[sim theury]

Journey Into Mystery #52 (vol 1)
May 1959

Couverture : Jack Kirby / Christopher Rule
(Un prototype des Dieux Asgardien)

Aucune traduction connue selon comics VF

1/ Menace from Mars! (5 pages)
/ Jack Kirby / Christopher Rule
2306, Les terriens viennent juste d'entrer en contact avec des martiens puissants et belliqueux. Les martiens demandent à recevoir l'humain le puissant de la terre pour le combattre en duel et déterminer qui est la race la plus puissante.



A la surprise générale, c'est un gringalet qui se propose. Il demande qu'on lui fasse confiance : ce n'est pas un athlète mais il a un cerveau.



Sur Mars, les martiens se jouent de sa faiblesse physique mais le terrien leur prouve qu'il est le plus puissant en leur faisant affronter trois des créatures les puissantes de la Terre : un gorille, un cheval et un éléphant. Obéissant à ses ordres, ces trois animaux font la preuve de la puissance et surpassent en force les martiens.



Les martiens sont impressionnés qu'un être aussi faible se fassent obéir de créatures aussi puissantes. Ils renoncent à envahir la Terre

L'histoire complète ici.


Kirby s'amuse : du grand n'importe quoi mais ça marche !

	Citation:			Posté par Brother Ray
	2/ The Man With the Atomic Brain! (5 pages) ( / Steve Ditko/ Steve Ditko) Retrouvez cette histoire dans son intégralité sur le site de Persepolis. Voici le lien qui vous permettra d’accéder à la rubrique Vieilles histoires de mutants Ted Lestron est ce que l’on pourrait appeler un mutant. Son pouvoir psychique est immense : capable de se dématérialiser à volonté, de mouvoir par télékinésie toutes sortes d’objets, il peut également lire les pensées de ses congénères. Ces fantastiques facultés, il les a hérité de son père Karl. Celui-ci a absorbé, en son temps, des quantités impressionnantes de radiations lors de ses travaux sur l’élaboration de la bombe atomique. Le jeune Ted, conscient de sa différence, tentera bien de dissimuler la portée de ses pouvoirs. Mais le jour où il contribuera à éviter une catastrophe ferroviaire, sa vie deviendra beaucoup moins paisible. Une agence gouvernementale s’intéresse de près à ce jeune homme décidément pas banal. Ted passe d’ailleurs tout un tas de tests confirmant l’étendue de ses possibilités. Les autorités comprennent alors que si, un tel phénomène passait à l’ennemi, ce serait la catastrophe, c’est pour cela que l’on décide de l’emprisonner. Ted prend les devants et s’enfuit. Traqué de toutes parts il décide de trouver un asile. Il finit par choisir l’ancienne cité de Kora, oubliée dans une jungle impénétrable. A sa grande surprise, un homme l’attend. Ce dernier semble posséder les mêmes caractéristiques que lui et l’invite à le suivre sur une île perdue du pacifique. Sur place il découvre d’autres humains possédant également ce formidable pouvoir mental. Ils sont tous issus de parents irradiés, Ted ne peut que reconnaître les sérieuses similitudes unissant la petite communauté. Il apprend alors que lui et les siens représentent l’avenir de la race humaine et qu’une destinée hors du commun s’ouvre à ces élus. Et à mon avis leur mission ne va pas être de tout repos. Mon avis : une bonne histoire, bien amenée qui fait la part belle aux excellents graphiques de Ditko. Pour terminer et comme le précise Persepolis il faut noter que jamais le terme « mutant » n’est employé par le scénariste. 3/ Trapped on Earth (4 pages) (? /? /?) Les habitants de Serpus Mentoria, une lointaine planète conquérante, ont mis au point un être vaporeux, à priori destiné à asservir notre Terre. Son essence intangible sera utilisée pour être le premier jalon d’un plan d’invasion. L’alien devra prendre possession d’un humain soigneusement sélectionné et le ramener sur Serpus Mentoria. Les scientifiques utiliseront alors leur technologie extra terrestre afin de décrypter les forces et faiblesses de l’individu et ainsi préparer une stratégie adaptée pour leur conquête. Débarquée sur Terre, la vapeur se mettra immédiatement en chasse du cobaye idéal. Elle devra faire preuve d’un sacré discernement. On nous précise que la mission ne peut excéder 24H et