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Posté par doop |
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Wow... Tu peux développer ? Parce qu'en dehors des dessins de Pugh, j'ai trouvé l'histoire convenue et lourdingue... Même Sjepjic a fait mieux sue Harley Quinn pour moi, c'est te dire ! |
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J'ai déjà écrit ce que j'en pensais.
C'est pas une critique mais je crois que tu ne fais juste pas du tout partie du public qui peut trouver un intérêt à ce type d'albums.
Je copie-colle :
"J'ai beaucoup aimé ce Harley Quinn : Breaking glass de Mariko Tamaki et Steve Pugh.
Tout d'abord, ce GN est une tuerie graphique totale. Eblouissant, page après page jusqu'à la conclusion de l'album.
Par les thématiques abordées et le côté très reader friendly, le scénario est sans doute destiné avant tout à un public jeune et pas nécessairement à un lectorat de vieux briscards rompus à la continuité de l'univers partagé DC.
On se retrouve ici avec des versions adolescentes de quelques personnages connus : Harley en teenager paumée en révolte, Ivy en activiste écolo-féministe, un Joker manipulateur et même un cameo de Bruce Wayne.
Mais le parti-pris de l'album est de faire vivre ces personnages de manière autonome et de se détacher assez rapidement de leurs encombrantes contreparties adultes dans le DCU.
A tel point, et certains pourront le déplorer, que mis à part leurs noms et quelques caractéristiques de base, cette histoire aurait très bien pu se passer de toute référence à l'univers DC sans modification fondamentale. Mais le potentiel commercial de l'album aurait sans doute été considérablement amoindri et DC ne veut sans doute pas réitérer l'échec commercial de Minx, sa précédente ligne de GN destinée à un public jeune majoritairement féminin.
Rayon histoire, Mariko Tamaki pose un regard bienveillant sur une jeunesse qui peine à trouver ses marques dans un monde profondément anxiogène. Elle coche toutes les cases attendues (combat de quartier face aux grosses corporations, féminisme dans un contexte post-Weinstein, ouverture à la diversité sexuelle et raciale) sans tomber dans le prêchi-prêcha bien-pensant.
Ce n'est pas aussi fin et émouvant que son magnifique Supergirl avec Joelle Jones, mais ça fonctionne plutôt bien (à certains moments, il conviendra quand même de ne pas perdre de vue que nous ne sommes pas nécessairement le public cible de l'album).
Et puis, je le répète, graphiquement, c'est renversant.
Pas certain que DC, toutes collections confondues, sortira cette année beaucoup de comics plus réussi que celui-ci."
Sinon, je me contrefous de savoir si Sejic a fait mieux sur Harley Quinn vu que j'en ai rien à foutre de Sejic et j'en ai rien à foutre de Harley Quinn.