Discussion: [DC] 52 - the comic
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Vieux 02/05/2007, 22h16
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52 Week 52




A Year In The Life
Writers : Geoff Johns, Grant Morrison, Greg Rucka, Mark Waid
Breakdowns : Keith Giffen
Penciller : Mike McKone, Justiniano, Eddy arrows, Chris Batista, Pat Olliffe & Darick Robertson
Inker : Andy Lanning, Walden Wong, Rodney Ramos, Drew Geraci & Darick Robertson
Colorist : Alex Sinclair, David baron & HI-FI


Fin de la fin! Après c’est OYL et puis c’est tout! Donc c’est maintenant que la série 52 tire ses dernières cartouches pour révéler ce qui reste inconnu ou incomplet.
Alors le mystère 52 a-t-il rendu son verdict la semaine dernière ou bien les auteurs m’ont-ils mené en bateau ?
Pourquoi Skeets est-il aussi méchant ? Orangina rouge ou les élections qui approchent ?
Des personnages passeront-ils le cap de l’année dans un cercueil ou bien se projèteront-ils dans Countdown ?
World War III n’était-elle qu’un feu de paille prêt à extorquer beaucoup de fifrelins ?
Pourquoi 40 pages sont-elles nécessaires ?

La conclusion ? De suite !!!!!!!



Quelle tuerie cette conclusion !!!!!!!!!!!!!!
S’il y a un épisode à posséder pour se projeter dans le DC Universe après Infinite Crisis et avant Countdown, c’est bien celui-ci.
Il fait la jonction entre les diverses continuités et différents univers DC et d’ailleurs : il officialise ce qui était sous-entendu voire plus, il rend hommage aux maisons d’éditions incorporées à DC depuis le début.
Sans oublier que les tombés au champ d’honneur (et parfois du déshonneur dans la façon) depuis Identity Crisis, Countdown To Infinite Crisis ou 52 trouvent, si ce n’est une conclusion définitive (concept que les comics n’ont pas), un statut qui remontera le moral à certains fans d’une période plus joyeuse que les auteurs DC ont voulu démolir pour coller à une époque plus noire pour coller à notre réalité !
Il n’y a qu’à lire ce fameux Bwa-Hahaha au milieu de l’épisode pour se rappeler que les comics pouvaient raconter des histoires tout en étant fun.
Après, cette conclusion doit servir à dessiner l’avenir DC et tellement de possibilités s’ouvrent aux scénaristes : il faudra qu’ils prouvent que ce nouveau statut quo mérite de vraies et belles histoires en parallèle des événements que Countdown va déchaîner dès la semaine prochaine !


Oh des esquisses ont commencé à apparaître dans le cross-over Justice League Of America / Justice Society Of America et certainement que d’autres vont venir pointer le bout de leur nez pour faire fructifier le travail des auteurs.
Déjà, il faut s’attendre à un 52-aftermath avec les mini-séries de Booster Gold et de Black Adam. Par contre les autres spin-offs tels que Infinity Inc, Great Ten, Metal Men seront là pour surfer sur la fibre du fan qui voudra revoir certains personnages.

Au fond, qui auront été les 2 stars majeures de la série ? Pour moi, ce sont Black Adam et Booster Gold. Dans des registres totalement opposés : l’un veut tout détruire, l’autre… Il faut lire pour savoir !!!
Ils sont le ying et le yang : l’un commence mal pour terminer en apothéose et l’autre commence à peu près bien pour finir en eau de boudin…

Ah mais il me semble qu’il manque quelqu’un, non ? Batwoman ! L’étendard supposé de 52 !!! Laissée en plan à la fin de 52 Week 48, les auteurs se ménagent une porte de sortie pour ce qui va rester comme l’une des quelques « arnaques » de la saga !

Bin oui, objectivement, la série avait commencé sur la base de multi-intrigues qui devaient amener à la découverte des blancs de séries OYL. Seulement, dépassés par le succès (ou DC appâté par le gain), les auteurs s’en sont éloignés peu à peu pour développer des histoires à l’intérêt inégal et aux nombreuses absences.
Si les Lost In Space, Supernova (punaise, j’ai adoré ce Cluedo ) Black Adam et Ralph Dibny m’ont tenu en haleine quasiment à chaque fois, force est de constater que le métagène, Batwoman et Montoya par ricochet ont été assez pénibles.
Le cas des Savants Fous est à part car je me demandais où cela allait mener et j’ai été eu : c’était du grand art et l’une des rares sources de rigolade de la série.
D’autres trucs sont là pour faire tiquer car 52 était aussi vendue comme une série cloisonnée où tous les mystères du début auraient leur conclusion ! Tu parles, Charles !
Qui peut dire avec certitude qui est le New God inconnu de 52 ? Qui a écrit la Crime Bible qui tombe comme un cheveu sur la soupe ? A quoi ont servi les firepits de Gotham City ? Honnêtement, ça sent bon Countdown et l’univers des New Gods mais c’est salop de la part de DC…
et

