Je relis les
Daredevil de Nocenti / Romita jr.
J'en avais un souvenir exceptionnel, mais ça a assez mal vieilli, finalement, pas tant les dessin de Romita mais surtout le scénario et les dialogues.
Les bulles de pensées se faisaient encore à l'époque, et le rabâchage des états d'âme de tête à cornes sont relativement pénibles.
Les personnages secondaires comme Numéro 9, Brandy ou Gunshot, sont souvent ridicules, et les thèmes, quoi qu’intéressants, sur la souffrance animale, l'élevage industriel, la candidtion de la femme par exemple, sont traités avec de gros sabots taille 58.
La nostalgie embellit parfois les choses de façon surprenante.