Action Comics #1029
Déception.
J'attendais et j'attends encore beaucoup de Phillip Kennedy Johnson sur les reprises de Superman et Action Comics, après ses trois formidables récits Future State, où il croquait parfaitement le mythe de l'Homme d'Acier.
J'avais été échaudé par Superman #29, mais je lui laissais le bénéfice du doute pour la fin de son diptyque, ici. C'est hélas bien une déception.
Le scénariste livre un récit tristement convenu sur la "révélation" de Jon, qui découvre que son père est faillible et
devrait "bientôt" disparaître ou périr, selon les connaissances de la Légion.
La voix-off, très lourde, évoque le moment où un enfant sort de "l'âge d'or" où il croit ses parents invincibles, et devient adulte lui-même.
Mouais. C'est lourdingue, souligné en rouge trois fois, et finalement ça ne donne rien. Clark
ne meurt pas et va "bien" même s'il se rend compte d'une nouvelle vulnérabilité, organisée par Amanda Waller.
On voit bien que Jon monte en grade, mais rien n'est acté, rien n'avance. Ah, et Johnson tient véritablement au contexte de Future State : Superman : Worlds of War, car le copain
Mongul
se prépare à faire coucou. Les incohérences temporelles avec Future State vont bientôt arriver, super !
Tout ça est un coup d'épée dans l'eau, illustré efficacement par un Phil Hester en forme mais dont le style ne convient vraiment pas aux exploits des Supermen.
Je reste car j'espère que Johnson va retrouver sa vista de Future State, mais je suis échaudé. En parallèle, Becky Cloonan et Michael W. Conrad reprennent le Midnighter de Future State, arrivé de l'avenir dans le présent, et c'est globalement lourd et inintéressant, avec
Andrej Trojan, le "nouveau Lex Luthor", dans la tête de Midnight ; enfin, la version futuriste de Trojan.
Chiant et neuneu, alors que Michael Avon Oeming ne se foule pas non plus.
Un gros mauvais départ, en espérant que Phillip Kennedy Johnson se reprenne. Vite.