-shot
DEATHLOK #1-11
MASTERS OF EVIL #1
THUNDERBOLTS #26
CABLE/WOLVERINE: GUTS N' GLORY one-shot
X-MEN/FANTASTIC FOUR ANNUAL 1998
CAPTAIN AMERICA ANNUAL 1999
WOLVERINE: DAYS OF FUTURE PAST (script only)
X-MEN #73 (co-scripted with Joe Kelly, baby!)
ALPHA FLIGHT ANNUAL 1998 (co-plotted with Steven T. Seagle)
ADVENTURES OF SUPERMAN #588-present (monthly)
FLASH #151
SUPERMAN 80-PG. GIANT 1999 (10-pg. JIMMY OLSEN story)
AUTOMATIC KAFKA #1-present (monthly, co-created with Ash Wood)
WILDCATS VERSION 3.0 #1-present (monthly)
WILDCATS Vol. 2 #5 (dialogue only), #6 (co-written with Scott Lobdell), #8-28
MR. MAJESTIC #1-9 (co-written with Brian Holguin)
GEN 13 #42
WILD TIMES: GEN 13
AUTHORITY ANNUAL 2000
WILDCATS ANNUAL 2000


Léonardo Manco :
A commencé avec des séries devenues cultes comme Druid ou Hellstorm (Warren Ellis) ou Archangel one-shot(avec Peter Milligan) ; son style très sombre lui a ouvert les portes de BD d’horreur comme Werewolf by Night (avec Paul Jenkins). Ayant beaucoup travaillé chez Marvel, il a signé récemment un contrat d’exclusivité avec DC, s’occupant de la série HELLBLAZER.
Bio incomplète:
Archangel 1
Avengers Annual '99 1
Blaze of Glory 1 - 4
The Broderhood 4 - 5
Captain America/Nick Fury: The Otherworld War 1
Deathlok (III) 1 - 3, 5, 8 - 9, 11
Doom 1 - 3
Doom: The Emperor Returns 1 - 3
Druid 1 - 4
Hellstorm: Prince of Lies 6, 11 - 13, 15 - 16, 18 - 21
Midnight Sons Unlimited 8
Strange Tales (IV) 1 - 2
Thunderbolts 26
Werewolf by Night (II) 1 - 6
What if? (II) 97 - 98
Wolverine Annual '97 1




Il faut bien savoir que le DEATHLOCK qu’on va voir dans cette série est un nouveau, et n’a rien à voir avec le précédent….


C’est parti :
DEATHLOCK # 1/2/3





ARC 1 : THE CRAWL (part 1 : From Small things ; part 2 ;Thrill-Kill confidential ; part 3 :Love, sweet love ).
Scénario : Joe Casey
Dessins et encrage : Léonardo Manco
Couleurs : Adriana Manco
Lettrage : John Babcock
Editeur : Ruben Diaz
Editeur en chef : Bob Harras.

L’histoire : Lors de l’attaque de crâne rouge sur l’hélicarrier du SHIELD, un robot s’est échappé, un projet ultra secret mené par EXTECHOP, la branche souterraine et scientifique du SHIELD, causant destruction et chaos à LAS VEGAS.

Il est évidemment poursuivi par une tonne d’agents du shield. Pendant ce temps, un jeune garçon, Billy Bailey, dont le père travaille dans la division scientifique du SHIELD commence à avoir d’étranges visions sur un passé d’agent secret et de guerrier.

Alors que le robot continue à semer la destruction, Billy Bailey se rend compte qu’il n’est pas Billy Bailey, mais JACK TRUMAN, 37 ans, agent secret du shield , emprisonné dans l’esprit du jeune garçon.

Que s’est-il passé ?
En fait, JACK, grièvement blessé lors d’un combat avec CABLE, a eu le corps tellement détruit qu’il a directement été envoyé à EXTECHOP qui va se servir de ce corps tout déchiqueté pour conduire un nouveau projet scientifique. JACK, se rendant compte qu’il allait devenir un projet de laboratoire, a projeté son esprit dans celui du père de Billy (qui travaille là bas) pour s’échapper, et s’est donc retrouvé dans le corps du jeune garçon, finalement. Essayant désespérément de retrouver son corps d’origine, Jack/Billy va commencer à pirater les ordinateurs du SHIELD pour découvrir que son corps est en liberté à LAS VEGAS et poursuivi par des agents. Il va réussir, en se cachant dans la voiture de son père, à pénétrer dans la base, puis à carrément voler une voiture volante pour se diriger vers LAS VEGAS.

Voyant que ses agents n’arrivent pas à capturer le robot et que les dégâts se font de plus en plus importants, NICK FURY envoie sur place une troupe de super agents : la ZERO COMPANY, une bande de gars armés jusqu’aux dents et hyper entraînés, qui se feront décimer par le robot.


Entre temps, Billy arrive sur les lieux du massacre et réussit à re-transférer son esprit dans celui du robot.

Tout s’est donc calmé et FURY récupère son projet avec une âme en plus, celle de JACK. Billy, lui est grièvement blessé pendant l’opération.

Interlude : le clown, un ancien acolyte du maître de manège s’échappe d’une prison fédérale bien décidé à reprendre sa carrière dans le crime…


Mon avis :

Dans un style un petit peu décompressé avant l’heure, Joe Casey nous livre une histoire bien sympathique et même s’il ne se passe pas grand-chose pendant trois épisodes, les dialogues sont brillants et le personnage de base est bien amené, ainsi que le robot. Une très bonne idée de départ, et il y a quelques tentatives intéressantes, comme celle de nous livrer les pensées du robot avec uniquement des définitions du dictionnaire (voir un des scans plus haut) ; l’idée du transfert d’esprit n’est pas une idée nouvelle, puisque c’est FRANK MILLER qui s’en est servi en premier dans la somptueuse mini série ELEKTRA ASSASSIN avec Bill Scienkiewicz, de même que la division EXTECHOP. De plus, le personnage de Jack, alias l’agent 18 a une véritable histoire puisque Joe Casey s’en est servi auparavant dans un arc de CABLE en quatre parties, laissant son personnage handicapé et dans un carcan quelques mois plus tôt, ce qui prouve que cette idée devait le travailler depuis quelques temps. Il sait où il va, ouf……




On va parler aussi du travail extrêmement intéressant de LEO MANCO, qui, même si ses planches manquent un peu de dynamisme nous livre un travail impeccable, surtout que la technologie n’est pas son fort, à la base, puisque il est plutôt spécialisé dans les comics d’horreur. Les couleurs sont à la mesure du dessin de Manco puisque c’est sa femme qui le fait ce qui donne finalement un comics de très très bonne facture, tout du moins sur ce premier arc…