52 Week 3
Punaise, je suis face à un dilemme : comment défendre une série qui est bien sous pas mal d’aspects alors que sous d’autres j’ai une envie folle de rejoindre la « fronde » contre la politique DC? Il faut dire que ce numéro me laisse le cul entre 2 chaises.
Déjà
52 arrive à nous sortir un Stand-Alone (pas un fill-in car cela a une incidence) au bout de la 3ème semaine et laisse de côté les intrigues à peine développées : pour la lisibilité du truc, je pense qu’il y a à redire.
Vous vous rappelez l’intrigue du culte à la Superman, nada, Montoya et Question, nada, Elongated Man, nada, Booster Gold, na… Ah si, il y est lui…
Donc voilà ce que ce semble être Booster Gold : le point de vue du lecteur qui pense savoir ce qu’il va se passer. Bin oui, nous avons « normalement » un an d’avance sur la clique DC et savons ce qui doit se passer mais on nous mène en bateau. Tel Skeets qui ne sait plus sur quel pied danser car ce qui est sensé se passer n’arrive pas : pour Booster Gold, les événements ne s’enchaînent pas comme prévu (il ne gagnera pas au Loto s’il joue…), pour nous, on ne nous explique toujours pas les causes des OYL.
Résultat ? Booster Gold veut rencontrer quelqu’un pour lui expliquer ce qui se passe en la personne de Rip Hunter (un autre voyageur temporel) ; nous, bin à part lyncher DC, je ne vois pas comment on va savoir… Mais non je ne suis pas aigri juste un peu énervé devant le surplace de l’Histoire.
Vu qu’on n’a pas droit à l’
Histoire, on nous claque une histoire qui est un peu l’épilogue de
Infinite Crisis pour Lex Luthor :
Cette histoire permet aussi d’utiliser Steel, l’un des protagonistes de
52, qui, parallèlement à cela, continue de mener la vie dure à sa nièce, enfin à essayer de lui inculquer que le travail est une chose à ne pas négliger et il a raison (mon parrain pensait la même chose en disant que c’était le seul capital qui ne se dévaluerait jamais).
En tout cas, John est plus dur que lors de ses apparitions dans les titres Superman d’il y a quelques années.
Le reste de la semaine est consacrée à Black Adam qui est pour la Tolérance Zéro contre ceux qui pourraient exploiter le vide créé par l‘absence des 3 icônes et contre ceux qui voudraient profiter du Kahndaq : encore une exécution
et cette fois-ci c’est Terra-Man qui rejoint ses ancêtres… On notera le début d’informations sur le revival d’Intergang (toujours lié au futur de Clark).
Vous voyez bien mise à part l’histoire de Lex il ne passe pas une fois de plus pas grand-chose et cela fait 3 semaines que j’ai la désagréable sensation qu’on meuble un peu. Bon c’est un peu exagéré mais j’en veux pour mon argent et ce n’est pas la dernière partie qui va m’arracher un petit cri de plaisir.
History Of the DC Universe? Même sanction que la semaine dernière et mêmes réserves. Très bien pour ceux qui découvrent DC car apparemment Donna (je ne m’en remets pas…) va nous lire les différents changements de la continuité DC depuis ses débuts pour expliquer les retcons (tirés par les cheveux pour certains). Très chiant pour moi car au bout de 8 pages, l’impression de vide me submerge. Vivement qu’on arrive aux changements dus à Superboy Earth-Prime ou tout du moins qu’on se penche sur les erreurs de continuité qui ont jalonné ces 20 années (d’ailleurs Donna en a longtemps été une belle…).
Alors, voilà, je suis partagé car, malgré les défauts soulevés, j’ai de plus en plus envie de lire la suite (pas de History pour le moment
) des différentes intrigues qui s’accumulent et qui vont finir par se développer sinon
52 ne sera pas viable et les gens s’en iront.
Y a du bon : c’est très bien conté (mais la décompression peut revenir dans la figure tel un boomerang), la couverture est toujours bien foutue et Bennett maintient le rythme (enfin certains personnages ont la tête changeante).
Mais il y a aussi les inconvénients énoncés.
Je ne peux le conseiller qu’à ceux qui aiment bien DC et /ou les polars longs dans leur cheminement. Ceux qui n’aiment pas DC, passez votre chemin, privilégiez vos séries fétiches et attendez les tpb (au cas où), vous gagnerez du temps (et de l’argent).
Bilan :
