Discussion: Critiques VO 2023
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  #39  
Vieux 19/01/2023, 09h53
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2
Avengers Forever #13
C'est bien.
Jason Aaron gère bien ce segment de son crossover final entre ses deux titres, car il se concentre sur la bagarre - et la bagarre, il sait gérer. Surtout, il retrouve ici les Déesses du Tonnerre du futur, les petites-filles de King Thor. Elles viennent aider avec le Phénix Wolverine, jadis tué et éclaté dans l'Univers par Mystique, qui s'empare alors du Phénix ; mais la Phénix-Mystique des Maîtres du Mal Multiversels est morte, et les Déeesses ont récupéré les bouts du vieux Logan. Le voilà revenu pour repousser les Mephistos, avec les Déesses qui "larguent" aussi des milliers de Mjolnirs ; ceux des Thors tués par les MMM. C'est super, mais le Doom Supreme avec son armée de Dooms. La Avengers Tower prend un coup, mais l'Avenger Prime arrive et se révèle : un

C'est bien, oui. Jason Aaron m'a un peu perdu sur la chronologie sur le Phénix (ce n'est pas clair à la lecture), mais il écrit si bien les Déesses du Tonnerre que cela passe. Il est agréable de les revoir, avec une voix-off bien menée. L'ensemble est autant réussi que fun, avec un Steve rachitique qui a un marteau ; cool. Le final amène une bonne révélation, qui a du sens car
mais un petit coquin m'avait évoqué cette idée avant, donc la surprise tombe à plat pour moi.
Pas grave, ça reste bien fichu et bien mené, avec un Aaron Kuder impliqué qui livre de bons moments de bagarre.

Une bonne bagarre, ouais !

Immortal X-Men #10
C'est bien, aussi.
Kieron Gillen place ici en voix-off Charles Xavier lui-même, après le massacre du Conseil Silencieux par Mr Sinistre dans le précédent épisode. Un massacre "difficile", car Essex a dû utiliser plusieurs clones de Moira-X pour réussir en revenant dans le passé. Là, on voit comment les Mutants vivent mal la mort de Hope, "messie mutant" mais aussi seule membre des Five quasi impossible à remplacer. Mimic n'ose pas tenter de dupliquer ses pouvoirs, Synch si et réussit ! Hope est ramenée, puis le Conseil Silencieux. La chasse à Essex est lancée, l'ennemi est trouvé, tabassé et enfermé dans le Puits de Krakoa. Tout va bien, Xavier annonce même qu'il veut une Krakoa plus "douce" maintenant, mais... Destinée invite Mystique à partir, et pour cause. On découvre que

C'est bien, oui. Kieron Gillen gère bien la voix-off de ce Xavier, devenu "rude" mais qui évoque clairement le poids de sa télépathie, et ce qu'un autre que lui aurait pu faire au monde. La gestion de la mort de Hope est bonne, avec une approche messianique qui n'est pas trop lourde mais juste. La solution est un peu facile, mais ça permet d'enchaîner sur la chasse et surtout ce final bien vu.
Je ne sais pas jusqu'où Gillen va ou peut aller, mais ça pourrait quand même "corriger" bien des éléments troublants sur Xavier et Krakoa. A voir, le cliffhanger est bon, et Lucas Werneck continue d'assurer clairement, avec de belles images et de bons moments.

Un bon épisode, qui prépare bien l'événement sur Sinistre.

Invincible Iron Man #2
Pas mal, sans plus.
Gerry Duggan continue de surfer sur des éléments "connus" pour ce Tony Stark dépressif et usé. Cette approche ne me plaît pas, mais le rendu est correct.
Ici, Tony empoisonné est récupéré par Riri, qui a depuis le précédent volume les anneaux du Mandarin (ah bon ?). Le Laser Vivant attaque Stark Industries puis le Manoir des Avengers pour se venger de Stark, qui l'aurait torturé. Les Irons vont le stopper, Tony se fait taper, Riri le stoppe avec les anneaux et tous découvrent qu'un Tony Stark a bien enlevé et torturé le Laser, pour le pousser à attaquer ensuite. Stark sent que quelqu'un s'en prend à lui, mais se rassure en se disant que son entreprise "ira" tant qu'un actionnaire et membre du conseil d'administration va bien. Sauf que ce proche "secret" est révélé être mort...
C'est pas mal, oui ; mais juste pas mal. Gerry Duggan déploie une intrigue assez classique, mais avec une méthode professionnelle, correcte. Ca se lit, ça se lit même bien, car Duggan sait écrire et développe intelligemment l'ensemble.
Mais... pff. Je ne suis pas intéressé de voir encore, si vite après le run de Christopher Cantwell, un Tony usé, brisé, à la dérive, qui essaye de gérer mais échoue. C'est redondant, c'est chiant, et l'ensemble est si classique que ça devient prévisible.
Dommage, car Juan Frigeri se donne bien pour dessiner l'ensemble, bien que lui aussi demeure dans la veine du CAFU du précédent volume.

C'est comme si Marvel souhaitait une copie-suite de la série précédente. Ouais, okay mais dommage : c'était quand même déjà bien chiant et lourd.