Ah oui, le cas World War III… Tirer autant d’argent pour quelque chose qui s’oublie vite alors que les révélations de l’année zappée (et non perdue) auraient dû être dans 52 et non pas à côté quand bien même un event (creux mais sympa à lire sur le coup) devrait racoler le lecteur !
Et donc Batwoman… Foutage de gueule en continu… Ce que DC en fera (ou n’en fera pas) risque de faire sans moi. Me faire avoir 1 fois, je suis gentil, me faire avoir 2 fois, ça a intérêt à être béton.
Sûr que tout ne pouvait pas être parfait mais c’était à signaler !
Ah tiens et si pour me rabibocher, une petite série Question par Rucka traînait dans les cartons DC…
Pour finir, ce fameux postulat « A year without Superman, Batman Wonder Woman » a pris du plomb dans l’aile toute l’année justement car les 3 héros n’ont pas été vus en action et en costume, ils sont apparus alors que logiquement ils étaient persona non grata dans la série… Difficile de faire sans eux comme quoi… Cependant, ils n’ont fait que passer mais il fallait faire la remarque.

Heureusement, ce qui a fait la force de 52 ? Des histoires enchevêtrées façon feuilleton qui me faisaient revenir et la tension de chaque clifhanger marquant (et il y en a eu !!).
La série a aussi prouvé que pour exister, il ne fallait pas forcément des dessinateurs hype ou ultra tendance : je précise que je n’ai rien mais rien du tout contre les Bennett, Jurgens, Batista, Smith, Olliffe ou autres ! Au contraire, ce sont des dessinateurs de talent que j’ai appréciés toute l’année sauf qu’ils ne sont pas assez vendeurs pour DC.
La preuve est que les épisodes majeurs ont été dessinés par des artistes plus bankables : Robertson, Camuncoli, Justiniano, Jimenez par exemple.
Il faut plutôt tirer un coup de chapeau à ces dessinateurs loin d’être has-been, ils ont réussi le tour de force de permettre à 52 de sortir chaque semaine sans retard !!! Ce qui est plutôt triste est que j’en vienne à me réjouir d’une série qui sort aux périodes prévues quand je vois le bazar (ou massacre) perpétré sur les titres Superman ou Batman.
Que DC se décide à confier autre chose que des fill-ins à ces dessinateurs pour éviter les arrêts dans les séries voire pire les non conclusions comme Action Comics, Superman (qui reprend après 3 mois de n’importe quoi) Wonder Woman, quoique là c’est de la faute à Heinberg…
Ah oui, bravo à Keith Giffen pour son boulot ! DC a tellement apprécié qu’il est de nouveau enchaîné à sa planche à dessins. Merci Keith !!!

Cependant, 52 est une tentative réussie peut-être pas par rapport à ses objectifs initiaux mais c’est une prouesse éditoriale que DC a su offrir pendant l’année et ce n’est pas ce dernier acte qui prouvera le contraire !
Si le fond a déjà été abordé plus haut, la forme offre du Robertson, du McKone (de retour dans le giron DC), du Justiniano mais aussi quelques uns de ces fameux dessinateurs de l’ombre comme Batista ou Olliffe.
40 pages de haut niveau que DC a quand même délivré pour un prix normal, il faut dire qu’avec World War III, ils s’en sont mis plein les poches, les raclures !
Tout y passe : splash-pages, multi panels, personnages hauts en couleur. Si le début a dû faire monter les actions de Photoshop, cela a le mérite de bien expliquer ce que c’est…
Rien à dire de plus si ce n’est lovely !!!!!!!!

Pour finir un dernier remerciement : J.G Jones est un dieu des couvertures et DC aurait pu le laisser participer à ce dernier numéro en intérieur pour le récompenser….
Que fera t’il après ?

Bon maintenant que 52 m’en a mis plein les mirettes, il faut se remettre dans le bain DC et attendre patiemment Countdown et son futur mort qui va tout bouleverser encore une fois...
Franchement pourquoi : « Jimmy Olsen Must Die » ?
Cela ne sera sûrement pas lui !!!

Bilan :
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