Ils sont la dernière page.
Prends plutôt le prochain.
Superman #14
Clap de fin pour la "grosse" saga de Brian Bendis sur le titre, et notamment sur Rogol Zaar ; le fameux "destructeur" de Krypton, affronté dans la mini-série Man of Steel, revu ici, et finalement maintenant pour le final. Si DC a "spoilé" les dernières pages, en révélant que Jon Kent sera le fondateur de la Légion des Super-héros, il faut avant régler le "cas" Zaar... et, franchement, ça fonctionne bien.
La Maison El (Clark, Jon, Kara, Krypto) et la Maison Zod (le père, la femme, le fils) rencontrent plusieurs représentants des civilisations spatiales ; pour proposer quelque chose. La veille, Jor-El amène Clark dans les ruines de Krypton... où Zaar et les Kryptoniens de la Zone Fantôme arrivent ; car Zaar a suivi Jor-El, qui l'a attiré ici. Pour que Zod explose en voyant les ruines, et se lance contre Zaar. Ils explosent leur vaisseau, et sont alors attirés par le coeur des ruines de Krypton... qui sont mortelles. Clark ne le supporte pas, va aider quelques Kryptoniens et surtout Zod. Il a l'impression que Zaar est Kryptonien, Superman et Zod l'affrontent mais Zaar résiste. Sauf que Supergirl, Jon et Krypto arrivent, et repoussent Zaar. Les Thanagariens arrivent et bloquent tout. Clark comprend que la paix universelle est menacée par tout ce bordel, et suit l'idée de Jon. Le lendemain, Jon propose de créer une Organisation des Planètes Unies, comme l'ONU... et la Légion débarque, pour acter que ce jour est l'anniversaire de la création de l'OPU - et inviter Jon dans le futur !
Bon, c'est cool. Brian Bendis lâche les chevaux sur cette fin, et j'y adhère. Il y aura encore des choses à régler sur Zaar et Jor-El, mais l'auteur parvient à créer ce sentiment épique qui fonctionne si bien avec Superman et les sagas spatiales. Ca fonctionne sur moi, et l'arrivée de la Maison El dans la bataille m'a beaucoup plu. La caractérisation de Zod est bonne, sa relation avec Superman aussi, et si DC a spoilé les dernières pages, ça reste une bonne idée sur Jon.
Bendis me plaît, ici, et il est bien aidé par Ivan Reis ; qui tire un peu la langue, cependant. Les traits sont moins fluides, moins sûrs. Le dynamisme est là, la fluidité aussi, et il y a des planches très jolies. Mais l'ensemble est hétérogène, et on sent qu'il fatigue. Mais ça reste très, très correct, et surtout diablement intense.
Vivement la suite. Je suis conquis.