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Vieux 30/04/2006, 23h52
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Niglo change la caisse du Fauve


The Rawhide Kid #3
(Marvel Comics, octobre 1985)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin : Herb Trimpe.
Encrage : Gerry Talaoc.

Couverture : Keith Pollard.

Slave ! (23 pages)

Dans une petite ville du Wyoming, un chasseur de primes noir entre dans un saloon où se trouve l’homme qu’il recherche, un dénommé Fargo. Celui-ci tente de dégainer mais le chasseur de primes est plus rapide et l’abat. Dans l’assistance se trouve un détective de l’agence Pinkerton. Impressionné, il propose à l’homme une récompense de 5.000$ si il l’aide à arrêter Jeff Packard et Rawhide Kid. Le chasseur de primes accepte.



Pendant ce temps, Rawhide Kid initie Jeff au maniement du six-coups. Celui-ci s’entraîne sur un épouvantail, et fait des progrès rapidement. Rawhide Kid lui conseille de ne pas viser son adversaire mais plutôt de chercher à le désarmer. Plus tard, alors que Rawhide Kid se baigne et que Jeff prépare le dîner, le chasseur de primes et une demi-douzaine de détectives de Pinkerton arrivent près de leur campement. Le chasseur de primes se glisse jusqu’à Jeff et l’oblige à se tenir tranquille sous la menace de son couteau. Lorsque l’un des détectives lui annonce que sa sœur est aujourd’hui la maîtresse du fils de son ancien employeur, Jeff, fou de rage, parvient à se dégager et à crier pour prévenir Rawhide Kid. Celui-ci accourt aussitôt, prend son cheval et celui de Jeff, et tout en s’enfuyant parvient à désarmer tous les hommes de l’agence Pinkerton, sans perdre une seule balle.

Après quelques heures de chevauchée, Rawhide Kid et Jeff arrivent dans une ville où les attend une vision d’horreur : des dizaines d’hommes, tous noirs, sont pendus aux poteaux télégraphiques tout le long de la rue principale. Dans l’église, ils trouvent les survivants – uniquement des femmes et des enfants – qui leur racontent ce qui s’est passé.



Emancipation est une ville qui a été fondée peu après la Guerre de Sécession, est dont la population est uniquement composée d’anciens esclaves. On les a laissés vivre tranquille, jusqu’au jour où ils ont trouvé un gisement de pétrole sous Emancipation. Un groupe d’hommes blancs, les Night Riders, ont donc décidé de faire fuir la population pour s’approprier le pétrole et, lorsqu’ils ont résisté, ont massacré tout les hommes du village. Rawhide Kid décide de s’installer pour la nuit.

Le soir tombé, le chasseur de primes débarque. Il s’apprête à défier Rawhide Kid en duel, mais les Night Riders arrivent. Le chasseur de primes n’a pas vraiment d’autre alternative que de s’associer à Rawhide Kid et Jeff pour lutter contre la bande. Les trois hommes se séparent, attirent chacun un petit groupe dont ils vont se débarrasser à leur manière : Jeff désarçonne ses poursuivants en les envoyant se prendre dans une corde à linge ; le chasseur de primes les attire dans une grange à laquelle il met ensuite le feu ; et Rawhide Kid récupère de la poudre qui va lui permettre d’utiliser le canon se trouvant sur la place centrale du village. Il est rejoint par ses deux camarades qui l’aident à terminer le nettoyage. Les derniers Night Riders fuient, et le lendemain, les habitants d’Emancipation peuvent enterrer leurs morts. Mais tous les hommes étant disparus, ils n’ont personne pour les défendre si les Night Riders ou d’autres groupes racistes revenaient. Le chasseur de primes décide d’abandonner son métier et de s’installer à Emancipation.




Commentaire :

Une fois encore, Bill Mantlo traite dans cet épisode une thématique moderne, celle du racisme, qui éloigne la mini-série de ses origines pulp. En outre le traitement est assez violent, la scène en particulier de l’arrivée à Emancipation étant parfaitement sinistre.

Par d’autres côtés, le scénariste conserve au personnage son extravagance et son innocence d’antan, le cowboy continue de faire mouche à chaque tir dans les positions les plus invraisemblables, et rechigne toujours autant à tuer ses adversaires – Même si ici plus d’un restera sur le carreau. Ce mélange de noirceur et de légèreté continue de bien fonctionner, contre toute attente, et donne à la série un ton vraiment particulier.