Super Star Comics n° 2
(avril 1986)
Batman : Le pari de l’homme chauve-souris
(Batman – Challenge of the Man-Bat, Detective Comics # 400, Juin 1970)
Scénario : Frank Robbins
Dessin : Neal Adams
Encreurs : Dick Giordano
Résumé :
Au muséum d’histoire naturelle de Gotham, l’un des employés répondant du nom de Langstrom, se prépare un breuvage bizarre à base de chauve-souris (le type bien que se clamant grand fan de Batman, a surtout le profil d’un savant fou).
Pendant ce temps, au sein des sous-sols, une équipe de voleurs ultra bien équipés (entre autre ils ont du matos pour voir dans le noir...) a réussit à s’introduire. Le but : atteindre la salle des joyaux.
La hasard faisant toujours bien les choses dans les comics, Batman est lui aussi sur place et décide de corriger les sauvageons : manque de bol, le combat se déroulant dans le noir complet, notre justicier n’arrive pas à latter ses adversaires comme il le voudrait, et ces derniers réussissent à prendre la poudre d’escampette.
Voui-voui-voui, ce dessin date bien de 1970 ! 
En rentrant dans sa bat-cave, Batounet décrète qu’il n’a pas dit son dernier mot : il se fabrique un petit gadget ayant pour fonction de développer au maximum ses facultés auditives; comme ça, à l’instar de Daredevil, il pourra repérer ses ennemis dans le noir ne serait-ce qu’avec le bruit du battement de leur coeur.
De son côté, Langstrom a finit la préparation de sa mixture bizarre et se l’est injecté : en quelques heures, et à sa grande surprise, il se transforme en créature moitié homme, moitié chauve souris, avec transformation physique à la pelle et tout ce qui va avec : des ailes, une sensibilité accrue à la lumière, sonar intégré, etc...
Man-Bat, ou le film La Mouche avant l'heure
Le lendemain, toujours au même endroit et dans l’obscurité totale, Batman entame son deuxième round de catch contre la bande de cambrioleurs. Le gadget auditif de notre héros s’avère rapidement être plus une gêne qu’autre chose, puisque les vilains balancent à côté de lui une boîte de balles de ping-pong qui ont pour effet de lui faire bobo aux oreilles, du coup il se tord de douleur et les pas beaux commencent à le latter sévère.
Note : des cambrioleurs qui se baladent avec des balles de ping-pong, on aura tout vu ! 
Cette scène des balles de ping-pong est à marquer dans les annales
Heureusement, la cavalerie arrive en la personne de Man-Bat (Langstrom) qui grâce à ses nouveaux dons, réussit à mettre rapidement k.o. le groupe de vilains.
En voulant remercier son inattendu allié, Batman découvre avec stupeur son apparence !
Man-Bat reste néanmoins plus beau que Terry Long
Commentaire :
Bien que le scénario soit un peu farfelu (Batman pas fichu de cogner six pauvres tâcherons, n’importe-quoi, pfttttt...), cet épisode reste néanmoins très agréable à lire, d’autant plus qu’il introduit pour la première fois le personnage de Man-Bat.
Mais l’intérêt principal est surtout la présence du dieu vivant Neal Adams, l’homme qui par son génie, a révolutionné les comics et a inspiré grand nombre de dessinateurs.
Bilan : Batman + Neal Adams, je crois avoir tout dit, non ?
Batman : Ami ou ennemi ?
(Batman – Man or Bat ?, Detective Comics # 402, Août 1970)
Scénario : Frank Robbins
Dessin : Neal Adams
Encreur : Dick Giordano
Résumé :
Dans un laboratoire de bio-chimie de Gotham, un groupe de cambrioleurs (décidément...) s’introduit dans la salle des coffres pour y piquer plein de produits très bizarres.
Vous vous en doutez, Batman est sur les lieux et fout une raclée aux crapauds. Notre héros constate que Man-Bat est lui aussi présent : ce dernier veut prendre à tout prix certains produits (mais bon avec honnêteté, puisque qu’il laisse de l’argent en dédommagement).
Batman aurait plutôt dû prendre le surnom Bourrique-Man
Batman ayant apparemment emprunté le cerveau de ce crétin de Superman, décide d’empêcher d’agir Man-Bat à sa guise. Au cours de la lutte, il comprend enfin que l’apparence de celui-ci n’a rien d’un déguisement et se fait envoyer valdinguer comme il le mérite.
