Après, on est dans les fondements d'un genre, à l'époque, ça brasse du gros archétype, avec le héros qui doit sempiternellement aller sauver la belle en danger, combattre les ennemis qui répondent tous au même schéma, sans trop de subtilité etc. Et c'est encore plus flagrant avec Flash Gordon, je trouve. Mais ça se lisait de façon très morcelée, pas forcément en bloc comme ce que proposent ces volumes. Du coup, c'est une lecture qui demande in minimum de contextualisation, de mise en perspective. On ne lit pas un strip comme on lit un album classique. C'est peut-être aussi pour ça, pour ce geste de lecture adapté, que c'est compliqué de publier ce type de "produit" patrimonial, de le sortir de sa niche.
Perso, j'en garde un excellent souvenir parce que je trouve le récit épique, plein de rebondissements, avec une vraie évolution graphique, assez fulgurante. Après, pour être honnête, j'aurais peut-être davantage misé sur Prince Valiant, en effet, que je trouve extrêmement plus virtuose, que sur Flash Gordon que je trouve déjà plus "daté".
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