qu’au-delà de ce délai, le vaisseau porteur, décollera considérant que la tentative s’est soldée par un échec. Deuxième point non négligeable : l’extra terrestre, une fois avoir pénétré dans sa victime, ne pourra être libéré que par un processus complexe embarqué sur le vaisseau. Arrivé en ville l’inquiétant petit nuage découvre qu’une troupe d’humains s’agglutine devant un immeuble et y rentrent les uns après les autres. Il arrive dans une salle de spectacle et constate que toute l’attention de l’audience est concentrée sur ce qui se passe sur scène. Sur l’estrade, deux personnages s’adressent à la foule, il doit forcément s’agir d’individus exceptionnels se dit la vapeur… Son choix ne fait pas l’ombre d’un doute, ce sera l’un des deux acolytes qui sera l’heureux élu. La vapeur n’éprouve aucun problème pour se fondre à sa victime. Tout se passe fort bien jusqu’à ce que l’alien s’aperçoive qu’un léger problème semble compliquer singulièrement la situation. Mon avis : Une histoire qui a une chute amusante et inattendue. Le graphisme résolument rétro apporte un certain charme à ce récit sympathique. Une autre déclinaison sur ce thème, paraîtra dans le #65 de cette série sous le titre Kragoo ! 4/ Travellers in Time! (4 pages) ( / Carl Burgos/ Carl Burgos) Griffith Cartwright est l’un des plus audacieux producteur de Hollywood. Norman Crane, un jeune scénariste plein d’avenir vient lui soumettre un projet des plus ambitieux. Son point de départ repose sur le postulat suivant : les maisons hantées sont une réalité indiscutable, seulement les fantômes ne seraient pas les âmes torturées des revenants. Son explication personnelle serait que ces êtres immatériels pourraient être des voyageurs temporels en escale dans notre époque. Cartwright, même lui, ne croit pas une seule minute à l’intérêt d’un tel scénario. Pourtant Crane n’est pas avare en détails de toutes sortes. Finalement Cartwright refuse la proposition du jeune scénariste qu’il juge trop saugrenue. Crane, serait-il déçu ? A vrai dire pas vraiment, vu qu’il se dirige vers la maison hantée la plus proche et révèle alors sa vraie motivation Mon avis : Ce récit alambiqué à souhait est certainement le maillon faible de ce numéro. Prévisible à souhait le dénouement n’apporte aucune surprise, on se contentera de l’originalité relative du thème et des quelques bons panels exécutés par le vétéran Carl Burgos. 5/ Invasion from Outer Space! (5 pages) ( / Joe Sinnott / Joe Sinnott) Une puissante force de conquête approche de notre planète. Les milliers de vaisseaux puissamment armés venus de Ursa Arida atterrissent les uns après les autres aux quatre coins de la terre prêts à débarquer les troupes d’assaut. L’humanité terrifiée voit alors apparaître les formidables robots, invincibles, surarmés et bien décidés à en finir au plus tôt. La résistance des forces Terrestres ne peut contrer une telle armada et les grandes nations tombent unes à unes. Un front secret de résistance est alors créé, les plus grands scientifiques de notre planète ont rejoint le mouvement. La tache s’annonce hélas impossible sauf peut être si le célèbre astrophysicien Harvey Adams rejoint le rang des insurgés. Parallèlement, le scientifique plongé dans ses travaux ne semble guère intéressé par la menace occasionnée par ses robots venus de l’espace. Son assistant essaie bien de le convaincre de rejoindre la résistance, mais rien n’y fait. Adams semble plutôt inquiet par le temps qu’il va faire que par l’invasion extra terrestre. Exaspéré le collaborateur quitte son mentor et compte bien prendre part à la lutte souterraine. Il rejoint les résistants sans grande peine et rapporte à ces derniers que le célèbre professeur a certainement du perdre sa raison et que la situation actuelle le laisse indifférent. Pourtant, à la surprise générale, Harvey Adams n’avait peut être pas tout à fait tort car quelques jours plus tard. Et le résultat final derrière le deuxième spoiler. Mon avis : Vraiment amusante, malgré quelques grosses ficelles scénaristiques. Sinnott illustre, quant à lui, remarquablement cette grosse farce cosmique. Et ce, pour notre plus grand plaisir.