Et voici une rareté, un inédit de
Marvel Spotlight, premier du nom! En effet, s'ils ne furent pas traduits dans des revues très populaires ou faciles à trouver aujourd'hui, tous les numéros de Marvel Spotlight connurent les honneurs d'une traduction française...sauf le premier et le dernier!!
Comme je suis le plus pauvre des membres de l'équipe "20 ans", je vous propose donc de nous intéresser au dernier:
MARVEL SPOTLIGHT N°33 Starring Deathlok and Devil-Slayer
Scénario: David Anthony Kraft
Dessin: Rich Buckler, Mike Nasser et Arvell Jones
Encrage: Klaus Janson
cover: Rick Buckler encré par Klaus Janson
La cover est en fait beaucoup moins sombre que l'intérieur.
Résumé:
Deathlok est renvoyé dans le passé par un mec blond en slip gaulé comme un Dieu
(ça tombe bien, il s'appelle Godwulf). Pendant ce temps (
), Devil-Slayer revient de Louisiane où il s'est rebellé contre un culte bizarre qui depuis envoie des démons à ses trousses. Il veut revoir une dernière fois sa femme Cory avant de mourir. Mais il croise un Deathlok un peu perdu dans l'escalier, dont les circuits logiques ont quelques ratées. Devil-slayer le prend pour un des démons et s'ensuit une bataille pendant laquelle Cory, infirmière, débarque et se retrouve kidnappée par Deathlok qui la prend pour sa femme. Après une petite explication avec Devil Slayer, Deathlok aide ce dernier à sauver Cory des démons qui viennent de débarquer à l'hopital. Simon Payne (Devil-Slayer) retrouve donc sa femme, les démons s'enfuient et Deathlok est ramené dans le futur par un certain Hellinger qui veut l'utiliser pour combattre Godwulf.
2 des personnages les plus mélancoliques du catalogue Marvel
Pour arriver à suivre toutes les aventures de Deathlok, il faut se lever tôt. Cette histoire est en fait la suite des aventures parues dans Astonishing Tales 33 à 36 et se poursuivra dans Marvel Two-in-one 27. Voici 2 héros atypiques, qui ne respirent pas la joie de vivre mais qui font vraiment plaisir à voir tellement ils ne furent pas surexploités par Marvel. L'histoire est forcément un peu confuse pour ceux n'ayant pas suivi les aventures des 2 héros mais ne boudons pas notre plaisir car même si ce numéro est en grand partie consacré à des séquences de combat, l'ambiance se dégageant des dessins et le côté morbide/mélancolique/inhabituel des quelques séquences intermédiaires est vraiment prenante et , il faut le rappeler, original pour un comics Marvel.
Le crédit en revient en partie à David Anthony Kraft, qui utliise les mêmes recettes que lors de son fameux run sur Defenders, mais surtout à l'encrage de
Klaus Janson 
, magique, qui submerge et homogénise les prestations de pas moins de 3 dessinateurs! On retrouve la aussi les mêmes tons sombres, les mêmes couleurs que lors de son run avec Kraft sur Defenders.
Bonjour, vous! ...Vous noterez cette dédicace mystérieuse au Blue Oyster Cult (si vous avez des infos la dessus, n'hésitez pas à nous en faire part...)
En bref, un numéro d'une grande beauté, indispensable pour les fans de Klaus Janson et mettant en scéne des personnages à part.