En se réveillant, Batounet se dirige au muséum d’histoire naturelle où il rencontre Francine Lee, la fiancée de Langstrom. Il comprend rapidement que Langtrom = Man-Bat et flanqué de la miss, finit par rapidement retrouver sa trace.
Malheureusement, Batman et la greluche ont débarqué au moment ou Man-Bat s’apprêtait à s’injecter un sérum pour le faire redevenir humain : en voyant sa fiancée, celui-ci fait tomber sa fiole et se sauve par la fenêtre (Batman va essayer en vain de le rattraper).
Le hasard – encore et toujours lui – fait que sans fuite, Man-Bat via ses nouveaux instincts animaliers, finit par se retrouver perché dans une grotte qui s’avère être... la bat-cave !
Batman va bien entendu arriver sur les lieux, découvrir la présence de l’intru, et grâce à un très élaboré stratagème (il lui referme la porte sur le nez...) va finir par le mettre k.o.
Batounet semble fermement décidé de rendre son apparence humaine à Langstrom.
Une porte dans le pif, c'est sûr que ça calme...
Commentaire :
Tout comme pour l’épisode précédent, on a droit à des ficelles scénaristiques un peu grosses, mais Neal Adams étant un pur génie, il rattrape largement ce qui aurait pu être à la base un gros naufrage.
Bilan : on se dépêche de tourner la page pour lire la conclusion !
Batman : Mariage impossible
(Batman – Marriage : Impossible, Detective Comics # 407, Janvier 1971)
Scénario : Frank Robbins
Dessin : Neal Adams
Encreur : Dick Giordano
Résumé :
Batounet n’a pas le temps d’examiner à sa convenance Bat-Man : il n’avait pas pensé à lui administrer une dose suffisante de tranquillisants ni à l’attacher, donc du coup ce dernier s’échappe.
Note : cette incarnation de Batman fait vraiment preuve d’une stupidité que j’ai rarement vu dans un comics, à mes yeux seuls Superman ou l’autre crotte en adamantium en ont fait autant. 
Batounet ne se démoralise pas pour autant et informe Francine de la situation. Au cours de la nuit, elle reçoit la visite de Man-Bat. A la grande surprise de celui-ci, elle lui saute au coup, lui fait plein de mamours, lui dit qu’elle l’aime malgré sa nouvelle apparence... C’est beau l’amour, non ?
Langstrom lui demande une preuve de ses sentiments; Francine est donc envoyée au laboratoire récupérer plein de produits chimiques afin qu’il puisse préparer un autre breuvage secret de son invention.
Quelques jours plus tard, Batman apprend par un article du Figaro que le gala d’ouverture du muséum d’histoire naturelle sera présidé par Langstrom et sera ensuite suivi de son mariage avec la petite Francine.
Comme ça fait un bail que Batounet n’est pas venu foutre la merde dans un mariage en y racontant des blagues foireuses empruntées aux Grosses Têtes, il décide donc de s’y rendre.
Sur place, il s’amuse à démasquer Langstrom afin que l’assistance prenne conscience que celui-ci a une sale tête de mutant et mettre sa fiancée au pied du mur. Pas de bol, Francine enlève son masque et s’avère avoir consommé la même substance que son chéri; Batounet a donc affaire maintenant à un Man-Bat et une Woman-Bat, ciel !
J'avais une prof de biologie qu'avait la même tronche au lycée
Heureusement, le justicier de Gotham City va récupérer in extremis ses facultés mentales; par le biais de savantes acrobaties, il réussit donc à mettre k.o. ses deux opposants et via une injection d’antidote, leur rend apparence humaine.
Tout est bien qui finit bien ?
Commentaire :
Suite et fin des aventures de Batman vs Man-Bat.
La qualité est de la même teneur que les précédents numéros, je ne vois donc pas trop l’utilité de polémiquer dessus.
Pour info, cette histoire a néanmoins marqué les esprits des fans (la faute à Neal Adams ?), puisque le tout premier épisode du cultissime dessin animé Batman de Paul Dini va en reprendre la trame, comme quoi...
Bilan : il est peut-être temps de retourner aux Jeunes Titans, vous ne croyez pas ?