Punisher #9
C'est bien.
Jason Aaron m'a fait peur en cours de numéro, car j'ai craint un retcon déplacé... mais non. Le scénariste est habile et efficace, ici. Cool.
On a donc trois segments, dans ce numéro. D'une part, les super-héros qui s'organisent et décident de "gérer" le cas Castle : Daredevil, Wolverine, Black Widow, Captain America, Moon Knight et Dr Strange veulent s'en occuper. Ensuite, on a en flashback la Main qui "voit" Frank Castle s'assagir, devenir difficilement mais réellement un père de famille. Les ninjas proposent à l'Archiprêtresse de supprimer sa famille pour le pousser à redevenir un tueur, mais... elle refuse, et ne veut pas interférer ; ouf, le retcon est évité, et c'est mieux. Enfin, on voit la fin de la bagarre entre Frank & la Main contre Arès & ses Apôtres de la Guerre. Un Frank possédé par la Bête anéantit littéralement Arès et est "vu" comme le nouveau Dieu de la Guerre, mais

C'est bien, oui. Jason Aaron m'a bien eu en me faisant craindre un sale retcon, mais il l'évite volontairement ; bien joué. La bagarre est bonne, la réunion héroïque légitime mais je retiens surtout la très bonne voix-off sur Maria, qui met bien en avant le fait que Frank l'ait choisie elle, en revenant de la guerre.
C'est bien, c'est bien fait, c'est prenant et c'est surtout imprévisible, car je ne sais pas du tout où veut aller Aaron et comment ça va finir. Paul Azaceta assure dans le passé, mais c'est Jesus Saiz qui livre encore une prestation de dingue, avec des planches superbes et des plans épiques sur le Frank avec le pouvoir de la Bête.

Intense et imprévisible. Très bien.

Strange #10
C'est sympa'.
Jed McKay achève son intrigue et sa série sur ce final, où la Sorcière Suprême Clea et Stephen en Harvestman affrontent le Revenant Prime du Blasphemy Cartel : un Sentry zombie, possédé par des milliers d'âmes. Aucun des deux ne tient face à lui, ils tombent, ils perdent et, en désespoir, ils s'embrassent alors qu'ils ne devaient pas se toucher (elle est la Vie, lui la Mort). Mais Clea a préparé ça et, en fait, déclenche
qui leur permet de stopper et renvoyer Sentry, mais aussi d'exiler tous les agents du Blasphemy Cartel ailleurs, avec des souvenirs changés. Hormis le chef, qu'ils châtient brutalement. Le Blasphemy Cartel est vaincu, la menace des revenants aussi et la Mort

C'est sympa' car très mignon, en fait. Au fond, l'épisode est très classique, hormis le twist pour vaincre Sentry. Jed McKay continue de bien gérer les dialogues, avec une Clea piquante et guère versée dans le pardon ; c'est fun, mais l'ensemble reste prévisible. C'est cependant agréable, car ça a un côté très mignon, très romantique, très chou et très assumé.
Ca fait plaisir, d'autant que Marcelo Ferreira propose des planches dynamiques et inspirées. Ca fait bien le job.

Une p'tite fin sympa', qui assume le côté mignon de la relation Clea / Stephen. Ca fait aussi du bien de ne pas finir dans le drame.

Wasp #1
Un bon début.
Après la bonne et belle mini-série Ant-Man via un focus sur quatre personnages ayant porté ce nom, avec un sympathique voyage temporel, Al Ewing enchaîne sur Wasp, avec ici Janet et Nadia (Hank apparaîtra-t-il ?).
Pas de voyage temporel, ici, mais le passé qui revient hanter. On suit essentiellement Janet, qui se souvient comment et quand elle est devenue super-héroïne (en voulant "venger" son père tuer par un monstre "convoqué" par la science paternelle, et en s'alliant à Hank Pym pour stopper la créature). On découvre qu'elle ouvre un bar VIP pour super-héros, on suit un échange agréable avec Jarvis, on la voit rejoindre Nadia dont elle est si fière. Une Nadia hantée par la mort de sa mère, et le fait qu'elle n'ait jamais été vengée ; ni son grand-père maternel, décédé le même jour, c'est lié. Whirlwind attaque cependant, mais il est "missionné" car terrorisé et poussé à agir ainsi. Son front est marqué d'un "FIND ME" alors que, plus loin, on apprend qui est derrière ça :

C'est bien, oui. Moins intense et, en apparence, moins ambitieux que la mini-série Ant-Man, mais bien. Al Ewing se signale ici par une excellente caractérisation de Janet, avec sa gentillesse mais aussi la colère froide qui peut l'emporter pour venger autrui. Le lien avec Nadia est très bien écrit, et l'ensemble a une veine sympathique, joyeuse malgré les événements.
Le cliffhanger est bien fait, mais j'espère que ça ne se réduira pas à ça car ça reste "simple" ; mais efficace, pour l'instant. Kasia Nie livre de très belles planches, Jan et Nadia sont belles et l'ensemble est coloré et dynamique.

Un bon début, oui, surtout pour des personnages très bien écrits.
Réponse avec citation