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Hey, si on est posé c'est parce que l'on n'a plus de thread politique. On est en manque ici. ��
Au-delà de la plaisanterie, il est plus facile d'être posé dans un espace contraint par des règles de modération. Et plus simple d'être posé quand on est familiers avec ceux avec lesquels on échange. On a plus de respect, comme si l'on était en face à face.
Concernant l'humour, je vais développer un peu ma sortie d'hier. Pour un humoriste contraint à moins d'exposition médiatique (dieudonne) et donc théoriquement perdu, on a gagné de nouveaux artistes qui prônent le rire avec, fut-il grinçant, que le rire de.
Jeremy Ferrari livre des sketchs qui montrent qu'on peut encore rire avec des pensées sévères. Comme Desproge quand il faisait son sketch sur les juifs. Il n'y a pas de doute sur la notion de respect.
Dans d'autres styles, cette période de supposée restriction de l'humour à autant permis l'éclosion d'humoristes sectoriels, gay, femmes, rebeu ou black, que le maintien sur la seule radio d'humour française des très discutables Rémi Marceau ou Yves Pujol pour n'en citer que deux.
La diversité des humoristes n'a pas diminué. La diversité des sujets traités à augmenté.
Ce qui a changé, c'est la façon de traiter ces sujets. Et c'est moins méprisant qu'avant.
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