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"Aquaman" par DeConnick-Rocha me fait un peu penser à "Isola" de Fletcher-Kerschl-Msassyk : il faut, c'est le cas de le dire, y plonger et se laisser flotter car ça mise davantage sur une ambiance que sur de l'action. C'est vrai que l'histoire prend son temps mais l'état du héros est une opportunité pour l'auteur de l'écrire comme une page blanche, elle peut le reformuler, le resituer : ce n'est pas/plus seulement le roi des mers, le mec qui parle aux poissons avec un trident, le membre de la JL. C'est un homme perdu, paumé, dépassé, dont l'aventure est de se retrouver.
C'est aussi comme ça qu'avait procédé Straczynski avec "Thor". Et quand ça s'était mis à bastonner, ça ne rigolait pas.
En tout cas, ce "Aquaman" me plaît beaucoup, c'est incarné, c'est atmosphérique. Comme Bendis avec Superman, dans ses deux séries, on sent que DeConnick a une idée précise du personnage, et visiblement DC le lui a confié en connaissance de cause. C'est d'ailleurs valable pour d'autrs héros DC (King a reformulé Batman, Johns veut faire pareil avec Shazam, Je ne lis pas le "Green Lantern" de Morrison mais je pense aussi que ça doit se distinguer...).
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