Les Jeunes Titans : Tourments (2ème partie)
(The New Teen Titans – Souls as White as Heaven, The New Teen Titans # 3, Novembre 1984)
Scénario : Marv Wolfman
Dessin : George Perez
Encreur : Romeo Tanghal
Résumé :
Note : suite et fin de l’épisode publié dans le précédent numéro de cette revue.
Le sort magique balancé par Raven à l’encontre des Jeunes Titans a pour effet de les transformer en statue et de les faire affronter l’un de leur pire cauchemar (le but étant de corrompre leur âme en les poussant au meurtre).
Nightwing assiste avec gaieté à la mort de son ancien mentor, Batman. Sur place, il y trouve un Jason Todd larmoyant (le nouveau Robin, celui qui a pris sa place auprès de Batman) et surtout son double, qui lui reproche d’avoir abandonné Batounet et lui dis dit que de toute façon il n’est rien sans lui, qu’il ferait mieux de reprendre son rôle de Robin. Notre petit Dick s’énerve, et commence à distribuer les mandales.
Cyborg se retrouve à Central Park face à Sarah Simm. Celle-ci ne le reconnaît pas, le traite de monstre et appelle au secours son fiancé Victor. Le double de notre héros lui reproche de ne pas être humain.
Admirez-moi ces dessins de Perez !!!
Wonder-Girl assiste quant à elle – à mon grand plaisir – au meurtre de Terry Long par son double, qui lui demande comment son choix a pu se porter sur ça (je suis tout à fait d’accord avec elle !) et surtout de renoncer à ses origines et son passé. Donna étant toujours sous l’effet de la drogue, elle prend très mal la mort de l’autre bouseux et décide de tuer son autre moi.
De très loin mon passage préféré de cette saga 
Changelin quant à lui, a plaisir désagréable de voir son autre moitié qui transformée en créature cauchemardesque, se faire un repas à partir du cadavre de ses proches fraîchement assassinés.
Dark Changelin ne fait pas dans la dentelle
Starfire fait une petite escale sur planète d’origine, Tamaran. Elle assiste au spectacle de sa famille enchaînée, son double lui propose gentiment de redevenir une esclave.
Les deux crapauds verdâtres sont les fameux gordianiens; toujours aussi laids...
Enfin, Wally West se retrouve chez lui et vois son sosie maléfique faire l’amour avec Raven. Ce dernier lui demande comment il peut Francine Kane, alors qu’il pourrait avoir la fille du diable.
Wally mis au pied du mur par son double
Retour dans le monde réel.
Jericho est en état de choc suite à sa tentative ratée de posséder Raven. Alors que Arella essaie de soigner ce blessé, Lilith via ses dons de voyance/télépathie sent que les Jeunes Titans sont en grand danger, puisqu’ils sont en train de lutter ni plus ni moins pour le salut de leur âme.
Cette histoire est vraiment du Inferno avant l'heure
Commentaire :
Cette fois les Jeunes Titans sont bien obligés d’affronter Raven. Le hic, c’est que cette dernière est tout sauf une quiche, et le sort qu’elle leur a balancé pour les forcer dans leur for intérieur à les pousser au meurtre est d’une cruauté et d’un sadisme sans borne.
Vous l’aurez compris, cet épisode est le digne successeur de ses précédents, et on se dépêche vite fait de zapper le machin bouche-trou qui suit afin de lire la conclusion de cette saga dans le prochain numéro de Super Star Comics.
Bilan : trouvez-moi un seul comics actuel qui soit aussi bon que cette saga, et j’accepte – je vous prends à témoin – de me raser le crâne ou de changer de sexe. 8)
??? : L’ennemi invisible
(??? – The Enemy Within, Talent Showcase # 18, Août 1985)
Scénario : Bruce Jones
Dessin : Jack Arata
Encreur : Viktor Laszlo
Résumé :
Un groupe de cosmonautes super méga entraînés passe ses vacances en pleine jungle avant de partir en mission.
Le hic, c’est qu’ils ont tous oubliés de secouer leur combinaison spatiale avant de l’enfiler, du coup comme des branques, ils se font piquer par des vilains scorpions qui s’y étaient faufilé...
Seul point positif à cet épisode : la qualité des dessins
Commentaire :
Mais qui est donc l’abruti qui a osé écrire une histoire aussi nulle ?
