Something is killing the children, tout est dans le titre qui s'impose sur la couverture.
Un titre comme une entrée en matière, avec une tapisserie qui délimite les contours, on est tout de suite à l'aise dans le récit.
Il y a des tics qui confirment qu'on est chez du
James Tynion, personnages et mises en situation sont signées.
La partie graphique confirme l'invitation à un bon récit,
Werther Dell'Edera donne corps aux émotions dans l'intimisme et la violence. Cet univers qui se dévoile, de Finch à Carpenter, bénéficie d'une vraie patte.
On imagine rapidement la suite, c'est une mini qui devait sortir, qui s'est transformé en ongoing. Ainsi surement un rite initiatique pour durer dans le temps. Une bonne nouvelle en soi, un des meilleurs récits de cette rentrée.